Actuel est un ancien magazine mensuel français fondé en 1967 qui a connu quatre versions : d'abord une sorte de fanzine consacré au jazz d’avant-garde et aux musiques alternatives, il devient en 1970, grâce à Jean-François Bizot, le principal périodique alternatif francophone, se faisant l'écho des mouvements libertaires post-mai 68 offrant une large place à la bande dessinée underground. Ayant joué un rôle précurseur dans la diffusion de la contre-culture en France, le journal se saborde en octobre 1975, estimant ne pas se renouveler et ne plus rien avoir à exprimer dans l'immédiat et ce, la première année où il est bénéficiaire.
En mai 1970, Jean-François Bizot, alors journaliste, entre à la rédaction aux côtés de Delcloo et va, tout en restant proche du courant initial, donner un nouvel essor au magazine. En octobre, il reprend les commandes et lance une nouvelle série et maquette, avec en couverture des dessins de Robert Crumb, un titre de une centré sur « les communautés contre la famille » et une quatrième offerte au Push Pin Studio (en) montrant The Rolling Stones : le ton est donné.
Le magazine fera connaître au public français des classiques traduits de l'underground américain6. Il édite des numéros hors-série sous forme d'albums signés Crumb, entre autres, mais aussi des ouvrages (recueils d'entretiens, guide Actuel de bons plans).
Les illustrateurs, issus de la nouvelle génération américaine, sont à cette époque : Ron Cobb, Richard Corben, Robert Crumb, Gilbert Shelton, S. Clay Wilson ; parmi les Français, on compte Marcel Gotlib, Masse, Bruno Blum, Philippe Cousin, Mandryka et bien d'autres.
L'équipe d'Actuel entre 1970 et 1975 est notamment composée de Michel-Antoine Burnier (rédacteur en chef), Patrick Rambaud, Yves Frémion et Bernard Kouchner (resté une année), Claudine Maugendre (maquettiste puis directrice de la photo), Jean-Pierre Lentin, Dominique Lacout, Léon Mercadet, Patrice Van Eersel, Jean Rouzaud, Jean-Paul Ribes, Yves Simon, entre autres.
L'équipe s'amuse à se composer des pseudonymes collectifs facétieux : ainsi Bernard de Burnebise est un mélange de Bizot, Kouchner et Burnier ; Jean-François Ramburne c'est Bizot, Burnier et Rambaud. Le siège déménage au 2 impasse Lebouis où sont organisés des fêtes-bouclages mémorables.
Le prix du mensuel est fixé à 3 francs pour 64 pages en noir et blanc avec un cahier couleur au tons dégradés très « psychédéliques », il évolue jusqu'à 5 francs dès 1974, passant par un format 24,5 x 32 cm en 1973 entièrement en couleur, pour revenir ensuite au 21 x 27,7 d'origine.
Le magazine tire sa révérence en octobre 1975 (no 58) — avec une reprise retouchée de la couverture du no 4 (janvier 1971) —, d'une façon inattendue puisque le journal se saborde, estimant ne pas se renouveler et ne rien avoir à dire dans l'immédiat, et ce la première année où le journal est bénéficiaire.
Voici la suite avec les Numéros 19 à 29
scanné, retouché et proposé par
Gugusse (Ex-Hervhe)
Merci Gugusse pour ces superbes scans et le reflet d'une époque révolue...
NB numéro double pour le 22-23
Un grand merci Anacho et bonne journée à toi
RépondreSupprimerCoucou,
RépondreSupprimerMerci Anacho et Gugusse pour la suite, c'est sympa. Les couvertures sont terribles.
Belle journée 🤗
Merci Anacho et Gugusse pour ce nouveau tour en machine à remonter le temps.
RépondreSupprimerSuper, un grand merci à vous.
RépondreSupprimerMerci Gugusse et Anacho pour ces numéros.
RépondreSupprimerMerci Gugusse et Anacho.
RépondreSupprimerMerci à vous.
RépondreSupprimerMERCI Gugusse et Anacho.
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RépondreSupprimerUn grand merci à Gugusse et Anacho
RépondreSupprimerMerci !
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