Garry est une série de bande dessinée de Félix Molinari., publiée initialement aux Éditions du Siècle à Lyon.
La série démarre en 1948 sous la forme de récits complets dans le magazine Garry des Éditions du Siècle qui prendront ensuite le nom d'Imperia.
Le sergent Garry est un héros de la guerre du Pacifique. En plus d'un physique avantageux, il est considéré comme l'un des meilleurs officiers de l'état-Major américain. Très polyvalent, il va durant les 456 numéros endosser tous les rôles : tour à tour pilote, chef d'escadrille, instructeur et même agent secret.
Les conflits sont nombreux et Garry va combattre non seulement dans le Pacifique mais également en Chine et il fera également quelques escapades en Europe.
Parution de Février 1948 à Novembre 1985 : soit 456 numéros
Garry - 073 - 083 - 095 - 109
Une épaisse couche de brouillard recouvrait la pente recouverte de bambou, masquant la myriade de bunkers et de terriers qui serpentaient jusqu'au sommet de Snowdon East, recouvert de jungle. |
En quelques heures, les Japonais avaient transformé cette colline birmane d’importance stratégique en une véritable forteresse qui barrait le chemin de Tamandu et un lien entre les forces britanniques, indiennes et africaines qui menaçait de sceller le destin de toute une armée.
Ce n'était qu'une question de temps. La 54ème division japonaise, bloquée au sommet d'une colline, était déterminée à se battre jusqu'au dernier homme. |
Alors que les heures s'écoulaient jusqu'à l'heure H, il se mit au travail pour se préparer à l'attaque. Il a veillé à ce que chaque homme dispose de munitions en suffisance: 100 cartouches par tireur, 25 chargeurs par Bren et 10 chargeurs par mitraillette Thompson. |
"En regardant vers notre objectif, nous pouvions voir très peu en dépit du fait que le brouillard avait maintenant disparu", écrit-il plus tard. "Nous pouvions entendre l'ennemi continuer à creuser, mais nous ne pouvions voir aucune de ses positions à cause de l'écran épais de la jungle de bambous qui couvrait la colline. Au-dessus de la pointe des bambous, nous pouvions voir le sommet de Snowdon East à 200 mètres. "
Même s'il restait à peine deux heures avant le début de l'assaut, Neill estima qu'il était essentiel de connaître plus en détail les dispositions de l'ennemi et le terrain que ses hommes devraient parcourir. Avec ça à l'esprit, une section dirigée par le Naik (Caporal) Tule Ale, un sous-officier expérimenté, avait été dépêchée à la hâte pour tracer la topographie et repérer autant de bunkers et de tranchées japonais en se faisant délibérément tirer dessus.
A 14 h 28 la batterie de 25 pounders et les deux canons moyens tonnaient et les obus "sifflaient et gémissaient ... pour faire éclater les positions des Japonais sur Snowdon East". |
Pendant deux minutes, la compagnie 'B' attendit et regarda les obus arriver et fendre les gros arbres devant eux. |
Puis, à la tempête de feu, s’est ajouté un flot de grenades. Incroyablement, malgré tout ce qui leur a été lancé, les Gurkhas n'ont pas faibli. |
Exploitant la confusion momentanée, les troupes japonaises, enterrées au-dessus, intensifièrent leurs tirs. C'était un moment de crise. "Avec le nombre de soldats qui tombaient et le rideau de feu qui s'épaississait et empêchait tout mouvement libre, nous avons commencé à vaciller puis à nous arrêter", a noté Neill.
Les restes de la compagnie «B» ont été épinglés au sol, tout l’élan de l’attaque était parti. Les pertes en vies humaines étaient également en hausse, principalement dû aux grenades et aux mines qui continuaient de rouler sur eux.
En dépit de tout cela, Neill était déterminé à mettre fin à l'impasse. Reconnaissant que son plan initial avait échoué, il décida de rappeler son peloton de réserve afin de donner un nouveau souffle à l'attaque afin de tenter de se frayer un chemin parmi les positions japonaises. Mais alors même qu'il réfléchissait à la justesse de sa décision, l'inattendu se produisit et les actions d'un seul soldat changèrent le cours de la bataille.
"Poussés par les cris d’encouragement des hommes de sa section et de son peloton", écrit Neill, "Lance-Naik Chamarsing courait de haut en bas de la colline, arrosant devant lui avec son pistolet mitrailleur, changeant de magasin au fur et à mesure qu’ils se vidaient. |
Pendant tout ce temps, il a été soumis à des tirs presque ininterrompus de mitrailleuses provenant d’un bunker situé à l'extrémité nord de la colline. Conscient du danger que cela représente, non seulement pour son propre peloton, mais pour le peloton n ° 4 qui se battait au cœur de la position ennemie, le jeune homme s’élança vers le danger.
Pour la cinquième fois, il partit seul pour le faire taire. La façon dont il a survécu à la tempête de feu dirigée contre lui était au-delà de la compréhension de quiconque. Des témoins l'ont regardé avec un mélange de crainte et d'étonnement alors qu'il doublait le sommet de la colline.
Ensuite, ils l'ont vu sauter sur le toit du bunker d'où, son stock de grenades épuisé, il a jeté deux grenades au phosphore N ° 77 à travers la fente.
Deux des occupants se sont précipités dehors, leurs corps allumés du phosphore en feu, pour être instantanément abattus par le kukri de Bhanbhagta. |
Là où Bhanbhagta a conduit, d'autres ont suivi. Dans une frénésie de combats, les tranchées ont été conquises et les bunkers pris d'assaut jusqu'à ce que tous les défenseurs japonais soient morts ou chassés de la colline. Alors que les survivants des pelotons d'assaut envahissaient la crête, ils ont été rejoints par le peloton de réserve qui s'était frayé un chemin sous les tirs nourris de Whistle et avait battu une charge à la baïonnette contre une douzaine de soldats japonais.
À court de munitions et de grenades, les restes de la compagnie «B» se sont accrochés. Les deux dernières attaques ont été repoussées avec des pierres, des baïonnettes, des kukris et les quelques munitions restantes de mitraillettes.
Le sommet de la colline, dénudé et encaissé, dépouillé de la majeure partie de la jungle, ressemblait à un charnier. Neill écrit "Les corps des hommes tués commençaient déjà à se décomposer. L'odeur de cordite brûlée et d'explosif puissant ... se mêlait à la puanteur du sang, des intestins versés, de la chair en décomposition des derniers disparus amis et Japs. "
La compagnie B a payé un prix effrayant pour sa victoire. Sur la soixantaine d'hommes qui ont franchi la ligne de départ cet après-midi-là, onze ont été tués, un autre est décédé de blessures et trente-quatre ont été blessés.
Le dernier à mourir était un tireur solitaire, tué par Neill alors qu'il visitait le périmètre le plus au nord de la position. Après cela, il y eut un silence.
«En regardant autour de moi, écrit Neill, je pouvais difficilement croire que c’était tout ce qui restait de ma compagnie« B ». Les visages fatigués et hagard des soldats se tenant debout dans les tranchées à proximité portaient la preuve de la tension des trois dernières heures de combat. J'étais très fier d'eux. Ils s'étaient bien souvenus des instructions de leur colonel et avaient capturé Snowdon East, quel qu'en soit le coût. "
Le lendemain de la bataille, Neill a été approché par le commandant du bataillon. Il lui a dit qu'il "ferait bien d'examiner attentivement la question de placer Bhanbhagta pour une Victoria Cross". Le jeune commandant de compagnie écrivit une recommandation "De tous les hommes courageux de ma compagnie", "Bhanbhagta était le seul à être le plus courageux des plus courageux."
Garry - 080-088-090-093
L'Oberleutnant Hans Joachim Jung, chef d’un Zug de Panzerkampfwagen IV du Panzer-Regiment de la «Grossdeutschland » se souvient de ce printemps sanglant ! |
À la fin du mois de mars 1944, après sa percée dans le secteur d'Ouman, le 2ème Front ukrainien campe aux portes de la Roumanie. Le 31 mars, franchissant le fleuve Dniestr, les 2ème et 6ème armées blindées soviétiques se portent au cœur de la Moldavie. En 72 heures, les chars de l'Armée Rouge atteignent les rives du Prout, dernière barrière naturelle les séparant des Carpates. Intégrée à la 8ème Armée du General der Infanterie Otto Wöhler, la Panzer-Grenadier-Division «Grossdeutschland », qui en date du 6 avril ne compte plus que six chars en état de combattre, est envoyée dans le secteur de Targul-Frumos afin d'y épauler les débris de la 46ème Infanterie-Division ainsi qu'une brigade roumaine. À l'aube du 25 avril, la bataille de chars de Targul-Frumos débute. Elle durera plus d'une semaine.
Ce ne furent pas les Soviétiques qui prirent la décision d'ouvrir les hostilités mais nous. Mettant en pratique le vieil adage qui consiste à dire que « la meilleure défense est encore l'attaque le Generalleutnant Von Manteuffel organisa un raid blindé avec pour premier objectif le petit village de Ruginoasa. A l’aube du 25 avril 1944, nous nous mimes en route vers le front.
Notre dispositif était le suivant : en avant, disposés en triangle inversé, roulaient les Panzer IV, derrière eux : pour les couvrir avec leurs 88 et 75 longs, les Tiger et Panther suivaient. |
Rapidement, nous parvînmes à enfoncer les premières positions soviétiques établies en premier rideau devant Ruginoasa, détruisant au passage plusieurs canons antichars de 76,2mm.
En approchant de Ruginoasa nous fûmes engagés par des antichars embossés à l'entrée du bourg ainsi que des T-34. Grâce aux flashs produits lors des coups de départ des 76.2 russes, je parviens à repérer une quinzaine de machines ennemies. Je n'étais pas le seul, car, derrière nous, les Panther et les Tiger commençaient à répliquer. Leurs obus de 88 et 75 filaient à des vitesses folles, passant avec fracas à quelques mètres de nos Panzer IV pour aller s'écraser sur les chars russes qui avaient eu la malheureuse idée de dévoiler leur position. Tandis que nos « lourds » continuaient à confortablement allumer les T-34, nos artilleurs entrèrent dans la danse.
J'ordonnai à mes chefs de char de foncer sur la localité à pleine vitesse et en zigzagant légèrement de manière à dérouter les équipes antichars ennemies. Déployés en ligne, mes blindés avançaient comme à la parade tandis que nos camarades, restés en arrière, nous couvraient.
Plus inquiétant, j'aperçus la silhouette caractéristique d'un T-34 manœuvrant entre deux maisonnettes. Le temps de faire pivoter notre tourelle dans la direction du char russe, il avait disparu, refusant l'engagement.
Heinrich, mon tireur, fut ravi de lui régler son compte ! Touché, le T-34 se mit aussitôt à brûler ; sa tourelle, soufflée par une violente explosion, atterrit à plusieurs dizaines de mètres, manquant de peu de finir sa course sur le Panzer de Hüneke. Il était temps de dégager de ce coin devenu très inconfortable !
Nous reprîmes notre progression dans Ruginoasa suivant des traces laissées par des chenilles de chars russes. Sans nous en rendre compte, nous arrivâmes bientôt à proximité de la principale position défensive ennemie. Stationnés derrière des murets et des clôtures en bois, nous tournant le dos une petite vingtaine de T-34 et de SU-S5 était en train d'échanger des « politesses » avec les Panther du Panzer-Regiment 24 et le reste de notre Kampfgruppe. Nous avions réussi à prendre à revers les « Popof ». L'occasion était trop belle. Mes chars se mirent en position sans se faire repérer par l'ennemi, puis, parvenus à moins de 300 mètres, nous ouvrîmes le feu sur les machines russes. Le détachement blindé adverse fut détruit en moins de cinq minutes.
La résistance soviétique commençait à donner des signes de faiblesse Le village quasiment tombé entre nos mains, je décidai, conformément aux ordres, d'engager mes Panzer vers Balusesti.
Dans la nuit du 26 au 27 avril 1944, nous fûmes mis en alerte, les Soviétiques s'apprêtant, selon nos observateurs avancés, à lancer une offensive sur nos positions. Les Panzer IV du II Abteilung, dont mon « 511 », furent envoyés en catastrophe dans le secteur de Ruginoasa. En nous approchant de la localité, nous nous déployâmes en ordre de combat. Luithle qui était toujours le premier à repérer un char ennemi, fut à la hauteur de sa réputation, nous signalant par radio la présence d'un groupe de neuf T-34/76. Nous faisant face, ils étaient en train de foncer droit sur nous.
Je n'avais pas entendu son moteur car son bruit était couvert par celui de notre propre machine qui tournait au ralenti ! Le « Popof » se mit à rouler à pleine vitesse, entrant dans le village, sur les traces des chars de mes camarades. De toute évidence, il avait l'intention d'attaquer notre groupe en le prenant à revers. « Forçant la cadence » je me pressais pour finir et rejoindre mon Panier au plus vite.
J'avais dans l'idée de prendre ce T-34/76 en chasse. Mais, ce fut peine perdue car Heinrich, qui lui aussi l'avait repéré, lui expédia un perforant dans le moteur. |
Notre route était sensiblement identique à celle que nous avions suivie lors de notre raid précédent. Après avoir nettoyé Ruginoasa pour la deuxième fois, nous nous dirigeâmes vers les lignes soviétiques, au Nord. Au fil de notre avance, les tirs soviétiques redoublaient d'intensité. Aux 152mm s'ajoutaient des obus de 203mm. A mon bord, la fébrilité de l'équipage traduisait un stress important.
Depuis 48 heures, les signes montrant que les Soviets avaient décidé d'en finir avec Targul-Frumos étaient devenus légion. Des reconnaissances nocturnes menées par des volontaires nous avaient permis de savoir que l’Armée Rouge avait massé plus de 350 chars dans le secteur. Le soir du 1er mai Je reçus l’ordre de faire mouvement vers la colline n° 256 et d'y prendre position en prévision d'une prochaine attaque des Russes. Après avoir parcouru environ sept kilomètres, nous atteignîmes notre objectif vers 1h00. Nous étions le 2 mai I944.
Le fait que ces avions ignorèrent nos avant-postes pour s’en prendre à nos arrières signifiait que les « Rouges » voulaient mener à bien une percée en profondeur. Un peu plus tard dans la nuit, ce fut notre artillerie divisionnaire qui entra dans la danse. Nos canonniers arrosaient copieusement les positions avancées russes, espérant ainsi désorganiser les troupes qui se préparaient à nous assaillir.
Comme toujours, les Soviétiques ne furent pas en reste et déclenchèrent des tirs de contrebatterie. |
Mais tout cela n'était rien en comparaison de ce qui se passa lorsque ma montre indiqua 4h00 pile ! En quelques secondes seulement, nos positions furent littéralement noyées sous un déluge de feu et de fer. Des obus de tous calibres se mirent à nous dégringoler dessus.
Les Russes employaient aussi leurs roquettes, les « Stalinorgel ». Ces engins s'écrasaient sur nous avec une sorte de cri strident. |
Bientôt, ce fut au tour des «Sturmovik» de passer à l'attaque. Ils volaient à basse altitude, s'en prenant à tout ce qui n’avait pas été consciencieusement camouflé. |
La Flak, concentrée devant Targul-Frumos pour y dresser un rideau antiaérien et antichar, enregistra ses premières victoires de la journée en abattant plusieurs de ces machines. Quant à moi je savais pertinemment que si les Soviétiques déclenchaient une importante attaque blindée, ce qu’à coup sûr ils n'allaient pas se priver de faire, nous ne pourrions pas tenir notre position.
La bonne nouvelle était que les Russes venaient de se casser les dents sur nos défenses. La mauvaise fut l'apparition d'un nouveau modèle de char soviétique équipé d'un canon antichar D-25T de 122mm à très longue portée.
Malgré la distance, je pouvais suivre la progression des opérations. Du côté de Ruginoasa il y avait aussi des combats opposant nos blindes à ceux des Russes. Je parvins à compter les T-34 engagés dans ce coin-là ; ils étaient 200 ! Aussi incroyable que cela pouvait paraître, là-bas aussi, nos hommes tenaient.
Sur place, de violents combats de chars se déroulèrent. Ils duraient déjà depuis trente minutes. Nos copains, numériquement surclassés par les Russes, étaient en train de « déguster ». |
Sur les coups des 17 heures, un groupe de Panzer de la 24ème Panzer-Division déclencha une contre-attaque sur les arrières des éléments soviétiques qui étaient en pointe. Ce fut un carnage! Totalement surpris par l'arrivée soudaine des Panther, une partie des chars russes se replia tandis que le reste fut réduit à l'état de ferrailles cramoisies. Pour éviter aux équipages de la 24ème Panzer-Division d'être engagés par les « lourds » ennemis et leurs redoutables 122mm, notre artillerie avait dressé un rideau de fumigènes. L'affaire fut bien montée et rondement menée !
En début de soirée, alors que les hostilités semblaient être ponctuellement suspendues, je reçus l'ordre de m’avancer jusqu’au village de Cucutcni. Sur-place, je retrouvai l’Oberleutnant Stadler et son Tiger. Stadler était Autrichien, il venait de Vienne. Quoiqu’il puisse se passer, cet homme était toujours souriant. En faisant le tour de Cucutcni, je compris pourquoi nous y avions été envoyés, car hormis le Tiger de Stadler et mes trois Panzer IV, il n'y avait aucune autre unité pour protéger ce gros hameau. L’infanterie n'était pas là. Le quartier général m'informa que nous allions recevoir le renfort de quelques Sturmgeschütz III.
Ce fut à ce moment précis qu'une quarantaine de T-34, dont certains étaient armes de 85mm s'élança dans notre direction depuis une autre colline. Roulant au milieu d'un champ de céréales, ils obliquèrent prés de nos positions. Ils filaient sur Targul-Frumos sans se préoccuper de nous. Les blindés russes étaient si rapides que nous ne pûmes les accrocher. Le soleil était en train de se lever. À bord de son Tiger, Stadler était en train de « s'expliquer » avec le premier groupe de T-34. Les StuG faisaient de même. Aussi, je pris la décision de redéployer mes engins pour tirer sur le second détachement de T-34. La bataille s’engagea bien, un premier char russe volant en éclats.
Il acheva sa course en se fichant dans mon visage, me crevant l'œil gauche. Tordu par une douleur aiguë, je m’effondrai aussitôt au fond de ma tourelle. Je n'y voyais plus rien, mon œil droit aussi
avait été touché par une myriade de petits morceaux d'acier chauffés à blanc. Je pris alors la décision de transférer le commandement de mes chars à Stadler. Pour moi, la bataille de Targul-Frumos était terminée.
Comme Jung l'avait prévu, les combats du 3 mai furent tout aussi acharnés que ceux de la veille, les unités blindées russes multipliant les tentatives pour pénétrer au cœur du dispositif allemand jusqu’au 5 mai. Au cours de la bataille de Targul-Frumos, les Soviétiques enregistrèrent la perte de plus de 200 blindés sur les 600 dont ils disposaient pour leur opération. Quelques JS-II furent épinglés au tableau de chasse des équipages allemands. En face, les moyens blindés de la Panzer-Grenadier-Division «Grossdeutschland» et de la 24ème Panzer-Division s'élevaient, au plus fort de la bataille, à une vingtaine de Panzerkampfwagen IV lang, six Tiger, une vingtaine de StuG III et une petite dizaine de Panther.
Le secteur de Targul-Frumos fut relativement calme jusqu'à la fin du mois de mai. Début juin, une nouvelle offensive de l’Armée Rouge se déclencha en Roumanie, celte fois dans le secteur d’Iassi. Comme à Targul-Frumos la «Grossdeutschland » fut engagée pour stopper les Russes, ce qu'elle parvint à faire avant d'être envoyée, en août 1944 en Prusse Orientale et en Courtaude.
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Merci au scanneur/retoucheur GG1 pour ces BD.
Il nous en a promis d'autres…alors n’hésitez pas à le remercier.
Bonne Lecture
Garry - 110
Bonne Lecture Pjp
Une guerre Pacifique que ça en sommes merci et remerci
RépondreSupprimerNouveaux liens le 09/03/21
RépondreSupprimerMerci beaucoup :)
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