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dimanche 23 février 2025

TOUS DES BARBARES

Barbares et Heroic Fantasy :  Une Histoire de Sang et d’Acier  

Tout d'abord qu’est-ce qu’un barbare ?



Le terme barbare vient du grec barbaros, qui désignait autrefois ceux qui ne parlaient pas grec, autrement dit les étrangers. Par extension, il a fini par désigner des peuples considérés comme non civilisés par les Romains, tels que les Goths, Huns, Vandales ou encore les Cimmériens, le peuple fictif dont est issu Conan. Dans l’imaginaire populaire, le barbare est un guerrier sauvage, puissant, souvent en marge des sociétés organisées, préférant la force brute aux intrigues de cour.


Mais tous les récits de barbares ne relèvent pas de l’heroic fantasy. Un personnage comme Attila appartient à l’Histoire, 

tandis que Beowulf est issu d’un poème épique médiéval. 

Ce n’est que plus tard que la fantasy a récupéré ces figures de combattants pour les intégrer dans des mondes fictifs remplis de magie, de monstres et de quêtes épiques.

L’heroic fantasy, sous-genre de la fantasy, se distingue par des récits où un héros solitaire (souvent un barbare, un mercenaire ou un aventurier) affronte des sorciers, des créatures surnaturelles et des rois tyranniques. Contrairement à la high fantasy (Le Seigneur des Anneaux), elle met en scène des personnages plus individualistes, mus par la vengeance, la quête de richesses ou un destin tragique.


L’un des premiers et des plus emblématiques héros de ce genre est Conan le Barbare, imaginé par Robert E. Howard en 1932. Dépeint comme un guerrier rusé et brutal, Conan est un aventurier parcourant un monde hostile, peuplé de dangers surnaturels et d’ennemis manipulateurs. Son succès littéraire a ouvert la voie à de nombreuses adaptations en bande dessinée et en comics.

Avec l’essor des comics dans les années 60-70, il était inévitable que l’heroic fantasy trouve sa place sur le papier glacé. Marvel s’empare du phénomène en adaptant Conan dès 1970 avec Roy Thomas au scénario et Barry Windsor-Smith au dessin. C'est un succès immédiat, ouvrant la voie à d'autres adaptations et créations originales. Marvel poursuit sur cette lancée avec Kull the Conqueror, un autre héros de Howard, ainsi que Red Sonja, l’amazone flamboyante inspirée d’une nouvelle du même auteur.

DC Comics, de son côté, ne reste pas en reste avec Claw the Unconquered, un barbare maudit dont la main droite déformée est cachée sous un gant de métal, 

ou encore Beowulf, Dragon Slayer, revisitant le mythe du héros nordique sous un angle plus fantasy et pulp.Si Conan a marqué le genre, il n’est pas le seul à avoir laissé son empreinte sur les comics. De nombreux autres guerriers se sont taillé une place dans l’histoire de la BD d’heroic fantasy :  

Parmi les nombreux héros de l’heroic fantasy en BD, plusieurs se démarquent par leurs origines et leurs particularités. Kull le Conquérant (1971, Marvel), également issu de l’univers de Robert E. Howard, adopte une approche plus politique et introspective que Conan. Red Sonja (1973, Marvel), inspirée d’un personnage de Howard, incarne une guerrière rousse redoutable, aussi habile à l’épée que son homologue masculin.

D’autres figures originales enrichissent le genre : Dagar l’Invincible (1972, Gold Key) poursuit une quête de vengeance. Arak, Son of Thunder (1981, DC Comics) offre une perspective inédite avec un héros amérindien élevé par des Vikings dans une Europe médiévale empreinte de magie.

Les adaptations de romans ont également leur place, comme Thongor (1973, Marvel) et Brak le Barbare (1973, Marvel), qui prolongent la tradition du guerrier vagabond affrontant dragons et sorcières. Enfin, certaines œuvres, bien qu’inspirées du modèle de Conan, explorent des approches distinctes : Beowulf, Dragon Slayer (1975, DC Comics) revisite le mythe nordique dans une version pulp, tandis que Wulf le Barbare (1975, Atlas Comics) et Brak évoquent un cadre plus classique, parfois éloigné de la pure heroic fantasy.


Au fil des décennies, ces héros en quête de vengeance et de gloire ont prouvé que l’acier et la magie font toujours bon ménage. L’heroic fantasy, sous toutes ses formes, continue de captiver les lecteurs, et tant qu’il y aura des épées à brandir, les barbares ne cesseront de conquérir de nouveaux horizons et si tous les barbares ne sont pas des héros d’heroic fantasy, ils ont en commun une chose : leur refus des chaînes de la civilisation et leur volonté de se frayer un chemin à coups d’épée. Qu’ils soient guerriers solitaires, rois déchus ou aventuriers cyniques, ils restent les symboles d’un monde où seule la force compte.

Je vous propose donc une petite compilation non exhaustive sur le sujet !

Place à l'action au sang et à la violence !






1 commentaire:

Un petit merci et quelques mots font toujours plaisir, alors ne soyez pas timides ^^