Battler Britton - 300 - 301 - 302 - 305 - 318 Casse-cou (série 1) - 050 Commando spécial - 005 Garry - 190 - 213 Jeff Curtiss - 002 - 008 Panzer - 001 Rafales - 041 Rex - 017 Tanks - 023 - 044

 

Anecdotes montrant le courage, la peur, mais aussi les moments d’humanité vécus par les soldats alliés lors du D-Day.

1. Le message caché dans un poème de Verlaine

Les Alliés avaient prévenu la Résistance française de l’imminence du débarquement via des messages codés diffusés par la BBC. L'un des plus célèbres était tiré du poème "Chanson d’automne" de Paul Verlaine :

- "Les sanglots longs des violons de l’automne" → Premier vers diffusé le 1er juin 1944, indiquant que l’invasion était imminente.
- "Blessent mon cœur d'une langueur monotone" → Ce second vers, diffusé le 5 juin, signalait que le débarquement aurait lieu dans les 48 heures.

Cela a permis aux résistants de saboter des voies ferrées et des communications ennemies avant le 6 juin.

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2. Des parachutistes coincés sur un clocher

Dans la nuit précédant le débarquement, le parachutiste américain John Steele de la 82e division aéroportée a été pris dans le clocher de l'église de Sainte-Mère-Église. Pendant plusieurs heures, il a fait semblant d’être mort pour éviter d’être abattu par les Allemands. Finalement capturé, il s’est échappé plus tard et a rejoint ses camarades. Aujourd’hui, un mannequin suspendu au clocher rappelle son aventure.

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3. Un soldat canadien qui a perdu son épée… et l'a retrouvée !

Le Lieutenant-colonel John "Mad Jack" Churchill, un Britannique célèbre pour ses méthodes peu conventionnelles, a débarqué avec une épée écossaise, un arc et des flèches ! Il estimait que "tout officier qui part en guerre sans son épée est mal équipé". Malheureusement, il perdit son épée pendant les combats… mais la retrouva plus tard, et continua à la porter tout au long de la guerre !

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4. La météo a failli annuler le débarquement

Le 5 juin 1944, le général Eisenhower hésitait à lancer l’opération à cause d’une tempête qui frappait la Manche. Finalement, grâce aux prévisions météorologiques du capitaine James Stagg, il a décidé de reporter l’invasion de 24 heures, profitant d’une brève accalmie le 6 juin. Si les Allemands s'attendaient à un débarquement, ils ne pensaient pas qu’il aurait lieu sous une météo aussi mauvaise, ce qui a joué en faveur des Alliés.

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5. « L’eau rouge sang » – Un soldat américain sur Omaha Beach

"Quand la rampe de notre péniche a baissé, nous avons été accueillis par un déluge de balles. Certains gars n’ont même pas eu le temps de faire un pas avant de s’écrouler. J’ai sauté à l’eau, qui montait jusqu’à la poitrine, et j’ai senti quelque chose flotter contre moi… c’était un corps. Il y avait tellement de blessés que l’eau près de la plage était devenue rouge. Nous n’avions qu’une seule option : avancer."
— Private First Class Richard Schaefer, 116th Infantry Regiment, 29th Division

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6. « La flûte sur la plage » – Un parachutiste écossais

"J’ai sauté au-dessus de la Normandie en pleine nuit et me suis retrouvé bien loin de ma zone de largage. J’ai avancé dans la campagne quand j’ai entendu un son étrange... une mélodie jouée à la cornemuse ! C’était Bill Millin, le célèbre joueur de cornemuse du commando britannique, marchant calmement sur la plage avec son instrument, alors que les balles sifflaient autour de lui. Il jouait pour motiver nos hommes. Les Allemands, stupéfaits, ne l’ont même pas tiré."
— Un soldat britannique des Commandos

(Bill Millin était le joueur de cornemuse personnel de Lord Lovat et a réellement joué sous les tirs allemands lors du débarquement à Sword Beach.)

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7. « Le bruit du métal » – Un tankiste canadien à Juno Beach

"Nous avons atteint Juno Beach sous un feu nourri. Les tirs des mitrailleuses ennemies faisaient un bruit terrifiant sur le blindage de notre char. C’était un son métallique, comme si quelqu’un frappait sur une boîte de conserve avec un marteau. Mais ce qui nous a marqués, c’était les cris des soldats qui essayaient d’avancer à pied sous la mitraille… et ceux que nous avons laissés derrière."
— Sergent Robert MacPherson, 6th Canadian Armoured Regiment

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8. « L’enfant et le chocolat » – Un soldat américain dans un village normand

"Après avoir survécu à la plage, nous avons progressé dans les terres, traversant des villages libérés. Dans l’un d’eux, un petit garçon est sorti d’une maison en ruine et nous a regardés avec de grands yeux. Je lui ai tendu une tablette de chocolat militaire. Il a hésité, puis l’a prise avec un sourire timide. À ce moment-là, j’ai compris pourquoi nous nous battions."
— Private John Reynolds, 101st Airborne Division

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9. « Les parachutes accrochés aux arbres » – Un para américain

"Nous avons sauté en pleine nuit sous le feu ennemi. Beaucoup d’entre nous ont atterri dans les marais ou se sont retrouvés accrochés aux arbres. J’ai vu un camarade suspendu à une branche, incapable de se libérer, pendant que des patrouilles allemandes arrivaient. Il a fait le mort en espérant qu’ils ne le voient pas… et ça a marché ! Ils sont passés juste sous lui sans lever les yeux."
— Sergent Bill Tucker, 506th Parachute Infantry Regiment, 101st Airborne

 

Ces anecdotes montrent la confusion, la peur et parfois l’absurdité de la guerre vécues par les soldats allemands durant le Débarquement.

1. L’illusion d’un exercice militaire

Le soldat Friedrich Bauer, posté dans un bunker sur Utah Beach, croyait au départ que les explosions au loin faisaient partie d’un exercice d’artillerie, comme cela s'était déjà produit. Mais en regardant par la fente de tir, il réalisa que la mer était recouverte d’une flotte immense. Il cria à ses camarades : « Ils arrivent ! C’est pour de vrai ! ». La panique s’installa dans le bunker, et certains soldats, incrédules, hésitèrent avant de prendre position. En quelques minutes, leur abri fut secoué par les obus alliés, les communications furent coupées et leur mitrailleuse se retrouva bloquée par des débris. Friedrich, blessé à la jambe, fut capturé dans l’après-midi par des parachutistes américains.

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2. Le sergent et le faux char

Le sergent Wilhelm Krüger, en poste à proximité de Gold Beach, avait participé à la mise en place de chars factices gonflables et de canons en bois pour tromper l’aviation alliée. Lorsqu’il entendit les premiers bombardements, il courut vers une position défensive et, dans la précipitation, s’abrita derrière l’un de ces faux chars. Quelques instants plus tard, une rafale d’obus s’abattit non loin, soufflant la structure en toile du char et révélant la supercherie. Wilhelm s’en sortit indemne mais se rendit compte que les Alliés avaient vu à travers leur ruse. Il dut alors fuir vers l’intérieur des terres en espérant échapper aux assauts.

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3. Le miraculé du bunker effondré

Le caporal Hans Keller, servant dans un bunker à Omaha Beach, survécut miraculeusement à un bombardement naval. Son bunker, supposé impénétrable, fut frappé par un obus qui fit s’effondrer une partie du plafond. Coincé sous les gravats avec seulement une poche d’air, il entendait les explosions au-dessus de lui et les voix américaines se rapprocher. Après plusieurs heures, il fut découvert par des soldats alliés en train de dégager les ruines. Lorsqu’ils le sortirent de là, un Américain lui tendit une cigarette en lui disant en allemand : « T’as eu de la chance, mon vieux ! ».

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4. La peur et la confusion dans la nuit

Dans la nuit du 5 au 6 juin, Erich Meier, une sentinelle de la 91e division allemande près de Sainte-Mère-Église, vit tomber du ciel des centaines de parachutistes alliés. Pris de panique, il tira plusieurs rafales au hasard avant de courir prévenir son commandant. Mais, en courant dans l’obscurité, il trébucha sur un soldat américain déjà au sol. Paniqué, Erich s’attendait à recevoir une balle… Mais l’Américain était lui aussi désorienté et blessé. Ils restèrent quelques secondes à se fixer, avant qu’Erich ne prenne la fuite, abandonnant son fusil sur place.

 

5. L’attente interminable dans le bunker

Le soldat Heinrich Keller, un jeune fantassin de la Wehrmacht de 19 ans, était posté dans un bunker surplombant Omaha Beach. Depuis des jours, les officiers parlaient d’un possible débarquement allié, mais beaucoup pensaient qu’il aurait lieu plus au nord, vers le Pas-de-Calais. Pourtant, ce matin du 6 juin 1944, Heinrich fut réveillé en sursaut par le bruit assourdissant d’explosions. Il se précipita vers l’étroite fente de tir de son bunker et aperçut un spectacle irréel : la mer était noire de navires et d’embarcations pleines de soldats alliés.

Les obus s’abattaient en rafales, soulevant des gerbes de sable et de béton. Heinrich et ses camarades, encore engourdis par le sommeil, tentèrent de s’organiser. Son sergent criait des ordres pour manœuvrer la mitrailleuse, mais la poussière et le bruit rendaient tout confus.

Heinrich se baissa pour ramasser son casque tombé au sol et, à cet instant précis, un obus naval frappa de plein fouet le haut du bunker, arrachant la mitrailleuse et projetant des éclats de béton partout. En état de choc, il resta figé, son casque entre les mains. Lorsqu’il releva la tête, il vit son sergent blessé au sol et comprit que leur position était devenue intenable.

Quelques heures plus tard, après une résistance désespérée, Heinrich et les survivants de son unité furent capturés par des soldats américains. L’un d’eux, en fouillant son uniforme, trouva dans sa poche une lettre non envoyée destinée à sa mère. Malgré la barrière de la langue, l’Américain lui tendit la lettre avec un regard compatissant avant de l’emmener vers l’arrière. Pour Heinrich, ce moment marqua la fin de la guerre bien plus que les explosions et les balles.

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N’oubliez pas de remercier… 

Merci aux trois sergents Guymauve, 

Michel 

et Cathicy pour ce partage