Les responsables de la collection à ses débuts étaient (sous réserve)une création de Juan Antonio de la Iglesia (Tony Lay) dans le scénario et plus tard Pedro Quesada a pris le relais(scénario) et López Blanco (dessin et encre), qui ont réalisé les bandes dessinées eux-même ou avec l'aide des dessinateurs de l’ atelier de Blanco, notamment dans les décors (parmi eux, Esteban Maroto (artiste espagnol très connu par la suite).

D’autres sites web attribuent le scénario de cette série à De La iglesia mais il n'y a aucune raison de le confirmer et d’autres a pedro Quesada donc c’est flou tout ça.

Donc on va dire pour éviter toute polémique au minimum 4 scénaristes et niveau dessin jusqu’au 54 exclusivement Lopez Blanco et après des artistes de l’atelier Blanco ceux-ci pourra être Serrano, Feito, Llin ou autres car on constate le changement des traits du personnage.

L'esprit de la jungle est une bande dessinée de López Blanco (ca c’est sur) et éditée par Editorial Maga en 1962 qui raconte sur quatre-vingt dix numéros les aventures d'El Espíritu de la Selva (format 15 x21 12 pages y compris couvertures verso recto couleur), un descendant protecteur du mythique Preste Juan. (Preste Juan: quand, comment et pourquoi le mythe est né ,celui de Preste Juan est l'un des mythes les plus récurrents de l'histoire: un prêtre-roi distant et puissant capable d'éveiller l'espérance du christianisme dans ses heures les plus basses.)

L'histoire se déroule en Inde, dans un petit royaume appelé Vindyanapur, à l'époque du colonialisme anglais, des rajas et des maharajas. Juan Waldo (nommé en france kraham dans Akim) revient après avoir étudié en Angleterre, lorsque le train est attaqué par des voleurs de train, aidé par l'homme connu sous le nom de "l'Esprit de la Jungle". Il porte des bottes, un pantalon d'explorateur, un T-shirt moulant à manches courtes avec un serpent gravé sur la poitrine, des gants et il porte un turban; Bien qu'il porte un pistolet automatique à sa ceinture, sa véritable arme est le fouet, qu'il manie avec une habileté diabolique et avec lequel il marque les méchants avec un «S», peut-être un symbole du serpent sur sa poitrine, bien que ce ne soit pas clarifié n'importe où, moment de la collection.

Lors d'un dîner de gala donné par le prince Rama Kan, actuel président du pays pour recevoir le nouvel ambassadeur anglais, et en présence de Juan Waldo avec sa fiancée, The Spirit of the Jungle apparaît, étant abattu par derrière par le prince. Même ainsi, il se retourne et marque son front avec le fouet, fuyant par une fenêtre d'affilée.

Aventures dans la jungle « d'une transcription clairement inspiré » de Phantom ou The Masked Man comme on l'appelait en Espagne, un héros qui ne peut pas mourir et qui lutte contre l'injustice depuis plus de quatre cents ans.(bref un clone du fantôme du Bengale) ce coup ci le héros est un hindou nommé Kraham amoureux de la belle blonde Flora et qui découvre que son père est l’esprit de la jungle celui-ci est pris dans un guet-apens, sa vie va finir et il révèle a son fils la légende de ses aïeuls, et lui demande de continuer a porter le flambeau, kraham a reçu un enseignement rigoureux et une formation a tous les types de combats et c’est un excellent athlète qui a apprit a manier le fouet.

Manuel López Blanco dit Lopez Blanco était un dessinateur espagnol né en 1924. Il apprit son métier au studio d'Adolfo Rubio avec Victor de la Fuente et José Laffond et ses frères tout en travaillant comme employé de banque pour subvenir à ses besoins. Il débute dans le dessin publicitaire puis dessine Raul Metralleta dans "Aventuras" en 1954. Il reprend "Las Aventuras del FBI" à la suite de Luis Bermejo pour Rollán en 1955 (Aventures du FBI), il a dessiné Huracan (Hurricane dans Fantastik (1re série)) et "El Colosso" en 1960 (renommé plus tard "El Príncipe de Rodas") pour Maga (en France, Kolos dans En Garde), il met en images le western Montana en 1961 sur des textes de Jarber pour l'éditeur Rollan,

il imagine El Esperitu de la Selva/ L'esprit de la Jungle en 1962 toujours pour Maga (texte de De Laiglesia), paru dans Akim (1re série) et Zorro (Super Spécial Poche). À la fin des années 50, il a travaillé pour l'agence Histograf (L'inspecteur Mac Pherson, Pistol Silver). Il est le fondateur de ce qu'on appelle l'Escuela de Madrid (l'École de Madrid) et monte sa propre agence, Ibergraf qui produisit notamment La patrouille des diamants (dessins de Zata dans Maxi), Capitan Martin (à partir de 1958) ou Drake and Drake, et parmi ses élèves on compte les célébres Carlos Giménez (qui l'assista sur El Colosso et dessina Drake and Drake) et Esteban Maroto. Il a créé Le Roi Hambélik pour les éditions Artima/Arédit dans Tarou en 1956-58. Par la suite, il devient illustrateur pour la collection "Historias" dans les années 80 et surtout pour la Sélection du Reader's Digest dont il fut le responsable graphique pour l'Espagne pendant les 12 ans qui le séparent de la retraite. Dans l'intervalle, il dessine Tex Tone pour Impéria, un travail qu'il juge purement alimentaire. Il a également travaillé pour Dracula magazine et pour le marché étranger via Bruguera et Fleetway (aidé par Maroto ou Cicuendez). Il a disparu le 24 juin 1992 à Madrid,

Pedro Quesada Cerdán :

Scénariste de bandes dessinées, l'un des plus prolifiques d'Espagne, qui diversifie sa signature vers les labels Valenciana, Toray, Bruguera et Maga, ce label dans lequel il se tourne avec plus d'intensité depuis qu'il y travaille avec son frère Miguel.

Il était un bon connaisseur du développement d'intrigues et un excellent constructeur d'intrigues de type série, mettant en vedette certaines des bandes dessinées espagnoles les plus excitantes. On se souvient particulièrement de ses œuvres: Le Chevalier des Trois Croix, Le Roi de la Mer, Black Diamond, L'Invincible Sergeant, Pacho Dinamita, Tony et Anita, Captain Nobody, The Masked Swordsman, Dan Barry, Sebastián Vargas, Balín, Black Panther , Red Arrow, El Capitan Valiente, Apache, Bengal, Jim Alegrías, Johnny Bonfire , entre autres. Il est né en 1926 et décèdera en 1988 à Valencia.