Édika, c’était l’absurde sans mode d’emploi, la bêtise élevée au rang d’art majeur. Des cases qui débordent, des personnages qui parlent trop, des chutes qui n’arrivent jamais — ou alors par accident. Avec lui, l’humour ne cherchait pas à être malin : il fonçait, dérapait, insistait lourdement, et finissait par devenir génial.
Il a inventé un monde où le non-sens est une logique, où l’échec est un moteur comique, où le mauvais goût est une politesse. On ne “comprend” pas toujours une planche d’Édika : on la subit, on s’y perd, puis on éclate de rire sans trop savoir pourquoi.
Un dessinateur libre, radical, bruyant sur le papier, mais d’une précision folle dans le chaos.
Un immense artisan du rire idiot — le plus difficile à réussir.
Merci pour le vacarme, Édika. 🖤
Pauvre Clarke Gable
RépondreSupprimerRIP
RépondreSupprimerUne pensée pour celui dont on ne lira le décès que dans peu de journaux et pourtant un maitre du 9ᵉ art.
RépondreSupprimerC'etait mon auteur de bd comique prefere. Je l'ai rencontre une fois au festival d'angouleme en 2002.
RépondreSupprimerIl nous manquera.
Fluide Glacial et Psikopat lui doivent beaucoup. Edouard Careli ton humour déjanté manquera énormément dans ce monde qui devient de plus en plus fou.
RépondreSupprimerUne grande perte de plus au triste PANTHEON des disparitions.SAD.RF.
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