Amazing Spider-Man - 007 (Scancopy FR)

 

Epic collection - Amazing Spider-Man - 07 - 1972-1973 - The Goblin's Last Stand

inédit en France - Pages : 448

Par Stan Lee, Gerry Conway, Gil Kane, John Romita

(Amazing Spider-Man (1962) #105-123)

C'est le matériel de Conway qui est de loin le meilleur. Lee a toujours été un homme d'âge moyen qui écrivait sur les étudiants, parfois très bien avant ce recueil, mais Conway, beaucoup plus jeune, était à peine éloigné de cette génération. Il est beaucoup plus convaincant dans la présentation de personnalités d'étudiants d'âge universitaire, et une partie de cela est le dialogue qu'il fournit, authentique pour l'époque.

Les points forts sont tous deux l'œuvre de Conway. Son premier bijou présente le gangster trompé des années 1930, Hammerhead, ainsi nommé pour la plaque d'acier incrustée dans sa tête, avec laquelle il frappe ses ennemis jusqu'à ce qu'ils se soumettent. Pour une raison indéfinissable, les histoires de guerre de gangs à New York ont toujours bien fonctionné dans Spider-Man, et il est pris entre les forces opposées de Hammerhead et du Docteur Octopus, dans un aparté fantaisiste révélé comme étant hébergé par la tante May de Peter Parker. Conway poussera plus tard cette sous-intrigue à des extrêmes ridicules, mais ici, elle est habilement gérée pour fournir une menace sinistre appropriée.

L'autre joyau est l'histoire désormais longtemps tristement célèbre dans laquelle la petite amie de Peter Parker, Gwen Stacy, est tuée. Il est difficile d'exagérer l'impact de cette histoire à l'époque, en regardant en arrière d'une époque où les personnages hébergeant leur propre titre sont régulièrement tués pour fournir un pic de ventes aux actionnaires. Même en sachant qu'il arrive, il y a un frisson de choc face à l'événement lui-même, qui est la pièce maîtresse de ce qui a été pendant des années une confrontation finale entre Spider-Man et le Bouffon Vert. Le personnage de Spider-Man était celui du héros mis en place et c'était la première fois qu'il était effectivement présenté comme le ver qui tourne. L'utilisation habile par Conway des intrigues secondaires ajoute à l'impact, et il y a une page finale fantastique indiquant l'avenir.

Ces deux très bonnes histoires ne représentent que cinq numéros sur les dix-neuf proposés, mais il y a encore de l'excellence. Bien que certaines intrigues soient insipides, l'art ne déçoit jamais. Tout cela est soit de Gil Kane, soit de John Romita, tous deux déjà vétérans, et tous deux au sommet de leur art. L'exemple de montage est l'œuvre de Romita.

Amazing Spider-Man - 007

 

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