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mardi 30 décembre 2025

Attack - serie 1 - 006 - 010 - 017 - Attack - serie 2 - 003 - 005 - 008 - 011 - 012 - 013 - 014

 



"Attack" série 1 éditée par Impéria est une revue de petit format spécialisée dans les récits de guerre.

·         Origine : La série "Attack" a été éditée par la maison d'édition française Impéria, basée à Lyon, qui était un acteur majeur du "petit format" en France de 1951 à 1986. "Attack" est le deuxième "pocket" de guerre lancée par Impéria, après "Battler Britton". Initialement, il devait s'appeler "Commando", mais ce titre était déjà utilisé par un autre éditeur (Artima). Les récits provenaient principalement de "War Picture Library" (Fleetway) britannique et de séries italiennes ("Il Vittorioso").

·         Dates de publication : La première série d'Attack a été publiée de mars 1960 à octobre 1961. Elle était mensuelle du numéro 1 au 10, puis bimensuelle du numéro 11 au 30.

·         Nombre de numéros : La série 1 d'Attack compte 30 numéros. Elle a été remplacée par la revue "Panache" et une seconde série d'Attack a débuté en octobre 1971.

 "Attack" série 2 éditée par Impéria :

·         Origine : La seconde série d'Attack, tout comme la première, a été publiée par les éditions Impéria. Elle reprend la même formule de bandes dessinées de guerre en petit format, avec des histoires d'origine principalement britannique, mais aussi avec des contributions d'auteurs européens, dont Hugo Pratt pour certains numéros. Cette série a été lancée environ 10 ans après l'arrêt de la première.

·         Dates de publication : La deuxième série d'Attack a été publiée d'octobre 1971 à juin 1986.

·         Nombre de numéros : La série 2 d'Attack compte 181 numéros. Initialement de 68 pages, la revue est passée à 132 pages à partir du numéro 11.

Le 30 Décembre 1944 – Forêt des Ardennes, Près de Grandménil

Le froid mordait jusqu'aux os, une chape de glace et de neige recouvrant les arbres dénudés des Ardennes. Le vent hurlait comme un loup affamé, portant avec lui des lambeaux de brouillard qui réduisaient la visibilité à quelques mètres. Au milieu de ce paysage hostile, les hommes de la 2e division d'infanterie américaine, la "Indianhead", s'accrochaient à chaque parcelle de terrain durement gagnée.


Le sergent George C. Watson, un homme trapu au visage marqué par les nuits sans sommeil et la tension constante, était blotti derrière sa mitrailleuse Browning .30 cal, le canon fumant encore après une rafale récente. Autour de lui, les hommes de son escouade, emmitouflés dans leurs parkas et leurs casques couverts de toile de jute pour le camouflage, avaient les visages serrés.







« Smith ! Tu le vois ? » cria Watson par-dessus le crépitement des tirs isolés et le sifflement des obus lointains.

Le soldat Smith, transi mais vigilant, balayait la lisière de la forêt devant eux avec ses jumelles, son souffle se condensant en nuages blancs. « Négatif, Sergent ! Ce salopard est bien caché. Mais il a encore failli avoir Davis ! »



Un instant plus tôt, une balle de sniper allemande avait claqué dangereusement près du casque du soldat Davis, forçant l'escouade à se plaquer encore plus au sol.


Watson grogna. « Il nous pourrit la vie depuis une heure. Restez bas ! On bougera pas d'un pouce tant qu'il sera là. »

Le sifflement distinctif d'un obus de mortier déchira l'air, suivi d'une explosion assourdissante qui secoua la terre. Des éclats de bois et de neige furent projetés.

« Tout le monde va bien ? » demanda Watson, la voix tendue.







« Ça va, Sergent ! » répondit Jones, le chargeur de la mitrailleuse, qui s'était ramassé en boule. « Mais on ne peut pas rester coincés ici éternellement ! »


Watson hocha la tête, sortant sa carabine M1. Il avait une idée. « Non, Jones, tu as raison. Mais on ne peut pas avancer avec un tireur d'élite qui nous cueille un par un. Donnez-moi une minute. »

Il rampa prudemment sur quelques mètres, cherchant un angle de tir différent, les yeux rivés sur le secteur d'où venaient les tirs du sniper. Le brouillard épais et la faible luminosité rendaient la tâche ardue. Il se posta derrière un tronc d'arbre abattu, son fusil prêt.

« Où est-il, Sergent ? » chuchota Smith à travers l'émetteur-récepteur radio, à peine audible.




Watson ne répondit pas. Il se concentra, son regard perçant essayant de démêler les formes floues et les ombres. Soudain, un mouvement infime. Une silhouette indistincte, à peine une tâche plus sombre dans le gris de l'aube naissante, apparut un instant entre les branches d'un arbre lointain. C'était l'ouverture qu'il attendait.










Il retint sa respiration, cala la crosse de sa carabine contre son épaule et visa. Le coup de feu de sa carabine fut un petit claquement sec dans l'immensité du paysage, presque inaudible par rapport aux rugissements des combats lointains.












Quelques secondes de silence tendu. Puis, un cri étouffé, et la silhouette disparut, ne laissant qu'une traînée de poudre de neige là où elle avait été.

« Je crois que je l'ai eu ! » annonça Watson, reprenant son souffle, une lueur de satisfaction dans les yeux. « Smith, Jones, vérifiez le secteur. Mais restez prudents ! »

Un soulagement palpable parcourut l'escouade. Les hommes échangèrent des regards.

« Bien joué, Sergent ! » dit Jones, un sourire tendu apparaissant sur ses lèvres gelées. « On peut bouger maintenant ? »






Watson se releva, rangeant sa carabine. La ténacité de son regard était revenue, plus forte que jamais. « On ne fait que commencer. On y va ! On se prépare à avancer. Gardez les yeux ouverts et les armes chargées. On va déloger ces Boches de leurs trous ! Allez, en avant, Indianheads ! »









Plus tard dans la journée, malgré les tirs d'artillerie et de mortiers ennemis, le 38e régiment a réussi à progresser lentement mais sûrement. Les combats étaient au corps à corps par endroits, les soldats utilisant leurs baïonnettes et leurs grenades pour déloger l'ennemi de ses positions fortifiées.









Le 30 décembre a été une journée de progression lente et coûteuse pour la 2e division, mais chaque mètre gagné était le résultat d'une bravoure et d'une persévérance extraordinaires. Bien que Grandménil lui-même n'ait pas été entièrement sécurisé ce jour-là, les actions de la "Indianhead" Division ont été cruciales pour stabiliser le front et préparer la contre-offensive qui allait finalement repousser les Allemands.



N’oubliez pas de remercier… 

Merci à Guymauve pour ce partage



14 commentaires:

  1. Merci Guymauve et Lulu pour cette double Attack ,
    très belle fiche , et merci pour la petite histoire historique de guerre.

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  2. Merci Guymauve et à Lulu pour la fiche.

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  3. Merci Guymauve et merci Lulu. La liste :
    https://fromsmash.com/Rh39LFrYxn-ct

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  4. Merci beaucoup à Guymauve et Lulujojo.

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  5. Bonjour à toutes et tous. Merci à Guymauve et Lulujojo. Bonne journée.

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  6. Un immense merci à Guymauve et Lulujojo pour ces inedits

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Un petit merci et quelques mots font toujours plaisir, alors ne soyez pas timides ^^