"Les Aventures du Chevalier Bayard" est une série de bande
dessinée publiée par les éditions Aventures et Voyages dans la
collection Mon Journal.
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Origine : La série est
d'origine européenne (française). Elle a été publiée entre 1964 et 1965.
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Dessinateur : Le dessinateur
principal est Daniel Martin.
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Scénariste : Le scénariste est Jean
Ollivier.mon jour
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Série : La série compte 16
numéros (bien que certaines sources mentionnent 14 ou 18 tomes/albums, le
nombre de fascicules individuels est de 16). Elle fait partie des "petits
formats" très populaires à l'époque.
Le Chaos et la Débâcle
L'hiver de 1503 s'abattait sur le royaume de Naples, et l'armée française, sous le commandement du marquis de Mantoue, était dans une situation désespérée. Épuisées, affamées et minées par la maladie, les troupes françaises tentaient une retraite désordonnée le long du fleuve Garigliano, poursuivies sans relâche par les forces espagnoles du "Grand Capitaine", Gonzalo Fernández de Córdoba. Le moral était au plus bas, et la panique menaçait à chaque instant.
Un pont sur le Garigliano représentait le seul espoir de salut pour l'arrière-garde française, mais c'était aussi le point le plus vulnérable. Si les Espagnols s'en emparaient, la retraite se transformerait en massacre.
Au milieu de cette débâcle, un homme se tenait, le regard perçant et le cœur d'acier : Pierre Terrail, Seigneur de Bayard. Il observait le mouvement des troupes ennemies, voyant l'imminence de l'assaut sur le pont. La situation était critique, mais Bayard ne connaissait pas la peur.
La Décision du Héros
Voyant la panique s'emparer de ses compatriotes et la menace grandissante des Espagnols, Bayard prit une décision audacieuse. Il se tourna vers une poignée de ses fidèles compagnons d'armes, dont l'écuyer Bellabre, son porte-étendard.
« Messieurs, » dit-il d'une voix ferme qui portait malgré le tumulte, « voyez-vous ce pont ? C'est notre salut, mais aussi notre tombe si l'Espagnol le franchit. Nos camarades fuient, et c'est à nous de leur donner le temps. »
Bellabre,
pâle mais résolu, répondit : « Chevalier, votre ordre est notre loi. Mais
sommes-nous assez pour tenir un tel assaut ? Ils sont des centaines ! »
Bayard posa une main sur l'épaule de son écuyer. « Le nombre importe peu quand l'honneur est en jeu. Si nous ne tenons pas, c'est la fin pour tous. J'y vais seul s'il le faut, mais j'espère compter sur votre courage. »
Un petit
groupe, une douzaine de chevaliers tout au plus, se serra autour de lui. Leurs
visages reflétaient la gravité du moment, mais aussi une confiance inébranlable
en leur chef.
Le Lion du Pont
Les Espagnols arrivèrent comme une marée. Bayard, épaulé par ses fidèles, se posta au milieu du pont étroit, son épée dégainée étincelant dans l'air froid. Il était un mur de fer et de volonté.
Un
capitaine espagnol, voyant cette poignée d'hommes bloquer son avance, hurla à
ses troupes : « Chargez ! Écrasez-les ! Qui sont ces fous pour nous défier
ainsi ? »
La première vague s'abattit sur Bayard et ses hommes. Les chocs des armes résonnaient. Bayard, avec une agilité et une force incroyables, parait, frappait, et abattait ses adversaires. Son armure était bientôt constellée d'impacts, mais il tenait bon.
« Ne
fléchissez pas ! » criait-il à ses hommes, la voix rauque. « Pour la France !
Pour l'honneur ! »
Un sergent espagnol s'avança, armé d'une pique. « Rends-toi, Français ! Tu es fou ! »
Bayard
sourit froidement derrière sa visière. « Un gentilhomme français ne se rend pas
quand un pont est à défendre ! Avance si tu l'oses ! » D'un coup puissant, il
rompit la pique de l'Espagnol et le repoussa.
Les assauts se succédaient, ininterrompus. Les corps s'amoncelaient sur le pont. Quelques-uns des hommes de Bayard tombèrent, mais le chevalier, tel un lion blessé, redoublait d'ardeur. Le temps semblait s'étirer. Chaque minute gagnée était une vie de soldat français sauvée plus loin.
Côté
espagnol, la frustration grandissait. « Par tous les saints, qui est ce démon ?
» s'exclama un soldat. « Il tient le pont à lui seul ! »
Le Repos du Guerrier
Les heures passèrent. L'arrière-garde française avait eu le temps de franchir le fleuve et de se mettre en sécurité. Les forces espagnoles, éreintées par leurs vaines tentatives, commençaient à battre en retraite, stupéfaites par l'invincible résistance d'un seul homme.
Ses rares
compagnons survivants le rejoignirent, épuisés mais fiers.
« Nous
avons tenu, Chevalier ! » dit Bellabre, un sourire tremblant aux lèvres.
« Oui, »
répondit Bayard, le regard tourné vers ses camarades en fuite, désormais en
sûreté. « Et le prix en valait la peine. »
Cet acte de bravoure inouïe valut à Bayard une reconnaissance éternelle. Les Espagnols eux-mêmes, admiratifs de son courage, répandirent la nouvelle de son exploit. Dès lors, le nom de Pierre Terrail, Seigneur de Bayard, fut inséparablement lié à l'épithète qui le rendit immortel : le « chevalier sans peur et sans reproche ».
N’oubliez pas de remercier…
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerUn grand merci à Boboscan, Evan, Pascal, Pjp et Lulujojo pour cette série.
Je connaissais son frère Maurice et son p’tit fils (qui doit venir au ParisSG d’ailleurs) mais Bayard j’ai entendu parler de lui à l’école du village et c’est tout.
Bonne journée à tous !!!!
Grand merci à Lulu, Pascal, Pjp, Boboscan, Evan pour ce partage.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
Supprimerben non y'a tout
SupprimerMerci à Pascal, Pjp, Boboscan, Evan et Lulu pour cette rareté.
RépondreSupprimerSuperbe ! Merci à tous pour ces raretés.
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ces raretés( J'en vois très peu)à Pascal, Pjp, Boboscan, Evan et Lulu.
RépondreSupprimerMerci Pascal, Pjp, Boboscan, Evan et Lulujojo pour cette superbe fiche et les 16 Bayard... j'ai vu sur pimpf qu'il y avait eu 3 spécial (blason d'or) avec des histoires du chevalier bayard. Quelqu'un les auraient il pour les partager ? https://www.forumpimpf.net/wikipimpf/index.php?title=Chevalier_Bayard
RépondreSupprimerUn grand merci à Pascal, Pjp, Boboscan , Evan et Lulujojo pour ces inedits
RépondreSupprimerUne découverte pour moi. Grand merci et félicitations pour cette belle fiche.
RépondreSupprimerUn énorme merci à tous pour cette intégrale !
RépondreSupprimerUn tout tout grand merci à Pascal Pjp Boboscan Evan et Lulu pour cette offrande la collection complète et très rare du chevalier Bayard il est l'heure d'enfourner son destrier et d'aller guerroyer 'Montjoie Saint Denis que trépasse si je faiblis'
RépondreSupprimerD'enfourcher pas d'enfourner ducon
SupprimerUn très grand merci à toute l'équipe pour ce beau cadeau.
RépondreSupprimerMerci à tous pour ces bayard.
RépondreSupprimerMerci. Une très belle présentation.
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ces inédits.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe découvre ce site à l'instant et vous remercie pour ces partages très très très... très intéressants. Je vais passer quelques heures à regarder toutes les bonnes bédés en partage.
Peut-on m'informer du film par lequel proviennent toutes les images de présentation ? Merci par avance.
Et encore : merci pour ce partage inestimable !
Pas d'un film, mais création d'images par IA.
SupprimerChapeau Lulu !!
SupprimerL'Histoire racontée par l'oncle Lulu, c'est une madeleine à déguster sans réserve, Merci à toi Lulu.
SupprimerMerci Pascal, Pjp, Boboscan, Evan et Lulujojo
RépondreSupprimerSans peur et sans reproche !!
RépondreSupprimerMerci aux chevaliers Pascal, Pjp, Boboscan, Evan et Lulu
Merci aux preux du jour, Pascal, Pjp, Boboscan et Evan, Merci également à Lulu pour sa page d'Histoire quotidienne.
RépondreSupprimerBonjour et bonne nouvelle semaine à tous. Merci à Pascal, Pjp, Boboscan, Evan et Lulujojo. Une pensée pour Casimir.
RépondreSupprimerFormidable, en plus j'ai lu sur BD Gest que la collection comportait 16 numéros, vous nous offrez la totale donc! Encore un Grand Bravo à toute l'équipe!
RépondreSupprimerMerci infiniment Pascal, Pjp, Boboscan, Evan et Lulujojo.
RépondreSupprimerune collection complète de plus,
RépondreSupprimerbravo...
juste pour info sur le numéro 1,
Supprimeril manque la page 63.
J'ai regardé sur la version d'emule,
c'est pareille il manque la page 63.
A plus...