BdMagExhumator 2.0 : Collection Éclair comics - 018 - 019 - 021 - Tigre - 009 - 013 - 021b - 042 - 048

mercredi 30 avril 2025

Collection Éclair comics - 018 - 019 - 021 - Tigre - 009 - 013 - 021b - 042 - 048 - Spécial 1065

La collection "Éclair Comics" d'Arédit se caractérise par :

Format : 21,2 x 14,8 cm
Nombre de numéros : 35
Date de parution : Sans date de parution indiquée sur les numéros.
Particularité : Absence de héros récurrents, proposant des récits complets explorant divers genres (western, guerre, aventure...). Certaines histoires sont en bichromie.
Contenu : Reprise d'histoires déjà publiées dans d'autres séries de l'éditeur, telles que "Commando" et "Vigor".

Tigre" était une série de bandes dessinées petit format publiée par l'éditeur français Edi Europ. Spécialisée dans les récits de guerre, cette série a connu une quarantaine de numéros entre 1964 et 1976.

Voici quelques informations sur cette série :

Titre : Tigre
Éditeur : Edi Europ
Genre : Guerre
Format : Petit format (PF)
Période de publication : 1964-1976
Nombre de numéros : 41 (selon Bedetheque) ou 24 (selon Bande Dessinée Info)
Quelques titres de numéros : Morts, mes camarades... ; Héros (Le) ; Lion des braves (Le) ; Folle mission (La) ; Arme secrète (L') ; Convoi du Diable ; Notre ami Hans ; Brebis galeuse (La) ; Trophée de la victoire (Le) ; Tigres du désert (Les).

Il existe également quelques albums et recueils reprenant des histoires de la série "Tigre".

« Jusqu’au dernier tir »

Berlin, 30 avril 1945 – Quartier de Mitte

Les ruines fumaient encore. Des immeubles éventrés, des tramways renversés, des pierres noircies. Dans l’ombre d’un abri de fortune, Hans Krämer, 19 ans, Obergefreiter dans la Volkssturm, serrait un Panzerfaust contre lui comme un talisman.

À ses côtés, le vieux sergent Weber, vétéran de Stalingrad, gardait les yeux fixés sur l’avenue.

Sergent Weber :

— « Ils approchent. Tends l’oreille… Écoute ce cliquetis ? Chenilles russes. Ils arrivent, gamin. »

Hans (nervous) :

— « Vous croyez qu’ils sont combien ? »

Weber :

— « Assez pour transformer Berlin en Kiev 1943. Mais on leur fera payer chaque mètre. »

Un T-34 surgit de la fumée à 200 mètres, suivi de deux autres. La tourelle balayait les ruines à la recherche d’un piège.

Hans (tremblant) :

— « J’ai jamais tiré avec ce truc… »

Weber (calme) :

— « Tu n’auras qu’un seul tir. Attends que le premier soit à 30 mètres. Flanc gauche. Puis tu cours. Moi, je les retiens. »

Hans hocha la tête. Le cœur battant, il s’accroupit derrière les décombres.

Le premier T-34 s’avança lentement… puis vira légèrement.

Weber (chuchotant) :

— « Maintenant ! »

Hans jaillit de sa cachette, épaula le Panzerfaust, visa le flanc… BOUM.

L’arme cracha sa roquette : le blindé fut transpercé, ses chenilles explosèrent. Des flammes jaillirent de la tourelle.

Les deux autres chars soviétiques ripostèrent aussitôt. Le canon d’un T-34 fit feu sur leur position. L’abri vola en éclats.

Hans, sourd, courut vers une bouche de métro.

Derrière lui, le sergent Weber, debout, armait une grenade, ultime défi.

Weber (criant) :

— « Für Deutschland, aber nicht für Hitler ! »

Puis une explosion. Silence. Seul le sifflement des obus remplissait les ruines.

🎖️ Épilogue

Hans fut capturé trois jours plus tard par les Soviétiques. Il survécut à la guerre. Le nom de Weber resta inconnu, comme tant d’autres dans la poussière de Berlin.