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mercredi 17 juin 2020

Rapaces (1er compilation des séries éditées sur BDMag 01)


Rapaces est une revue de bandes dessinées petit format parue chez l'éditeur Imperia. 425 numéros de mars 1961 à juin 1986. 75 recueils. BD de guerre avec comme sujet l'aviation.

BD de guerre (aviation) utilisant principalement les récits issus de la revue anglaise de poche "Air Ace Picture Library". Les premières couvertures sont aussi d'origine britannique, mais elles ne sont pas forcément celles associées à l'histoire publiée dans la revue d'origine. Ainsi le Rapaces N°1 reprend l'illustration du numéro 9 d'Air Ace Picture Library tout en proposant l'histoire du numéro 1 ! C'est Rino Ferrari qui prendra la suite.

"Jamais si peu d'hommes ne méritèrent la reconnaissance de tant d'autres... RAPACES relate les exploits prestigieux des pilotes de la dernières guerre mondiale. La gloire éternelle de ces héros du ciel reste à jamais liée à l'Histoire militaire. Des pages exaltantes !"
C'est ainsi que l'éditeur présentait sa revue sur la page de garde.




Rapaces - 360 - 361 - 366
         

Le 25 mars 1944 :


 
Une proposition de porter un obusier par le Mosquito a été suggérée et le concepteur en chef de De Havilland, R. E. Bishop, a confirmé ses calculs et confirmé que cela pourrait être fait sans trop modifier l’appareil FB VI standard. En conséquence, les fabricants ont commencé à accumuler des données sur les poids et les forces de recul en utilisant un canon de campagne standard de six livres monté dans le nez d'un Mosquito FB Mk VI. Le succès de ces tests de tir était gratifiant, car on pensait qu’un canon de gros calibre était la solution pour détruire les sous-marins allemands pris en surface. Le canon de plus gros calibre permettrait au Mosquito d’attaquer le sous-marin à une certaine distance, en dehors de la portée des canons anti-aériens de plus petit calibre. Le FB XVIII portait une arme ‘’anti-shipping’’ à tir rapide Molins ou Vickers S de 57 mm et conservait ses quatre mitrailleuses montées sur le nez, 303 pouces, ainsi qu'une charge complète de huit roquettes.




Parti depuis quelques jours de Saint Nazaire pour une mission dans l'Atlantique Nord, le U 976 vient d'être rappelé à sa base. On soupçonne l'imminence d'un débarquement allié et on a besoin de toutes les forces disponibles pour tenter d'enrayer l'opération.
Le message a été envoyé par Enigma, la machine de codage supposé inviolable. Le rendez-vous en surface avec les bateaux d'escorte est quelque part au large de Saint-Nazaire, ce 25 mars 1944 à 9h00 du matin. Quand il approche des côtes, en surface, un sous-marin a besoin d'une escorte car la profondeur est insuffisante pour qu'il opère une immersion d'urgence en cas d'attaque, il se trouve alors à la merci d'une attaque ennemie.

A 8h00, le sous-marin fait surface au point de rendez-vous. 

Le convoi n'est pas en vue. Il faut attendre. A 9h00, le convoi est en vue. Tout se passe selon le plan prévu.

Mais tout à coup, les vigies du sous-marin signalent six avions qui approchent droit sur eux, volant à 20 mètres au-dessus de l'eau.

Personne ne pense à l'éventualité d'une attaque aérienne. Personne ne sait encore que le fameux codage de la machine Enigma a été découvert par les Anglais et que ceux-ci sont au courant de tous les mouvements allemands grâce à leurs propres communications.




A 9H20, les six avions se détournent du convoi et se dirigent vers le sous-marin. Un avion de type Mosquito, spécialement équipé pour la lutte sous-marine attaque alors le U976 par tribord. Le commandant du submersible Raimund Tiesler, alors âgé d'à peine 25 ans, ordonne une contre-attaque par la batterie anti-aérienne du bord. Le Mosquito tire avec un canon spécial de 57mm anti-char, chargé d'obus perforants.



Tout d'abord, on les confond avec des avions allemands. Pourtant on déchante très vite, quand les avions attaquent le convoi. Il est 9h10, la riposte des bateaux est immédiate. Un combat sans merci s'engage alors.







Une mitrailleuse de 20mm du U976 est détruite, alors que les avions lancent plusieurs attaques par tribord, du côté du soleil, pour aveugler les défenseurs.
Les dégâts sont terribles. L'équipage allemand compte déjà un mort et plusieurs blessés. Le convoi qui aurait dû assurer la protection du U976 est lui-même pris à partie, et le sous-marin est bloqué en surface, dans l'impossibilité de plonger. S'il tentait une immersion d'urgence, il n'aurait pas le temps de redresser la barre et irait se fracasser sur le fond, quelque 60 mètres plus bas.


Les obus perforants sont insuffisants pour faire exploser le sous-marin, mais ils sont suffisamment puissants pour perforer le blindage et le faire couler, troué comme une passoire. Après la troisième attaque, le canon anti-aérien de 37mm du sous-marin est détruit.

La situation devient critique. Le U976 commence à s'enfoncer lentement par l'arrière. Une des chambres d'immersion est touchée et se remplit d'eau. La salle des machines est elle aussi envahie.


A 9H30, une voix qui vient des profondeurs du sous-marin annonce : "cuisine inondée !". Le commandant Tiesler comprend alors que les choses tournent mal. Il donne l'ordre à tout l'équipage de monter sur le pont, y compris les blessés. Les attaques d'avions continuent. L'équipage tente de se protéger tant bien que mal derrière le kiosque.



Encore trois attaques. Le U976 s'enfonce de plus en plus par l'arrière et commence à s'incliner par tribord. Une trentaine d'hommes sont projetés à l'eau par une vague. Le reste de l'équipage se trouve encore sur le pont, à l'avant du sous-marin.

9H40 : L'ordre du commandant fuse à travers le vrombissement des avions : "tout le monde quitte le bateau !"  Les derniers hommes de l'équipage sautent à l'eau. Le dernier officier encore sur le pont, accroché à l'avant, esquisse un dernier salut avant de plonger.

Le U976 a été découvert à l'automne 1993 par Maurice Grenon. Il a plongé sur un point de croche inconnu, à la demande d'un chalutier de Loire-Atlantique dont les filets sont restés accrochés. L’épave gît entre la presqu’île de Noirmoutier et l’île d’Yeu. La profondeur de l’épave est de -54m. Comme bien souvent avec les U-Boote du type VII, l’U 976 repose couché sur le flanc tribord à environ 45°. Bien que sectionnée en avant du kiosque, l’épave est dans un excellent état de conservation et l’on reconnaît sans peine les vestiges du loup gris qu’il fut naguère.





Lien: 360

Lien: 366

Lien: 361


N'oubliez pas de remercier...

Merci à Kraven 64 pour ce partage.

 Rapaces - 100 - 110 - 113


Impéria a commencé par utiliser les jolies couvertures de la collection anglaise AIR ACE PICTURE LIBRARY (RAPACES n°1 à 59, 64, 66, 67, 73 à 76 etc.),


avant d’alterner avec des WAR PICTURE LIBRARY (n°60 à 63, 68, 84, 92 etc.). 


La plupart sont réalisées par de talentueux artistes italiens : Alessandro Biffignandi, Nino Caroselli, Giorgio De Gaspari, Pino Dell’Orco.
Le RAPACE n°65 est un THRILLER PICTURE LIBRARY avec le personnage de Battler Britton.
Six numéros de RAPACES adaptent la collection GIANT WAR PICTURE LIBRARY (n°89.90.91.165.166.168)
La plupart des autres couvertures de RAPACES sont de Rino Ferrari. Il y aussi quelques Joan Vilajuana mais ce sont toutes des rééditions (n°351.352.361.362.363).
À compter du n°330, toutes les couvertures de RAPACES sont des reprises.

Pour plus d'infos:


Lien: 100

Lien: 110

Lien: 113

 Merci à Guymauve pour ce partage.

Rapaces- 329 - 333 - 336            



En septembre 1942, Hugh Malcolm est promu ‘’Wing Commander’’. Deux mois plus tard, il rejoignit son escadron en Afrique du Nord, où il était initialement basé à l'aérodrome de Blida en Algérie. À ce moment-là, son escadron, appartenant à la 326e Escadre, pilotait les nouveaux Blenheim V, qui se révélaient, dans ces nouvelles conditions, peu fiables. Les échecs de l’appareil sont apparus, le 17 novembre 1942, lors de la première sortie opérationnelle en Afrique du Nord.

Malcolm et son escadron ont attaqué à basse altitude, de jour et sans escorte de chasseurs, l’aérodrome de Bizerte en Tunisie.

 Ils ont bombardé et neutralisé leur cible, mais ont été confrontés, lors de leur vol de retour, au mauvais temps et à la Luftwaffe.

Le 18e Escadron a perdu deux bombardiers face aux chasseurs allemands et deux autres dans une collision aérienne.

Onze jours plus tard, sans se laisser décourager, l'escadron est retourné une fois de plus à Bizerte pour bombarder et mitrailler l'aérodrome, malgré un barrage de tirs intensifs des défenses anti-aériennes allemandes.
À ce stade, la guerre terrestre en Afrique du Nord était devenue intense et, le 4 décembre, onze Blenheim Vs de la 326e Escadre sont partis vers Souk-el-Arba en Tunisie pour soutenir les unités de l'armée sur le champ de bataille. Six Blenheim, dirigés par Malcolm, ont décollé à 9 h 15 le matin même pour rechercher des cibles dans la région de Chouigui. Lorsqu'ils ont localisé une piste d'atterrissage de la Luftwaffe à une quinzaine de kilomètres au nord de Chouigui, ils l'ont bombardée avant de s'envoler pour Canrobert afin de se ravitailler en carburant, puis sont rentrés à Souk-el-Arba.


Cependant, moins d'une heure après son atterrissage, Malcolm reçut un message de la zone de combat avancée de l'armée, demandant une opération aérienne dans la région d'où ils venaient de sortir.


Cependant, cela signifiait survoler une zone de combat en plein jour sans l'aide de chasseurs - cela ne pouvait pas être organisé dans les délais impartis. Malcolm était conscient de la dangerosité de la mission, mais sachant que l'infanterie avait désespérément besoin de soutien, il n'hésita pas.


Onze Blenheim de la 326e Escadre ont été choisis pour la sortie, mais l'un d'entre eux a crevé la roue arrière et a été mis hors service. Les dix avions restants ont gardé une formation serrée sachant que c'était leur seule défense contre la Luftwaffe. Vingt minutes plus tard, à une quinzaine de kilomètres à l’est de Souk-el-Arba, un équipage a atterri en catastrophe pour cause de panne mécanique.

 


L'équipage a survécu, mais la mission était maintenant réduite à neuf avions. Après avoir fait le tour de leur cible, les Blenheim ont commencé à bombarder



                                 



mais ils ont été attaqués par une cinquantaine de Me 109.



 


Un par un, dans une « bataille » de cinq minutes qui n’était qu’un massacre, les Blenheim ont été abattus jusqu’à ce que seul Malcolm et son équipage restent. Cependant, leur Blenheim a également été touché et l'avion, avec ses trois membres d'équipage, s'est écrasé et a pris feu à une quinzaine de kilomètres de sa cible.





Malcolm, décédé à l'âge de vingt-cinq ans, se vit décerner le 27 avril 1943 un VC à titre posthume pour le courage qu'il avait commis lors de sa dernière sortie et son courage antérieur en Afrique du Nord. Sa citation louait son "leadership, son habileté et son audace" et déclarait : "Le dernier exploit du ’’Wing Commander’’ Malcolm est le meilleur exemple de la valeur et du dévouement sans faille dont il a toujours fait preuve".




Lien: 329

Lien: 333

Merci à Kraven 64 pour ce partage.


















13 commentaires:

  1. ..Merci Lulu....excellente et appréciée récapitulation...!

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  2. Toujours en admiration devant tes fiches mon cher Lulu.

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  3. Merci pour ces 4 compilations et la remise en lumière de fiches superbement illustrées ... cela aurait vraiment été dommage de les perdre !

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  4. Suite à l'examen de la 1ère fiche, 20/20 au concepteur et remerciements aux contributeurs.

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  5. merci pour les documents

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  6. Bonsoir un grand merci aux contributeurs de tous les posts de panache et au super travail de la fiche on reconnais les passionnés.
    John49

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  7. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  8. Merci pour ses partages! Toute mon enfance retrouvée

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Un petit merci et quelques mots font toujours plaisir, alors ne soyez pas timides ^^