BdMagExhumator 2.0 : Aigle Noir (Vedette T.V.) - 027 - Audax (3e Série-Arédit) - 001 Bonanza (Collection TV-Sagédition) - 002 - Davy Crockett - (S.P.E)- 012 - Le Petit Sheriff (Série 1) - 003 - 004 - 005 - Mexico kid (S.P.E) - 002 - Ouragan (2e Série) - 007 - 016 Pecos Bill (Série 1 - année 2) - 010 - 001 - 012 - Pschitt Aventures (N.M.P.P.) - 005 - Zorro (Éd Page Blanche) - 002

samedi 4 octobre 2025

Aigle Noir (Vedette T.V.) - 027 - Audax (3e Série-Arédit) - 001 Bonanza (Collection TV-Sagédition) - 002 - Davy Crockett - (S.P.E)- 012 - Le Petit Sheriff (Série 1) - 003 - 004 - 005 - Mexico kid (S.P.E) - 002 - Ouragan (2e Série) - 007 - 016 Pecos Bill (Série 1 - année 2) - 010 - 001 - 012 - Pschitt Aventures (N.M.P.P.) - 005 - Zorro (Éd Page Blanche) - 002 - 004

Fort Alamo, l'Aube Fatidique du 6 Mars 1836

La nuit du 5 au 6 mars avait été inhabituellement calme, un silence trompeur après les bombardements incessants des jours précédents. Les défenseurs texans, exténués, avaient enfin pu bénéficier de quelques heures de repos ininterrompu, un répit que le général Santa Anna avait délibérément orchestré pour les épuiser davantage et les prendre par surprise.

Aux alentours de 5 heures du matin, dans l'obscurité pré-aube, le silence fut brisé. Non pas par des tirs de canon, mais par les murmures et le bruit de milliers de pas. L'armée mexicaine, forte de plus de 2 000 hommes, s'avançait en quatre colonnes distinctes vers les murs d'Alamo.

Les Premiers Assauts

Le premier signal d'alarme fut donné par un jeune soldat texan, John Baugh, qui aperçut les silhouettes sombres s'approcher. « Alerte ! Les Mexicains ! » cria-t-il, sa voix portant à travers le fort.

Le colonel William Barret Travis, réveillé en sursaut, se précipita vers le mur nord, son épée à la main. « Aux postes ! Pour le Texas, mes braves ! » ordonna-t-il, sa voix retentissant dans le chaos naissant.

Les défenseurs, à peine sortis de leur sommeil, se mirent en position. Les fusils crépitèrent, les canons tirèrent à bout portant, fauchant les premières vagues d'assaillants. Les Mexicains, sous un feu nourri, reculèrent, laissant des centaines de morts et de blessés.

Un officier mexicain, le colonel Juan Morales, s'écria, frustré : « Avancez, soldats ! N'ayez pas peur de ces quelques rebelles ! »

La Résistance Héroïque

Le deuxième assaut fut tout aussi violent. Les Mexicains tentèrent de nouveau de grimper aux murs, utilisant des échelles de fortune. Les Texans, manquant de meurtrières, devaient s'exposer dangereusement pour tirer.

Davy Crockett, posté près de la palissade au sud, maniait son fusil avec une précision mortelle. « Encore un de moins ! » lança-t-il à ses compagnons, essuyant la sueur de son front. « Ils en ont encore beaucoup, mais nous avons encore des balles ! »

Pendant ce temps, dans la chapelle, Jim Bowie, fiévreux et cloué au lit, entendait le vacarme. Il avait deux pistolets à portée de main. « Qu'ils viennent ! » murmura-t-il, le visage pâle mais les yeux ardents.

La Chute des Murs et le Combat au Corps à Corps

Le troisième assaut fut décisif. Les colonnes mexicaines convergèrent, et malgré les pertes, leur nombre finit par l'emporter. Le mur nord, le plus faible, fut finalement percé. Les soldats mexicains déferlèrent dans la cour.

Travis, toujours sur le mur nord, se battit avec acharnement, mais il fut l'un des premiers à tomber, touché par une balle à la tête.

« Le Colonel est tombé ! » cria un soldat texan, la voix empreinte de désespoir.

Le combat se transforma en une mêlée sanglante. Les défenseurs, acculés, se retirèrent dans les bâtiments, se battant pièce par pièce.

Dans la chapelle, les soldats mexicains firent irruption. Bowie, incapable de se défendre pleinement, fut achevé sur son lit, ses pistolets vides à ses côtés.

Davy Crockett et ses hommes furent les derniers à résister, retranchés dans les baraquements. Ils se battirent avec des couteaux, des poings, tout ce qu'ils pouvaient trouver.

« Nous ne nous rendrons jamais ! » cria Crockett, avant d'être submergé par le nombre et finalement tué.

En moins de 90 minutes, la bataille était terminée. Tous les défenseurs texans, environ 189 hommes, avaient été tués. Santa Anna avait remporté une victoire militaire, mais le sacrifice d'Alamo devint un puissant symbole de résistance, un cri de ralliement qui galvanisa les forces texanes et mena à leur victoire décisive à la bataille de San Jacinto quelques semaines plus tard.