Le Fantôme de l'espace [scantrad]

 

Space Ghost & Dino Boy : 

Les héros oubliés de l’âge d’or télévisuel d’Hanna-Barbera

En 1966, alors que Batman faisait un carton à la télévision et que Marvel remplissait les kiosques de super-héros bariolés, les studios Hanna-Barbera – jusque-là connus pour Yogi l’Ours, Les Pierrafeu ou Scooby-Doo – décident de s’aventurer dans un nouveau territoire : la science-fiction et l’aventure. C’est ainsi qu’apparaît une série étonnante et aujourd’hui culte : Space Ghost and Dino Boy.

Le Fantôme de l’espace, un super-héros cosmique

Conçu par le légendaire Alex Toth, maître du design sobre et efficace, Space Ghost est l’incarnation parfaite du justicier spatial des sixties. 

Costume immaculé, cape jaune flottante, masque noir mystérieux : tout en lui respire le mythe du super-héros. Mais ce n’est pas tout. Grâce à ses bracelets de pouvoir, il peut tirer des rayons destructeurs, créer des champs de force ou encore se rendre invisible. De quoi tenir tête aux pires menaces de la galaxie.

Car dans le vide intersidéral, les périls ne manquent pas. L’univers de Space Ghost est peuplé de tyrans et de monstres avides de domination. On y croise Zorak, l’insectoïde sadique au rire strident, toujours prêt à tendre un piège mortel. 

On y affronte Brak, le pirate de l’espace, brute massive aux plans aussi bruyants que maladroits. 

Et, tapis dans l’ombre des étoiles, surgissent des figures inquiétantes comme Metallus, despote mi-homme mi-machine, 

ou le terrifiant Creature King, capable de contrôler des armées de monstres. 

À chaque mission, le Fantôme de l’espace plonge littéralement dans une nouvelle épreuve, comme un chevalier stellaire affrontant sans relâche les dragons de l’infini.

À bord du Phantom Cruiser, il sillonne les étoiles en compagnie de ses jeunes partenaires Jan et Jace, sans oublier leur singe espiègle, Blip. Leur complicité et leur courage forment le cœur battant d’un feuilleton où l’espace devient terrain d’aventure et de justice.

Dino Boy, l’aventure préhistorique

Mais la série ne se résume pas à ses combats spatiaux. Chaque épisode était accompagné d’un segment consacré à Dino Boy, un jeune rescapé d’un crash d’avion qui se retrouve propulsé dans une vallée perdue, peuplée de dinosaures et de tribus primitives. Sauvé et adopté par Ugh, un homme des cavernes au grand cœur, il apprend à survivre dans ce monde sauvage.

Là où Space Ghost offrait l’évasion cosmique, Dino Boy proposait une plongée dans l’exotisme pulp : combats contre des bêtes préhistoriques, amitié indestructible et exploration d’un univers aussi dangereux que fascinant.

Deux facettes d’une même ambition

Avec Space Ghost and Dino Boy, Hanna-Barbera cherchait à diversifier son catalogue et à rivaliser avec les super-héros des comics. Le résultat ? Une série audacieuse, hybride, qui a marqué les esprits d’une génération.

Et même si Space Ghost a eu droit à une seconde vie improbable dans les années 90 en devenant animateur de talk-show parodique, ces épisodes originaux – tout comme les rares bandes dessinées publiées à l’époque, dont la fameuse collection Gold Key – restent des témoins précieux d’une époque où tout semblait possible dans l’animation télévisée.

En somme, un double programme culte, mélangeant science-fiction et aventure préhistorique, qui mérite aujourd’hui d’être redécouvert par les amateurs de rétro pop culture.

J'avais publié en 2014 (wow !!!! ça date purée) les dessins animés sur l'UFSF

Un épisode ici

Voici le scantrad inédit :

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