RENCONTRES DU 3EME TYPE [SCANTRAD]

 Rencontre du Troisième Type : de Spielberg à Simonson

Une rencontre entre cinéma et bande dessinée

🎬 Le film de 1977 : 

une rencontre au sommet

Réalisé par Steven Spielberg, Close Encounters of the Third Kind (Rencontres du Troisième Type) est sorti en 1977, en pleine effervescence post-Star Wars. Le film adopte une approche radicalement différente : ici, pas de guerre galactique, mais une quête intérieure, un contact pacifique et une montée en tension poétique et mystérieuse.

Acteurs principaux : Richard Dreyfuss : Roy Neary / François Truffaut : Claude Lacombe / Teri Garr : Ronnie Neary / Melinda Dillon : Jillian Guiler / Cary Guffey : Barry Guiler

Synopsis : Richard Dreyfuss y incarne le technicien Roy Neary qui, aux côtés d’autres passants effarés, fait l’expérience d’une rencontre du premier type : ils voient des OVNIs traverser le ciel. A la suite de cet événement extraordinaire, l’inexplicable vision d’une étrange montagne le hante. Découvrir ce qu’elle représente devient une véritable obsession pour lui, au grand désespoir de sa famille. Entre temps, des événements bizarres se produisent à travers le monde. Des agents du gouvernement font une rencontre du deuxième type : des preuves matérielles de l’existence de visiteurs extraterrestres sous la forme d’un avion de combat de la Seconde Guerre mondiale et d’un navire militaire en rade, tous deux disparus des décennies auparavant. Les recherches de Roy sur sa vision le mènent jusqu'à un site isolé où lui et les agents ayant remonté la piste feront une rencontre du troisième type : un contact

Un langage universel

La musique de John Williams joue un rôle central. Les cinq notes sont devenues cultes, symbolisant un langage commun entre l’humain et l’extraterrestre. À travers Roy Neary, Spielberg explore la force de l’obsession créative, quitte à tout perdre pour chercher la vérité.

La BD Marvel Super Special #3 (1978)

Un an après la sortie du film, Marvel Comics publie une adaptation officielle dans son magazine Marvel Super Special #3, scénarisée par Archie Goodwin, dessinée par Walt Simonson et encrée par Klaus Janson. Il s'agit d’un bel objet hybride, entre fidélité et interprétation.

Une adaptation fidèle… mais nécessairement différente

La BD condense l’histoire tout en gardant l’esprit du film. Certaines scènes sont plus explicites,d’autres résumées ou omises. L’émotion passe davantage par la narration interne et le jeu graphique que par les regards et les silences du cinéma. 

Archie Goodwin, éditeur et scénariste : ce qu’il en pense...

Dans le texte final de la BD, Archie Goodwin partage avec franchise les défis de l’adaptation : « Aucun dictionnaire d’onomatopées ne pourra jamais restituer l’effet du son en stéréo Dolby d’un vaisseau spatial planant au-dessus de nos têtes. » « Heureusement, nous avions deux illustrateurs talentueux… Walt Simonson et Klaus Janson, dont les talents ont ajouté une richesse détaillée (bien qu’il n’ait jamais dessiné une étoile de sa vie auparavant). »

Il évoque aussi les choix narratifs :

Ne pas pouvoir utiliser les visages des acteurs

Ajouter des scènes issues du scénario long pour approfondir Roy Neary

Adapter le rythme du film avec une variété de formats de cases

Conclusion : une œuvre miroir

La bande dessinée Rencontres du Troisième Type n’est pas un simple produit dérivé : c’est un travail d’adaptation réfléchi, presque une relecture parallèle. Là où le film joue sur le non-dit, la BD assume une narration explicite. Là où Spielberg filme le silence et l’émotion, Simonson et Goodwin traduisent cela en lignes, cases, et narration intérieure.

Voici en exclusivité mondiale le 

scantrad Garanti 100% Anacho :

LIEN

(dans l'archive le scantrad, la VO US & ESP)