Navy - 045 - 050 - 105 - 106 - 107 - 113 - 114 - 116

 

La série de bandes dessinées Navy a été publiée par les éditions Impéria, un éditeur lyonnais de bandes dessinées actif de 1951 à 1986. Voici un aperçu de son histoire :

• Origine et contenu :
• Navy est une revue de petit format (13x18 cm) qui a publié 179 numéros d'avril 1963 à septembre 1970.
• Elle est principalement connue pour ses récits de guerre maritime, principalement d'origine britannique, adaptés de la revue de poche War at Sea Picture Library.
• Les premiers numéros reprenaient d'ailleurs les couvertures de la revue anglaise.
• Comme la revue britannique ne compta que 36 numéros, Impéria confia à son équipe de scénaristes et dessinateurs espagnols le soin de créer de nouveaux récits.  
• Dessinateurs et style graphique :
• La série a présenté des œuvres de divers dessinateurs, notamment :
• Rino Ferrari, qui a réalisé un grand nombre de couvertures.
• Joan Vilajuana.
• Juan Zanotto.
• Victor de la Fuente.
• Hugo Pratt.
• Les couvertures de certains numéros proviennent également de grands noms américains du « pulp cover » comme Rafael De Soto et James Bama.
• Les premiers numéros de la revue avaient une couverture avec un cadre entouré de bandes bleues et blanches symbolisant la mer.
• Il existe des différences de qualités graphiques d'un numéro à l'autre.
• Informations complémentaires :
• La série Navy a été publiée en format de poche, typique des éditions Impéria.
• Il existe une autre revue Navy parue chez Rhodos Presse, à ne pas confondre avec celle des éditions Impéria.
• Les 36 premiers numéros de Navy adaptent (dans le désordre) les 36 numéros de la collection WAR AT SEA PICTURE LIBRARY (parue de février 1962 à juillet 1963).  

 

L’héroïsme de Jack Mantle – HMS Foylebank, 4 juillet 1940

En plein cœur de la bataille d’Angleterre, alors que les cieux britanniques grondent sous les assauts de la Luftwaffe, un jeune marin du nom de Jack Mantle, quartier-maître artilleur sur le navire antiaérien HMS Foylebank, entre dans la légende.

Le 4 juillet 1940, le HMS Foylebank est stationné dans le port de Portland, en Angleterre. Il est midi passé lorsque plus de 20 bombardiers en piqué allemands Ju 87 Stuka fondent sur le navire. L’attaque est soudaine, brutale.

Jack Mantle est à son poste, à la mitrailleuse antiaérienne de 20 mm Oerlikon. 

Dès les premières secondes de l’assaut, il est gravement blessé à la jambe par une explosion. 

Malgré la douleur, il refuse d’abandonner son poste. Il continue de tirer, abattant plusieurs avions ennemis.

Une seconde explosion fracasse la tourelle, brisant plusieurs côtes de Mantle et projetant des éclats dans son dos et son bras. Il est presque incapable de se tenir debout. 

Mais il s’agrippe à son arme, s’appuie contre son affût pour ne pas tomber, et continue de tirer, encore et encore.

Un matelot lui crie depuis le pont :

— « Mantle, tu saignes ! Viens te mettre à l’abri, tu vas mourir ! »

Jack, haletant, répond :

— « Tant que je peux viser… je reste. »

Il tient sa position jusqu’à ce que l’arme soit détruite et qu’il s’effondre, mortellement blessé. Il meurt peu après, à son poste, la main toujours crispée sur la gâchette.

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Hommage

Pour son courage exceptionnel, Jack Mantle devient l’un des rares hommes à recevoir la Victoria Cross à titre posthume pour un acte de bravoure accompli sur le sol britannique durant la Seconde Guerre mondiale.

Son nom est aujourd’hui gravé dans la mémoire de la Royal Navy comme l’un des plus brillants exemples de détermination, de loyauté et d’héroïsme face à l’ennemi.

Navy 045...116 - lien unique 1fichier

N’oubliez pas de remercier… 

Merci à Guymauve et Esad pour ce partage