Édika, c’était l’absurde sans mode d’emploi, la bêtise élevée au rang d’art majeur. Des cases qui débordent, des personnages qui parlent trop, des chutes qui n’arrivent jamais — ou alors par accident. Avec lui, l’humour ne cherchait pas à être malin : il fonçait, dérapait, insistait lourdement, et finissait par devenir génial.
Il a inventé un monde où le non-sens est une logique, où l’échec est un moteur comique, où le mauvais goût est une politesse. On ne “comprend” pas toujours une planche d’Édika : on la subit, on s’y perd, puis on éclate de rire sans trop savoir pourquoi.
Un dessinateur libre, radical, bruyant sur le papier, mais d’une précision folle dans le chaos.
Un immense artisan du rire idiot — le plus difficile à réussir.
Merci pour le vacarme, Édika. 🖤
Pauvre Clarke Gable
RépondreSupprimerRIP
RépondreSupprimerUne pensée pour celui dont on ne lira le décès que dans peu de journaux et pourtant un maitre du 9ᵉ art.
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