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vendredi 14 mai 2021

Défi (compilation des séries éditées sur BDMag 01)



Défi est une revue de bandes dessinées en petit format parue chez l'éditeur Edi-Europ ( 1 à 29 ), à la SNEC ( 30 à 42 ) et à la SEPP ( 43 à 64 ). 64 numéros de février 1967 à décembre 1976 au format de parution 13 * 18 cm. En majorité des récits de guerre.

Défi - 008 - Les rangers attaquent

Le 2ème bataillon a été formé le 1er Avril 194au camp Forrest, Tennessee avec le 5e bataillon de Rangers US. Les deux bataillons ont été officiellement activés en Septembre 1943 et embarqués pour la Grande-Bretagne où ils se sont préparés pour l'opération Overlord.


Défi - 006
                  
Escalade de la falaise par les Rangers à l'aide de cordes et d'échelles.


2ème bataillon de Rangers en approche de la pointe du Hoc
Le 6 Juin 1944, les compagnies Dog, Easy et Fox, commandées par le Colonel James Rudder débarquent à la pointe du Hoc. A mi-distance entre Omaha Beach et Utah Beach, la Pointe du Hoc domine la mer de sa falaise verticale. Elle est couronnée par une batterie (partiellement sous abri bétonné mais encore en construction en juin 1944) installée par les Allemands : à six kilomètres à l'ouest d'Omaha, six obusiers de 155 mm de fabrication française (155 mm G.P.F. mle 1917) et datant de la Première Guerre mondiale sont installés sur un plateau qui se termine lui-même abruptement en falaises rocheuses de 25 à 30 mètres de haut.

Prise de la position allemande


Le matin du 8 juin ils seront relevés par les soldats 

du 5 ème Bataillon Rangers et des soldats 

de 116ème Reg Inf.

Pendant l'attaque, 225 hommes ont escaladé les falaises. De terribles heures commencèrent alors pour les hommes de Rudder. Encerclés sur la Pointe du Hoc, privés de renforts et soumis à de 
fortes contre-attaques allemandes venant de toutes parts, ils ne furent délivrés que le 8 juin, vers midi, par des troupes progressant depuis Omaha.
Sur les 225 Rangers engagés dans cette folle aventure, seuls 90 étaient encore en état de se battre. Près de 80 de leurs camarades avaient laissé leur vie sur ce petit coin de terre normande.
 Les compagnies Able, Baker et Charlie débarquées avec le 5e bataillon de Rangers US, combattent aux cotés de la 1re et de la 29e Division d'infanterie sur Omaha Beach. Elles subirent de lourdes pertes, mais purent encore accomplir leurs objectifs du jour J. Après la pointe du Hoc et Omaha beach, ils ont gardé des prisonniers allemands à Valognes, et les escortèrent vers Utah Beach.
Après la percée d'Avranches, ils prirent la route de la Bretagne vers la mi-Août, ils y combattront jusqu'au 18 Septembre et participeront à la libération de BREST.
Après la Bretagne, les Rangers prirent  part à la dure et longue bataille de la forêt de Hürtgen en Allemagne, près de la frontière Belge, du 19 septembre au 3 Novembre 1944. Du 1er Décembre au 10, toujours dans cette forêt, ils se battent sur la colline 400, une hauteur stratégique de cette bataille.
Guerre d'hiver du 11 Décembre au 4 Février.
Après la Ruhr et le Rhin du 5 Février au 26 mars.
Ils finiront la guerre en Tchécoslovaquie.



Défi - 012 - Chasse au V1


Défi - 012
Vergeltungswaffe V1

Le V1 (de l'allemand Vergeltungswaffe : « arme de représailles ») est une bombe volante et le premier missile de croisière de l'histoire de l'aéronautique. Utilisée durant la Seconde Guerre mondiale, du 13 juin 1944 au 29 mars 1945 par l'Allemagne nazie contre le Royaume-Uni, puis également contre la Belgique (pendant l'hiver 1944-1945), le V1 est remplacé plus tard par le V2.
Le but du V1 et plus tard du V2, n'est pas tant de causer des dégâts à l'armée britannique que de saper le moral des insulaires, de ralentir leur production industrielle et de se venger des bombardements alliés. Ces armes ne réussirent pas à briser la volonté britannique de résister.
Tempest modifiant la trajectoire d'un V1
en soulevant l'aile de la bombe volante
Les chasseurs les plus efficaces sont les Hawker Tempest, avec 638 engins abattus ; puis les Mosquitos, avec 428 ; les Spitfires, 303 ; les P-51 Mustangs, 232 et les Meteors à réaction (encore au stade expérimental à ce moment-là), 13 ou 14.
La centrale inertielle du V1 ne pouvant corriger des erreurs que de quelques degrés de roulis sur sa trajectoire originelle, des aviateurs sous la direction de la RAF, mirent au point une méthode pour les faire dévier de leur course : l'avion volant à la même vitesse que le V1, le pilote se place à côté de lui et soulève l'extrémité de son aile sous celle du V1. Les ailes ne se touchent pas, mais l'air entre les deux ailes étant comprimé, une force est exercée sur le V1, qui est dévié de sa trajectoire. L'utilisation de cette méthode spectaculaire — mais dangereuse — est attestée dans au moins trois cas. Aussi dangereuse que soit cette action, suivre un V1 et tirer sur lui était encore plus dangereux. Car ainsi, à presque 650 km à l'heure, il est très difficile d'éviter les effets de l'explosion de la bombe volante.

Defi - 002 - Le renégat


Défi - 013 - Le Goût du sang

                                                                                      Correspondant de guerre: Robert Capa
Défi - 013
Robert Capa et Ernest Hemingway
avec leur conducteur Olin L.Tompkins


 Le 6 juin 1944, Robert CAPA est le seul photographe (travaillant pour Life) présent lors du débarquement allié en Normandie, sur la plage d’Omaha Beach, dans le secteur désigné "Easy Red" face à Colleville-sur-Mer. Pendant plus de 6 heures, sous les obus et entre les balles, il photographie la guerre d'au plus près. Aux côtés des soldats, il prend 119 photos. Malheureusement, un laborantin de Life, pressé par le temps (les photos sont arrivées juste avant le bouclage), ferme dans sa hâte la porte de l’appareil de séchage. L’émulsion des pellicules fond. Au final, il ne restera que 11 photos à peu près acceptables, mais plutôt floues.

L’une des photos les plus marquantes prises par Capa, le jour J, est celle d’un soldat allié qui, à peine sorti de sa barge de débarquement, tente par tous les moyens de rester hors de l’eau alors que le poids de son arme le gêne, ou bien de manière plus plausible, le GI a choisi de rester au ras de l'eau pour s'exposer le moins possible aux tirs ennemis, la plage d'Omaha, la plus meurtrière du jour J, ayant ensuite été surnommée " Omaha la sanglante " (" Bloody Omaha ").  


Entouré par les projectiles, et bientôt par les cadavres, Robert Capa trouve refuge derrière l'un des pieux d'acier de la défense nazie. Ainsi adossé, il photographie les combattants américains alourdis par leur équipement, qui tentent péniblement, parfois vainement, de maintenir la tête au-dessus de la surface de l'eau.


Abandonnant finalement son pieu d'acier, le photoreporter s'abrite derrière un tank amphibie. Capa abandonne ensuite son imperméable Burberry, qui pèse une tonne. Il rejoint la plage en se plaçant dans le sillage de deux militaires. Tente brièvement de creuser un trou avec une pelle. Tremble tellement qu'il n'arrive plus à changer de pellicule. Fait marche arrière, s'engouffre dans un bateau dans lequel un obus fait exploser les gilets de sauvetage. C'est à bord de cette barge, en fin de compte, que le photographe épuisé est ramené vers l'USS Chase. Il fait partie des 10% qui ressortent indemnes de la première vague d'assaut sur Omaha la sanglante.




Défi - 028 - Les yeux fermés


Défi - 028


Forces en présence :
Alliés : 160 000 hommes, 600 chars, 1800 canons ;
Axe : 365 000 Italiens, 40 000 Allemands.

Débarquement anglo-saxon en Sicile

Dans l'ensemble, les Alliés débarquèrent sans rencontrer de résistance. Inexpérimentés et gênés par la tempête, les US débarquèrent dans des secteurs parfois imprévus ou disséminés.  Heureusement, la faible valeur militaire des divisions côtières italiennes évita un véritable massacre dans le camp US

Soldats britanniques en Sicile traversant le village de Pachino

Les Britanniques attaquèrent dans le secteur de Pachino et s'emparèrent rapidement de leurs objectifs, entrant dans Syracuse à la tombée de la nuit. Pour leur part, les Américains saisirent des aérodromes voisins du secteur de Gela.  La division italienne Livorno lança une contre-attaque inefficace dans la région.

PzKpfw V Panther colonne de la Panzer Division Hermann Göring

Grenadiers de la Division Herman Goering passant à coté d'un Elephant Tank Destroyer détruit.

Le 10 juillet vers midi, la division blindée Hermann Goering, autrement plus combative, attaqua la zone de débarquement US et, contournant plusieurs points d'appui, fut sur le point de rejeter les Américains à la mer.  Finalement, la contre-attaque échoua pour diverses raisons : un manque d'expérience d'une partie des effectifs allemands, un bon nombre de chars en mauvais état, la présence d'oliveraies en terrasses empêchant une bonne progression des blindés. Au centre toutefois, disposant d'effectifs limités, Patton dut engager des renforts envoyés par avion à  partir de la Tunisie.  Le 11 juillet, appuyée par la division Livorno, la division Hermann Goering revint à l'assaut. Les Italiens furent presque immédiatement repoussés par le feu de l'artillerie navale. L'assaut allemand, mené de 6H00 à midi fut très sérieux et ne put être contenu qu'à 1800 m du littoral.  Finalement, les Allemands, ayant perdu 16 blindés, durent renoncer.

Soldats britanniques entrant dans Catane sous les applaudissements de soldats italiens

Occupant Syracuse, les Britanniques progressèrent vers Catane.  En route, de violents combats se déroulèrent autour du pont de Primosole.  Utilisant efficacement le terrain, les Allemands bloquèrent les Britanniques devant la ville. Libéré de l'essentiel de la pression allemande, Patton passa à l'assaut le 19 juillet.  Le 22, il s'empara de Palerme. Les armées alliées convergèrent ensuite vers Messine, les Américains par l'intérieur de l'île, les Britanniques par la côte. Catane tomba le 5 août et les Américains entrèrent dans Messine le 17. 
Au cours de la deuxième semaine d'août 1943, des dizaines de milliers de soldats germano-italiens
purent évacuer la Sicile en toute tranquillité

Ayant résisté farouchement pendant un mois, les Allemands réussirent à évacuer l'essentiel de leurs forces vers l'Italie continentale. Pour les Alliés, la conquête de la Sicile s'avéra être une difficile transition entre la campagne d’Afrique du Nord et celle d'Europe.

Bilan :
Pour les Allemands, le combat retardateur s'acheva sans trop de dégâts, soit 37.000 hommes perdus, l'essentiel de leurs troupes et du matériel étant évacués entre le 11 et le 17 août (soit près de 60000 combattants sauvés). Les Italiens perdirent, quant à eux, en Sicile, 130000 combattants, généralement faits prisonniers. Les Alliés eurent pour leur part 23934 tués ou blessés.

Je vous propose Défi n°14-26

Lien: Défi - 014

 


De l'Ouest souffle une violente tempête sur la Manche. De hautes vagues déferlent contre les murs massifs de la position de DCA et le môle voisin., mais les sentinelles, imperturbables, montent la garde. Elles reconnaissent et signalent tout avion ennemi qui tente de s'approcher.
Une forteresse de DCA dans la Manche.

Ouvrage admirable en acier et béton et pourtant ce n’est qu’une minuscule partie de la puissante muraille de défense qui va de la Mer du Nord jusqu’au Golfe de Gascogne.

PK. Reportage photographique du correspondant de guerre Kreutzer.

La muraille de l’Atlantique, ce gigantesque rempart d’acier et de béton, qu’avec l’aide des armées d’ouvriers de l’organisation Todt le génie des constructeurs de fortifications a su créer dans le plus bref délai, montre que, dans cette guerre, la réalité dépasse parfois les conceptions  
La muraille de l'Atlantique, ce gigantesque rempart d’acier et de béton, qu'avec l'aide des armées d’ouvriers de l'organisation Todt le génie des constructeurs de fortifications a su créer dans le plus bref délai, montre que, dans cette guerre, la réalité dépasse parfois les conceptions même les plus hardies de l'imagination. On dirait que des Titans ont, de leurs mains puissantes, construit cette énorme muraille de protection qui s'étend sur une longueur de 2700 kilomètres et comprend une chaîne ininterrompue de forteresses allant des rives de la Mer du Nord au Golfe de Gascogne. Il suffit de montrer une petite partie de ce système de positions défensives modernes pour fournir un exemple de la grandeur et de la puissance du bouclier dressé en avant de l'Europe occidentale. Notre reportage photographique montre une position de DCA dans la Manche, forteresse menaçante et qui, pourtant, n'est qu'un ouvrage avancé du rempart le plus prodigieux de tous les pays et de tous les temps.
La garnison du fortin, entouré de toute part par la mer menaçante, mène une existence de Robinson moderne. Un cargo vient d’arriver de la côte, apportant un chargement important pour la forteresse. -À tout moment l'alerte peut retentir et appeler les hommes à leurs pièces pour envoyer une effroyable grêle de mitraille contre les avions qui attaquent.


Ci-dessus à gauche: Les rampes qui donnent accès au « château-fort » sont protégées, en outre, contre toute attaque, par un fort lacis de barbelés, des barrages de mines entourent à longue distance la forteresse. Un coup de main coûterait cher à l’ennemi.


Ci-dessus à droite: Un escalier étroit, taillé dans le roc, mène à la plate-forme de la forteresse. Les marches en semblent rongées par le temps, comme celles d’un vieux château-fort du moyen-âge. Mais ici la dure réalité ne laisse aucune place à l’idylle et aux rêveries romantiques. Derrière les hautes murailles de béton, la mort et la perdition attendent l’agresseur.

A gauche: Regards et canons sont dirigés vers l’ennemi. En cas de danger, l’énorme bloc de béton, solidement posé dans la Manche, cracherait feu et mitraille. Bombardiers ou chasseurs ennemis reçoivent un salut mortel des pièces de tout calibre, échantillon des surprises désagréables que réserve l’Allemagne à l’adversaire tout le long de la côte qui fait face à l’Angleterre.





Les puissants murs de béton surgissent de la mer. Quelle somme de travail a coûté ce bloc de béton qui barre le passage à l’ennemi, loin devant la côte de la Manche! Et encore n’est-ce qu’un maillon dans la chaîne d’ouvrages fortifiés qui s’étend le long des côtes de l’Atlantique et de la Manche sur une longueur de 2700 kilomètres. Et derrière cette gigantesque muraille de protection, veille le soldat allemand, aguerri dans de nombreux combats, et dont le cœur est encore plus solide que le plus dur béton.




Une patrouille de garde-frontières faisant sa tournée quotidienne. Toute personne 
civile qu’elle rencontre sur la route, doit se légitimer et pouvoir fournir la
 justification de son séjour dans cette zone.

Attention !

Zone interdite !

Les installations militaires le long de la côte de l'Atlantique exigent une surveillance sévère des personnes civiles séjournant sur ce territoire. Ce contrôle rentre dans les attributions des gardes-frontières. Nuit et jour, ces fonctionnaires sont en route le long de la zone côtière interdite. Nous les rencontrons aux gares, voies principales de communication et même sur les chemins de campagne les plus retirés. C’est grâce à leur attention que l'on a déjà plus d'une fois pu arrêter des équipages ennemis qui s'étaient sauvés en parachute et cherchaient à gagner la côte comme de simples ouvriers agricoles, ou empêcher la propagation de matériel de propagande de l'ennemi.


















Ci-dessus: Les pécheurs côtiers ne font pas exception. A chaque départ ils sont contrôlés, et les gardes veillent à ce que les bateaux ne s’éloignent pas trop de la côte.
A gauche : Une voiture de livraison est arrêtée dans une localité et sa charge soumise à un contrôle très sévère.




Ci-dessus: On fait parfois aussi le contrôle de la population travaillant aux champs.

A droite : Le contrôle est particulièrement sévère aux gares. Celui qui veut quitter la zone, doit en avoir l’autorisation.


Photo : PK du correspondant de guerre Zwirn.


















Lien: Défi - 026
 




10 commentaires:

  1. Merci Lulu pour ce nouveau post guerrier
    La journée est très chargée pour moi mais si j'ai le temps
    je vous en poste un d'ici le fin de journée et je dois bien en avoir 3 ou 4 N°inédits sur ce titre....

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  2. J'étais à jour, une fois n'est pas coutume. Merci pour la récap' Lulu.

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  3. Même chose pour moi.. à jour.. mais merci Lulu de permettre la vérification..!.

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  4. Meri pour la récap je vais faire la vérif...
    Bonjour chez vous

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  5. Lulu le n° 008 est en fait le n° 006
    Merci à tous pour le partage.

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  6. Un grand merci Lulu d'avoir fais remonter à la surface, une fois de plus ces récits, images et documents d'archives, pour nous qui avons tendance à avoir la mémoire si courte.

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  7. Bonjour,
    Merci pour avoir exhumé ces anciennes fiches où il y a autant à lire que dans les titres proposés.
    Bons numéros côté Défi, pas loin d'être à la hauteur des Impéria.

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Un petit merci et quelques mots font toujours plaisir, alors ne soyez pas timides ^^