SPACE GORDON

 

Space Gordon – Les Sept périls de Corvus

En 1993, les éditions Lefrancq réunissent deux grands noms : Raoul Giordan, dessinateur emblématique des grandes fresques de SF populaire, et André-Paul Duchâteau, scénariste infatigable, maître du polar et du récit d’aventure. Ensemble, ils signent un album unique : Les Sept périls de Corvus.

Les Sept périls : un space-opera classique

La mission est simple : sur la planète Corvus, un tyran galactique impose sa loi. Pour l’arrêter, le justicier Space Gordon et sa partenaire Orna devront franchir sept épreuves dignes des meilleurs serials d’antan. Action, pièges et monstres cosmiques s’enchaînent dans une intrigue efficace, rythmée comme un jeu d’aventure.

Giordan déploie tout son savoir-faire graphique : cités futuristes, machines baroques, couleurs éclatantes… Un univers volontairement rétro qui fleure bon l’âge d’or de la SF. Duchâteau, lui, déroule une narration solide, sans chercher l’originalité mais en misant sur le plaisir du classique. Resté sans suite, l’album est surtout à retenir comme la dernière œuvre BD de Raoul Giordan, une curiosité patrimoniale pour amateurs de space-opera et de nostalgie graphique.

Les Sept périls de Corvus n’est pas une révolution, mais un hommage vibrant à la science-fiction d’hier, porté par deux figures majeures. Une lecture qui vaut autant pour son charme vintage que pour ce qu’elle représente : le dernier voyage dessiné de Raoul Giordan.

Sur la planète Corvus se dresse le Château de Gal Corvus, ennemi redoutable et redoute du gouvernement terrien. Le justicier de l'espace, Space Gordon, aidé de sa collaboratrice Orna, a reçu l'ordre d'éliminer le dictateur qui organise dans son château des fêtes somptueuses, rehaussées d'attractions inventées par son bouffon, Link le robot. Pour parvenir jusqu'à Corvus, Space Gordon et Orna doivent affronter les Sept Périls et en triompher. Il leur faut d'abord se battre contre les cyclopes qui occupaient la planète avant l'arrivée de Corvus, qui les a chassés de leurs territoires. Puis au jardin des Monstres, les justiciers se trouvent aux prises avec d'horribles et cruelles bêtes sauvages sorties d'un cauchemar...

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Merci au scanneur / retoucheur d'origine