Kouakou, pour les Européens cela n'évoquera pas grand chose mais en Afrique.... Ce magazine destiné aux jeunes de 8 à 12 ans, reste le plus connu. Il était conçu de manière à concilier divertissement et pédagogie. Les thèmes les plus divers y étaient abordés : histoire, géographie, sciences, techniques, sport, conseil d’hygiène et de santé, grammaire, découverte des mots, jeux, etc.
Le succès de Kouakou s’expliquait par le lien très fort unissant le journal à ses lecteurs. Ceux ci écrivaient au journal, lui faisaient des suggestions, lui envoyaient des photos pour la rubrique « Mes amis m’envoient leurs photos« . Le journal publiait régulièrement des contes envoyés et se faisait l’écho des idées de bricolage ou de jeux qui lui étaient adressés.
L’autre clef du succès tenait dans la bande dessinée de huit pages située au milieu du journal et qui avait pour héros un enfant d’Afrique nommé Kouakou. Curieux, intelligent, généreux et drôle, c’était un être totalement positif. Il était entouré de plusieurs amis, chacun ayant sa propre personnalité : l’intellectuel Koffi, la fillette subtile Adama, le gaffeur maladroit Jomo, la fille un peu craintive Fatou, l’instituteur amical et pédagogue, l’ancien débonnaire et sage, Papa Mangan.
Pour la première fois dans l’histoire de la bande dessinée, une série avait comme héros un jeune africain sympathique et ingénieux sans aucun manichéisme ou misérabilisme. Le journal dura 32 années et 187 numéros.
Si le choix graphique de ces séries n’était pas d’une grande originalité, elles eurent le mérite énorme d’être les premières publications pour la jeunesse africaine détachées de tout paternalisme et de relents colonialistes. Kouakou a contre balancé Tintin au Congo dans l’imaginaire collectif de plusieurs générations d’africains.
L’autre mérite de Kouakou a été de faire découvrir la bande dessinée à des millions de jeunes, bien incapables de s’acheter des albums européens et démunis de toute bibliothèque.
C'est le scénariste français Serge Saint Michel (décédé le 31 mai 2007 à 76 ans) qui a participé durant 20 ans à l’aventure de l’éditeur Segedo, créateur des magazines Kouakou, Calao et Carambole en Afrique.
Ces magazines, distribués gratuitement dans les écoles d’Afrique avec le soutien du Ministère français de la Coopération, constituèrent la référence en matière de littérature jeunesse pour toute une génération d’africains et furent souvent leur premier contact avec la bande dessinée.
Pour lire l'article en entier : https://africultures.com/kouakou-orphelin-6661/
Je vous propose les 2 premiers numéros
(recadrés) trouvés sur FB
Curiosité à découvrir pour moi, un grand merci Anacho.
RépondreSupprimerErreur programmation mais je vais le laisser...
SupprimerMerci Anacho, pour cette découverte, je vais me pencher avec plaisir sur ces 2 albums.
RépondreSupprimermerci Anacho
RépondreSupprimerMerci pour cette BD que je ne connaissais pas. Je recherche depuis longtemps les BD Bicot (si quelqu'un les as en sa possession ça serait cool). Merci et bon week-end de Pâques.
RépondreSupprimerhttps://www.bdovore.com/serie-bd-4173-bicot
Bonsoirs, tout que j'ai:
Supprimerhttps://fromsmash.com/qQf.pkLTVm-ct
merci, je n'en avais aucun
Supprimerbicot 1 à 4 refait à partir de l'intégrale
Supprimerhttps://www.bedetheque.com/serie-4498-BD-Bicot__10000.html
https://fromsmash.com/JV5tEZk8_A-ct
@ Pavelou : merci mais dèjà prévu, recadré pour une meilleure lecture.
SupprimerBonjour à tous. Merci beaucoup pour les Bicot, j'avais trouvé cette bd chez ma grand mère. Merci pour tout ces beaux souvenirs. Joyeuses Pâques à vous.
SupprimerMerci Anacho, encore une trouvaille complètement géniale !
RépondreSupprimerMerci Anacho..!.
RépondreSupprimerUn grand Anacho c'est très original
RépondreSupprimerUne réelle découverte. Merci Anacho pour ces deux albums.
RépondreSupprimerIntéressant ! Merci Anacho.
RépondreSupprimerMerci Anacho.
RépondreSupprimerMerci à vous !
RépondreSupprimerMerci Anacho
RépondreSupprimerMerci Anacho
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