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vendredi 26 décembre 2025

Téméraire - 169 - 170 - 172 - 173 - 174 - Téméraire - SP03 - SP04

 

"Téméraire" est une série de bande dessinée de guerre. Les éditions Arédit (souvent appelée Arédit/Artima) étaient une maison d'édition française spécialisée dans les "petits formats" et les comics, active entre 1943 et 1989. "Téméraire" contenait des histoires d'origine diverse, y compris des créations françaises et des adaptations de bandes dessinées étrangères.

Dates de publication :

La première série de "Téméraire" a été publiée d'octobre 1958 à juin 1977. Il y a eu également une seconde série, "Téméraire (2e série - Arédit)", publiée de février 1987 à juillet 1989.

Nombre de numéros :

·         Première série (1958-1977) : 191 numéros.

·         Seconde série (1987-1989) : 27 numéros.

Au cours de sa publication, la revue a changé de format et de collection au sein d'Arédit. Elle a commencé en "Récit Complet" (grand format), puis est passée en "petit format", intégrant ensuite les collections "Courage Exploit" et "Héroïc".

Le Noël Amer du 26 décembre 1944 : La Bataille de Foy

Le 26 décembre 1944, l'air glacial des Ardennes belges était lourd d'une tension palpable. La Bataille des Ardennes, l'ultime offensive majeure des Allemands sur le front Ouest, battait son plein. Alors que Noël venait de passer, laissant derrière lui une trêve éphémère et illusoire, les combats reprenaient avec une intensité renouvelée. Au cœur de cette tempête, le petit village de Foy, situé près de Bastogne, était le théâtre d'une lutte acharnée.


Les jours précédents avaient été marqués par le siège héroïque de Bastogne, où la 101e division aéroportée américaine, les "Screaming Eagles", avait tenu bon contre des forces allemandes supérieures en nombre. 








Mais le 26 décembre, l'attention se portait sur les environs, et notamment sur Foy, un point stratégique que les Allemands tenaient fermement. Le village était essentiel pour le ravitaillement et le mouvement des troupes allemandes, et sa capture était cruciale pour les Alliés afin de soulager Bastogne et de repousser l'ennemi.








Ce jour-là, la 101e division aéroportée, épuisée mais déterminée, lança une offensive pour prendre Foy. La neige recouvrait le paysage d'un linceul blanc, rendant la progression difficile et exposant les soldats aux tirs ennemis. Chaque maison, chaque grange, chaque monticule de terre pouvait abriter un tireur d'élite ou une position de mitrailleuse allemande. La visibilité était presque nulle à cause du brouillard givrant et de la neige qui tombait sans relâche. L'artillerie américaine, bien que présente, avait du mal à ajuster ses tirs, et les tanks alliés peinaient à manœuvrer sur le terrain gelé et encombré de débris.




Au cœur de l'action : Le "Plan O'Keefe"


Un peloton de la Easy Company s'était retrouvé face à un nid de résistance particulièrement tenace dans le centre de Foy. Il s'agissait d'une grande bâtisse en pierre, probablement une ancienne brasserie ou un entrepôt, dont les murs épais résistaient aux tirs de fusil et de mitrailleuse. Des tirs incessants en provenaient, clouant les hommes au sol et empêchant toute avance. Les Allemands avaient manifestement fortifié l'endroit, transformant les fenêtres en meurtrières.


À l'intérieur de la bâtisse, le Caporal Schmidt, crasseux et les traits tirés, criait des ordres à ses hommes. « Plus vite ! Rechargez ! Gardez ces Américains à distance ! Ils ne passeront pas ! » Une rafale de mitrailleuse lacérait l'air au-dessus des têtes des G.I.s. « Ces cochons d'Américains ne céderont jamais ! » maugréa un jeune soldat allemand, visiblement épuisé, en rechargeant son fusil. Schmidt lui répondit, le regard dur : « C'est la dernière ligne, soldat ! Si Foy tombe, Bastogne tombera. Nous devons tenir ! Pour le Führer et pour la patrie ! »


De l'autre côté de la rue gelée, le Sergent O'Keefe, un homme pratique et débrouillard, comprit vite qu'une attaque frontale classique serait un massacre. Ils n'avaient pas de grenades à fusil en quantité suffisante, et l'idée d'une charge à découvert était suicidaire. Le problème principal était le manque de puissance de feu pour percer les murs épais.








O'Keefe se pencha vers le Soldat Miller, son visage marqué par la sueur et la poudre. « Miller, on est cloués au sol. Cette baraque nous fume un par un. » Miller hocha la tête, essoufflé. « Ils sont bien retranchés, Sergent. Nos fusils ne leur font même pas de chatouilles. » O'Keefe eut alors une idée audacieuse et risquée. Il appela le soldat responsable du bazooka, le Soldat Kowalski, un armement précieux et souvent en quantité limitée. L'opérateur du bazooka, dont l'arme était généralement utilisée contre les véhicules blindés, était hésitant. Tirer sur un bâtiment en pierre semblait moins efficace et gâchait des munitions précieuses.


«
Kowalski ! Viens ici, et vite ! » Kowalski rampa jusqu'à O'Keefe. « Oui, Sergent ? »

« Écoutez-moi bien, soldat, » dit O'Keefe, sa voix basse mais ferme. « On va faire un trou dans cette foutue baraque. Vous visez juste sous cette fenêtre, là ! » Il pointa une ouverture au rez-de-chaussée, légèrement en retrait des tirs directs. « On n'essaie pas de faire exploser la maison, juste de créer une ouverture. »

Kowalski fronça les sourcils. « Un bazooka sur un mur de pierre, Sergent ? Ça va juste faire un cratère et alerter tout le monde. »

« Non, Kowalski, pas un cratère, » répondit O'Keefe avec un sourire tordu. « Un trou. Juste un trou. Assez grand pour qu'on puisse passer. » Il jeta un coup d'œil aux Allemands. « Ils s'attendent à ce qu'on fonce par la porte principale ou qu'on les pilonne. On va leur donner une surprise de Noël en retard. »





Le plan était simple : utiliser la puissance explosive du bazooka non pas pour détruire l'objectif, mais pour créer un point d'entrée inattendu. Le soldat s'exécuta. Il se positionna tant bien que mal derrière un tas de gravats et, malgré les balles qui claquaient autour de lui, tira un obus de bazooka.


L'explosion fut assourdissante. La fumée et la poussière s'élevèrent, et un pan de mur s'effondra, créant un trou béant d'environ un mètre de large. À l'intérieur, le Caporal Schmidt cria, stupéfait : « Qu'est-ce que... Un trou ! Ils ont fait un trou dans le mur ! » Un autre soldat hurla : « Ils arrivent par là ! Feu ! Feu ! »









Avant même que la poussière ne retombe, O'Keefe hurla : « Allez ! Go ! Go ! Go ! » Sans hésitation, il fut le premier à se précipiter vers la brèche, suivi de près par ses hommes.











L'effet de surprise fut total. Les défenseurs allemands à l'intérieur étaient désorientés par cette attaque inattendue venant d'un angle imprévu. Les Américains se frayèrent un chemin à l'intérieur, engageant les Allemands au corps à corps dans la fumée et les débris. Les cris, les coups de feu et le fracas des corps se mêlaient dans un chaos assourdissant. La résistance fut rapidement brisée.

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Le 26 décembre 1944 n'a pas vu la prise définitive de Foy, mais il a été un jour décisif pour la Bataille des Ardennes grâce à la rupture du siège de Bastogne. Les combats dans le secteur de Foy et Noville étaient acharnés, avec de lourdes pertes des deux côtés, illustrant la brutalité de la guerre dans ces conditions hivernales.

Les combats autour de Noville (village voisin de Foy) les jours précédant et incluant le 26 décembre ont également été très coûteux. Par exemple, pour la défense de Noville, la moitié des 400 soldats du Team Desobry ont été tués, blessés ou capturés en deux jours de combat, et sur 473 parachutistes qui sont entrés à Noville, 212 ont été tués, blessés ou portés disparus. Les Américains auraient infligé entre 600 et 800 pertes aux Allemands dans ce secteur.









N’oubliez pas de remercier… 

Merci à Guymauve pour ce partage


26 commentaires:

  1. Merci Guymauve et Lulu pour la fiche.

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  2. Merci beaucoup à Guymauve et Lulujojo.

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  3. Merci pour ces nouveaux numéros (dont celui en couleurs, inconnu pour ma part)..

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  4. Merci beaucoup à Guymauve et Lulujojo.

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  5. Merci à Guymauve et Lulu... Par contre les SP ne sont pas les SP3 et 4 mais les SP de 03/1966 et 04/1969
    La liste :
    https://fromsmash.com/L1yOqR6_70-ct

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  6. Encore merci pour cette remarquable fiche et pour le partage de qualité.

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  7. Merci beaucoup à Guymauve et Lulujojo.

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  8. Merci Guymauve et Lulujojo pour ces exemplaires qui vont boucher quelques trous au lieu d'en faire.

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  9. Salut Casimir. Il me manque le Téméraire SPE1966+08b, ainsi que Téméraire 001 - 003 - 004 - 009 - 011 - 014 - 049 - 181 - 184. D'avance merci et passe de bonne fête de fin d'année.

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    1. Salut Gégé l'électricien, voici ton cadeau de Noël ! Bises !
      https://fromsmash.com/qsf9hsDxl4-ct

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  10. Merci Guymauve pour le partage et Merci Lulujojo pour la fiche.

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  11. Message spécial pour Maître A., roi des Pictes, l'Anonyme récalcitrant va nous faire un caca nerveux, car manque de pot, aujourd'hui notre cher camarade Guymauve nous partage des BDS. de guerre, ça c'est bien visé, BRAVO Lulu ! LOL et MDR.

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    1. bah, encore un facebookiens qui se croit anonyme parce que c'est "marqué" et qui n'a pas les roubignolles de signer ces messages ! Moi il me fait plus pitié qu'autre chose car honnêtement balancer ce genre de remarque c'est digne du QI d'une moule handicapée

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    2. J'ai été soft avec mon commentaire, pas par rapport à ce crevard mais plutôt par gentillesse pour M. Augustin...

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    3. Oui j'avais compris, moi-même, je ne me suis pas déchainé pour la même raison. Vaut mieux les ignorer ces glandus

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    4. Ni haine, ni violence, c'est la trêve des confiseurs, paix et amour sur la terre aux hommes de bonne volonté. Aimons nous tous, les crevards, les glandus, les BDMAGIENS, les SEULEMENTBDESIENS, un petit être nous est né, qui va venir racheter toutes les horreurs de ce monde horrible. BONNES FÊTES à vous tous les amoureux des BDS, COMICS, et autres...

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  12. Merci beaucoup pour ce partage et bonne journée

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Un petit merci et quelques mots font toujours plaisir, alors ne soyez pas timides ^^