BdMagExhumator 2.0 : M6 Fantastique - 003 Séries ciné saga - 2 - 2016 Séries mania - 019 - (ACE) - 1999 - 026 - (ACE) - 2001 - HS009 - (ACE) - 2000 Starfix - HS 003

vendredi 21 octobre 2022

M6 Fantastique - 003 Séries ciné saga - 2 - 2016 Séries mania - 019 - (ACE) - 1999 - 026 - (ACE) - 2001 - HS009 - (ACE) - 2000 Starfix - HS 003 - Avril 1984

Starfix

Starfix était un magazine de cinéma consacré au cinéma de genre, notamment aux films de science-fiction et d'horreur. Il s'intéressait aussi bien aux productions hollywoodiennes qu'aux films à petit budget ou film d'auteur.

1983 : Les fondateurs de la société d'édition Scherzo Vidéo décident de fonder le magazine Starfix. Ils forment le comité de rédaction, composé entre autres de Christophe Gans, Nicolas Boukhrief, Doug Headline, Frédéric-Albert Lévy, François Cognard… Daniel Bouteiller assurait la documentation iconographique.

C'est en janvier 1983 que paraît le premier numéro du magazine, avec une couverture consacrée à Dark Crystal.

Des cinéastes comme David Cronenberg, Dario Argento, John Carpenter ou Brian De Palma sont les chevaux de bataille du magazine.

Le journal parait régulièrement, mais les recettes publicitaires sont trop faibles par rapport au niveau des ventes insuffisant, et le journal doit stopper sa diffusion, en 1990.

Pendant cette période, Starfix publie également des Hors-série, le premier (1983) étant consacré entièrement à la sortie du film Le Retour du Jedi, et le deuxième (1984) à Gwendoline.

M6 Fantastique

Lien Méga - 003

En 1995, Robin Leproux propulse la collection M6 Ciné-Vidéo chez les marchands de journaux. De quoi scandaliser certains éditeurs de la presse traditionnelle, et pas seulement parce que les présentoirs ne sont pas adaptés. L'offre associe sous blister deux produits : un magazine papier sur l’actualité du 7e Art et la VHS d'un film sorti en salles un an et demi plus tôt. M6 se paie l'audace d'une campagne de publicité sur... M6 avant que le film ne soit diffusé sur Canal » ! Osé ! Handicap : les éditeurs vidéo hésitent à confier un de leurs titres de peur du boycott des autres réseaux de distribution !

Autre audace commerciale : la Six diffuse des spots de pubs en faveur de la presse à la télé, ce qui est à l'époque illégal à l'instar de la publicité pour les films en salles. « Un seul éditeur de films accepte. Home Vidéo chez Gaumont Columbia TriStar raconte Robin Leproux. Pour le premier numéro de M6 Ciné-Vidéo. Thierry Rogisler me cède un bon film d’action : Dans la ligné de mire, avec Clint Eastwood. » Et côté presse. M6 Interactions ne lésine pas : le magazine vendu avec le film égale en pagination le mensuel spécialisé Première. Faute de connaître le « réglage », autrement dit le nombre d'exemplaires à mettre en place pour éviter un bouillon ruineux, le jeune téméraire achète 250 000 vidéos pour... 5 millions de francs. Il réserve 3 millions d'espaces publicitaires sur M6. On risque gros, mais l'on cherche à créer un nouveau marché. Bilan : 180 000 exemplaires se vendent au prix attrayant de 79 F - au lieu de 160 F la K7 vidéo d'un film récent. Beau début, mais 70 000 « retours » (invendus) remisés dans la cave de M6... « A cause des retours, on n'a pas gagné d'argent avec le numéro 1 de la collection, mais on a créé un marché, sourit Leproux. J'ai ensuite fabriqué 180 000 exemplaires du numéro 2 de M6 Ciné-Vidéo, et j'en ai vendu 150 000. C’est devenu une mine d'or ! »

Le manager créatif a la main, il la garde. Il rencontre tous les éditeurs de vidéo. Pour bloquer TF1 qui truste elle aussi le filon avec ses K7 vidéo, il réserve les plus gros titres. Surenchère face à la Une. Jusqu'au... Titanic que la chaîne leader achète une fortune pour le diffuser sur son antenne six mois plus tard. La marque M6 en kiosque à prix cassé fera des petits : le bimestriel M6Fantastique, les trimestriels M6 Dance, M6 Multimédia ou M6 Kid, Classe mannequin, Graines de star, Dance Machine, les produits dérivés des émissions se multiplient.

Séries Mania