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lundi 22 décembre 2025

Rapaces - 202 - 203 - 204 - 211 - 213 - 215 - 216 - 217 - 218

 


La bande dessinée "Rapaces" des éditions Impéria est un titre emblématique du petit format de guerre, particulièrement axé sur l'aviation. Il ne faut pas la confondre avec la série "Rapaces" de Dargaud, qui est une BD fantastique pour adolescents/adultes.

Voici les informations détaillées concernant la BD "Rapaces" des éditions Impéria :

·         Origine : Les éditions Impéria étaient un éditeur lyonnais de bande dessinée, actif de 1951 à 1986, et l'un des plus importants éditeurs français de petits formats. La série "Rapaces" est majoritairement construite à partir de récits de guerre d'origine anglaise, notamment de "AIR ACE PICTURE LIBRARY", complétés par d'autres récits.

·         Dessinateurs : Le matériel d'origine étant souvent anglais, les dessinateurs peuvent varier. Cependant, pour les couvertures et certaines planches, on retrouve des artistes comme l'Italien Rino Ferrari, l'Espagnol Juan Vilajoana, ou encore Félix Molinari. Le contenu intérieur est souvent l'œuvre d'un "Collectif" de dessinateurs, comme c'était fréquent pour les petits formats.

·         Nombre de numéros : La série "Rapaces" des éditions Impéria a connu une longue existence avec un nombre considérable de numéros. Une collection complète est souvent mentionnée comme comportant 425 numéros.

·         Date de publication : La série a débuté au début des années 1960. Les premiers numéros datent notamment de 1961. La publication s'est étendue sur plusieurs décennies, avec des numéros parus jusqu'en 1985 (comme le Rapaces n°414).

·         Genre et Contenu : C'est une bande dessinée de guerre, spécifiquement centrée sur les exploits de pilotes de la Seconde Guerre Mondiale et l'aviation en général. On y retrouve des récits complets de guerre, mais aussi parfois des éléments policiers. La série a également inclus des sous-séries comme "Commando des Renards", "Le plus grand trésor", "Rex Royal", "Sergent Rock (Imperia)", ou "Stormy Gale".

L'As des As et le Ciel de l'Ardenne

Pendant la Bataille des Ardennes, l'hiver 1944-1945 fut d'une rigueur exceptionnelle. Des cieux bas, une visibilité presque nulle et des chutes de neige incessantes clouaient au sol une grande partie de l'aviation alliée. C'était une aubaine pour les Allemands qui, profitant de cette couverture, lançaient leur dernière grande offensive.



Cependant, il y avait un pilote qui semblait défier les éléments : le Lieutenant-Colonel Francis Gabreski, un as américain d'origine polonaise, pilote de P-47 Thunderbolt. Il allait devenir l'un des plus grands as américains de la Seconde Guerre mondiale avec 28 victoires aériennes.









Gabreski était basé avec son escadrille, le 61st Fighter Squadron du 56th Fighter Group, sur un aérodrome sommairement aménagé en Belgique. Jour après jour, l'ordre était souvent le même : "Mission annulée à cause du mauvais temps." Mais Gabreski, impatient de combattre et conscient de l'urgence de la situation au sol où les troupes alliées reculaient sous la pression allemande, ne l'entendait pas de cette oreille.







Un jour particulièrement sombre et couvert, alors que tous les autres avions étaient parqués, Gabreski, avec son calme légendaire, a décidé de tenter une sortie. Ses subordonnés étaient perplexes. Un mécanicien, les mains gantées de graisse, désigna le ciel.

"Gabby, vous ne voyez pas le mur blanc là-haut ?" dit-il, incrédule. "On ne voit pas à cent mètres !"

Gabreski enfila son casque et son masque à oxygène. "Le mur s'ouvrira, John." Il fit un clin d'œil. "Quelqu'un doit aller leur montrer qu'on est toujours là."




Ignorant les avertissements, Gabreski a décollé, s'enfonçant dans les nuages épais. Il utilisait son entraînement et son intuition pour naviguer dans ce brouillard glacé, cherchant la moindre éclaircie. Contre toute attente, après un vol périlleux au-dessus des Ardennes enneigées, il a repéré une petite ouverture dans la couche nuageuse. En dessous, des véhicules allemands progressaient sur une route couverte de neige.







Sur la route, un jeune soldat allemand, frigorifié, tentait de réchauffer ses mains. "Enfin un peu de répit avec ce temps !" dit-il à son camarade. "Pas un seul avion allié à l'horizon depuis des jours."

Son camarade, un vétéran plus âgé et plus cynique, secoua la tête. "Ne te réjouis pas trop vite, Schmidt. Quand le ciel s'éclaircit, ils sont comme des mouches. Mais pour l'instant, c'est notre chance."







À peine ces mots furent-ils prononcés qu'un grondement lointain, inhabituel dans ce silence blanc, commença à se faire entendre. Il grandit rapidement, et soudain, un P-47 surgit des nuages comme un diable sorti de sa boîte.











"MEIN GOTT ! UN P-47 ! D'OÙ SORT-IL ?!" cria le jeune soldat, la voix étranglée par la panique.

Les mitrailleuses du Thunderbolt crachèrent le feu. Des tirs traçants déchiraient l'air, frappant les camions et les half-tracks. Des explosions retentirent. La confusion était totale.

"À COUVERT ! FUYEZ !" hurlait le vétéran, tentant d'organiser une riposte désespérée alors que le chaos s'emparait de la colonne.






Gabreski effectua plusieurs passes, mitraillant et roquetant les colonnes ennemies, semant la confusion et infligeant des pertes significatives. Ses actions, isolées mais audacieuses, ont contribué à ralentir l'avancée allemande dans ce secteur.


Après avoir épuisé ses munitions, il a réussi à retrouver son chemin à travers le chaos météorologique, atterrissant sur sa base dans des conditions toujours aussi exécrables. Ses coéquipiers l'ont accueilli avec un mélange de soulagement et d'admiration.


Le mécanicien John se précipita vers lui, l'aidant à sortir du cockpit. "Gabby, je n'y crois pas ! Vous êtes fou ! Comment avez-vous fait ?"

Gabreski retira son masque, un sourire fatigué mais satisfait aux lèvres. "J'ai juste trouvé un trou. Un très petit trou, John." Il regarda le ciel toujours aussi maussade. "Mais c'était suffisant."


Cette anecdote illustre le rôle crucial de l'aviation alliée dans la Bataille des Ardennes, même sous un ciel hostile. Lorsque la météo s'améliora finalement, l'aviation put lancer des attaques massives qui brisèrent l'élan allemand. Mais des pilotes comme Gabreski, par leur audace et leur détermination, ont montré qu'il était parfois possible de défier l'impossible, même lorsque le ciel semblait s'être allié à l'ennemi.













N’oubliez pas de remercier… 

Merci à Guymauve pour ce partage




16 commentaires:

  1. Merci Guymauve et Lulu. Toujours un plaisir de lire la fiche.

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  2. Merci beaucoup à Guymauve et Lulujojo.

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  3. J'adore cette série mais j'ai seulement 230 numéros. C'est un beau cadeau. Merci Guymauve.

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  4. Un grand merci à Guymauve et Lulujojo pour ces nouveaux inedits

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  5. Merci à Guymauve & Lulu... La liste :
    https://fromsmash.com/m0GNQ1QZY--ct

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  6. Merci pour cette très belle fiche.

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  7. Lulu est un As de la fiche !!
    Merci à Guymauve

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  8. Merci Guymauve et Lulu.Superbe fiche de présentation, comme à chaque fois :)

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  9. Bonjour. Merci Guymauve et Lulujojo. Bonne semaine à toutes et tous.

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  10. Merci beaucoup Guymauve et Lulujojo pour ces nouveauxN°

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Un petit merci et quelques mots font toujours plaisir, alors ne soyez pas timides ^^