Guerilla est une revue de bandes dessinées petit format parue chez l'éditeur Edi Europe, Snec et Sepp. 64 numéros du 07/1966 au 11/1976. Format de parution 13 x 18 cm. Principalement des histoires de guerre. Episodes trouvés : - Bataille Aérienne - Guerre - Guerre du Désert - Guerre du Pacifique - Humour - Serge Robert Brigitte - Société - Steve Roper - Western.
Guerilla n° 002-005-010
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Pendant la seconde guerre mondiale et sous l'occupation, les médias ont joué un rôle important en diffusant beaucoup d'informations aux civils avec les journaux, la radio, les actualités cinématographiques. Mais ces médias ne disaient pas toujours la vérité : les civils devaient se méfier des informations mensongères, de la propagande et de la censure. Voici un florilège de caricatures datant de la seconde guerre mondiale retrouvé dans divers magazines et journaux.
7 CARICATURISTES PARISIENS
L’esprit de Paris!
POUR témoigner de la diversité des idées surgies chaque jour, sous un nouvel aspect, nous avons sélectionné pour Signal quelques œuvres de caricaturistes parisiens. Certains d'entre eux ont bien voulu dessiner à l'intention de nos lecteurs toute une série de croquis variés. Il s'en dégage des relents d'humour venus en droite ligne des Boulevards, un bouquet d'esprit à l’emporte-pièce, de répliques mordantes et fines, blaguant tous les soucis des Parisiens et de Paris. Les tickets, le manque de tabac sont les mines d’or où piochent les caricaturistes. Les dessinateurs se soucient peu du style de leurs dessins; c'est l'idée qui l’emporte. Ils ne s'effarouchent d'aucune exagération et leur simplicité touche parfois à la naïveté. Avec un minimum de moyens, ils obtiennent les plus vifs effets.
Ce sera l’œuvre suprême d’Hitler, de cet ouvrier, pauvre et inconnu, devenu le plus grand bâtisseur politique et social des temps modernes, de ce simple caporal qui balaya, de la Vistule à la Gironde, les plus prétentieux des généraux et des maréchaux, de ce conducteur de peuples, si extraordinairement complet : homme d’état, stratège, poète grandiose.
Il a sauvé son pays, réorganisé toute l’Europe Centrale, libéré la France de la tyrannie politicienne, ouvert à l’Occident des possibilités imprévues : demain, c’est l’Europe entière que son génie va modeler. Nous avons foi dans sa force et dans son humanité, dans la grandeur de ses projets et la poésie de ses rêves. Nous savons qu’il sera vainqueur et que l’Europe qui sortira de ses mains sera grandiose.
A lui, nos vœux, notre confiance, notre espérance ; en sauvant l’Europe, il nous sauvera! Heil Hitler !
Léon DEGRELLE.
Ce sera l’œuvre suprême d’Hitler, de cet ouvrier, pauvre et inconnu, devenu le plus grand bâtisseur politique et social des temps modernes, de ce simple caporal qui balaya, de la Vistule à la Gironde, les plus prétentieux des généraux et des maréchaux, de ce conducteur de peuples, si extraordinairement complet : homme d’état, stratège, poète grandiose.
Il a sauvé son pays, réorganisé toute l’Europe Centrale, libéré la France de la tyrannie politicienne, ouvert à l’Occident des possibilités imprévues : demain, c’est l’Europe entière que son génie va modeler. Nous avons foi dans sa force et dans son humanité, dans la grandeur de ses projets et la poésie de ses rêves. Nous savons qu’il sera vainqueur et que l’Europe qui sortira de ses mains sera grandiose.
A lui, nos vœux, notre confiance, notre espérance ; en sauvant l’Europe, il nous sauvera! Heil Hitler !
Léon DEGRELLE.
Guérilla - 050 - 035
Guérilla - 050 - le rachat
050 |
L’opération Shingle était un plan allié durant la campagne d'Italie de la Seconde Guerre mondiale qui se déroula le 22 janvier 1944. C'était un assaut amphibie contre les troupes de l'Axe qui se trouvaient dans les environs d'Anzio et de Nettuno. Elle était commandée par le Major General John P. Lucas et avait été prévue pour déborder les forces allemandes de la ligne Gustave, ce qui aurait ainsi permis une attaque sur Rome. Le combat qui s'ensuit est généralement appelé la bataille d'Anzio.
Série de photos montrant un avion juste après avoir été touché et ce jusqu'à ce qu'il disparaisse dans la mer. Ces photos ont été faites par Robert Capa avec un Contax. |
Un 57 mm canon antichar est mis en Un allemand est couché mort
place dans une rue d'Anzio lorsque à côté d'une voiture de commandent
l’attaque des chars allemands est et sur la ligne blanche indiquant le
signalée. L’amer combat a prouvé centre d'une route vers Anzio. Ici le
plus tard que l'optimisme précoce soleil est présent. Plus tard, les
sur la tête de pont était injustifié. tempêtes hivernales italiennes
ont éclaté et ont apporté des
coups de vent et de la pluie.
APRÈS LE DEBARQUEMENT LES ALLIES AVANCENT A TRAVERS LES FLATLANDS AU-DELÀ D'ANZIO.
Déclaration du photographe Robert Capa du magazine LIFE, qui a pris ces photos des opérations militaires sur la tête de pont italienne: «La guerre est comme une actrice qui vieillit. Elle est de moins en moins photogénique et de plus en plus dangereuse.
"Certes, la lutte qui s’est déroulée la semaine dernière en Italie est de plus en plus dangereuse. Alors que sur les principaux fronts, les troupes alliées ont légèrement avancé à travers les rues sanglantes de Cassino, les Allemands ont lancé contre la tête de pont à Anzio des attaques de blindés et tentent de rejeter les Britanniques et les Américains à la mer. Là, pour une raison inexpliquée, les Alliés n’avaient pas été en mesure d'exploiter leurs débarquements originaux. Quand ils sont arrivés à terre, ils ont rencontré peu de résistance de la part des allemands. Au lieu de pousser vers Rome ou au moins vers les montagnes au-delà d’Aprilia, ils se sont contentés d’avancer à l'intérieur des terres de 10 miles et ils ont attendu. Comme on pouvait s'y attendre, les Allemands ont déplacé quelques six divisions, y compris la Division d'élite Hermann Goring, et ont pris des dispositions de contre-attaque. Au moment où les contre-attaques se sont développées, la critique sur l'ensemble de la campagne italienne a été exprimée aux U. S. A. et en Grande-Bretagne. Le Premier ministre du Canada Mackenzie King est même allé jusqu'à dire que la guerre pourrait être rallongée pour des années à cause de ce qui se passait en Italie.
Ces craintes extrêmes semblent sans fondement. Seuls ceux qui connaissent les objectifs stratégiques et tactiques en Europe sont en mesure de juger dans quelle mesure la campagne italienne a échoué. En dépit de la publicité donnée, la tête de pont Anzio n’était pas un engagement décisif. Il était simplement un petit préliminaire aux batailles encore à venir en Europe occidentale. Pour les Alliés il représente, jusqu'à présent, une déception coûteuse. Beaucoup d'hommes ont été tués, du matériel perdu et des navires coulés. Mais les Allemands ont subi également des pertes. Dans les combats de la semaine dernière plus de 3000 de leurs meilleures troupes ont été capturées. En outre, jusqu’à la fin de semaine, il semble probable que toutes leurs attaques échoueront, que le Beach Head resterait aux mains des Alliés et que finalement l'offensive alliée sera reprise. La lutte pour Rome serait, selon les Allemands, "aussi mauvais que le front russe», mais ils déclarent qu’ils la gagneront.
Les images ici montrent l'avance des Alliées à travers les plaines au-delà d’Anzio. La plupart d'entre elles ont été prises à partir d'une ferme où le Lieutenant- Colonel John Toffey de Great Neck, Long Island, avait établi son poste de commandement du bataillon. Alors que les obus ennemis tombaient à proximité, des mortiers ont été tirés à travers les fenêtres du deuxième étage, les chars ont tiraillé à partir d'un bâtiment voisin et de l'infanterie s’est avancée vers la prairie à proximité. Lorsque l'excitation était à son comble, le Colonel Toffey décrocha un téléphone et parla à un lieutenant en charge de l’avance de la compagnie. «Regardez, Benny, ne vous excitez pas. Nous venons de vous tuer plusieurs Boches et nous allons vous en tuer un peu plus dès que vous nous direz où ils sont ".
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Attention: Les images et textes proviennent des magazines Signal et Der Adler. Ceux-ci s’adressent à un public averti, en effet servant la propagande nazi, les articles parus dans Signal et Der Adler, ne sont évidemment pas le reflet de la vérité, mais ils peuvent être à la base de réflexion et de travaux sur cette période terrible.
Der Adler - Jahrgang 1944 - Heft 07 - 28. März 1944
LA TÊTE DE PONT DE NETTUNO
Dessins du correspondant de guerre Eugen Gross, relatant
des événements vécus par lui sur le front de Nettuno.
Des unités anglo-américaines appuyées par un énorme déploiement de forces navales et aériennes, débarquèrent à la fin de janvier 1944 dans la région portuaire d’Anzio-Nettuno, au sud de Roma. Accompagnée par une bruyante campagne de propagande, cette entreprise devait, d’une part, inaugurer la marche victorieuse sur Rome, et, d’autre part, porter le coup de grâce, en les encerclant, à plusieurs divisions allemandes qui combattaient au sud-est de Nettumo. Depuis lors, le rempart de Nettuno est devenu pour les adversaires qui s’y mesurent, l’épreuve exemplaire de leurs forces respectives. Aucun des buts que ne se proposait d’atteindre l’ennemi n’a pu être réalisé par lui. Bien que l’adversaire amène jour et nuit de nouveaux renforts, afin de forcer la décision, le barrage allemand au nord et à l’est tient bon. Les Anglo-Américains ont construit sur leur tête de pont nombre d’ouvrages qui en font une sorte de forteresse et la lutte acharnée pour gagner le moindre pouce de terrain est menée avec toutes les ressources de la technique de guerre moderne, sur terre, sur mer et dans l’air.
Guerilla- 013 - 015 - 028
Série annexe: Robert, Brigitte et Serge.
Robert, Brigitte et Serge sont les héros de cette série humoristique sur les relations entre jeunes. Brigitte est passionnée de shopping, les garçons de sport et leurs relations ne sont pas sans heurts. Mais l’amitié finie toujours par triomphe
Guérilla - 013 - Les griffes de la peur
A la fin du premier trimestre 1943, les Allemands utilisèrent une nouvelle tactique dans leurs zones d’intervention. Ils commencèrent à envoyer des quadrimoteurs Fw-200 Condor et des Ju-88 participer à l’attaque des convois.
Focke-Wulf Fw 200 Condor |
• Longueur : 23.46 m
• Hauteur : 6.30 m
• Motorisation : 4 moteurs à piston BMW Bramo-Fafnir 323R2
• Puissance totale : 4 x 1200 ch.
• Armement : 1 canon 15 mm en tourelle avant dorsale
• 1 mitrailleuse 7,92 mm arrière dorsale
• 1 canon 20 mm ventral avant
• 1 mitrailleuse 7,92 mm de chaque côté
• jusqu'à 1500 Kg de bombes
• Poids en charge : 22700 kg
• Vitesse max. : 330 km/h
• Plafond pratique : 5800 m
• Distance max. : 3550 Km
• Equipage : 5
PBY Cataline |
• 2 Moteurs Pratt Whitney R-1830
• 2 X 1200 Ch
• 314 Km/h
• 2 Mitrailleuses 12.7 mm et 3 de 7.62 mm 1800 Kg de bombes ou charges de profondeurs
• 16066 Kg en charge
• 4000 m de plafond pratique
• 4030 Km en distance franchissable
• 8 Equipiers
Puis vinrent les rencontres avec le Condor, baptisé "Fléau de l’Atlantique" par Winston Churchill. Précédemment le Condor avait été seulement utilisé comme éclaireur pour localiser les convois et alerter les sous-marins.
Attaque combinée U-Boot/ FW-200 |
Attaque d'un convoi par des Focke-Wulf Fw 200 Condor
Le jour suivant deux PBY furent envoyés pour couvrir le cargo Port Fairey et une corvette d’escorte qui s’efforçaient de secourir les survivants de l’attaque de la veille.
Sauvetage de naufragés d'un torpillage |
Le second PBY n’eut pas longtemps à attendre, un Condor apparut se dirigeant droit sur les bateaux. Le Fw-200 était presque deux fois plus rapide que le Catalina et possédait quatre mitrailleuses et un canon, mais bravement le pilote fit prendre de l’altitude à son PBY et vint se placer entre l’avion ennemi et le petit convoi. Les deux appareils se rapprochèrent et tirèrent en même temps, à la dernière minute le Condor vira pour ne pas se faire éperonner, il continua à monter pour se préparer à effectuer une passe sur les bateaux, et le PBY suivit le mouvement, on imagine un Catalina chassant le Fock Wulf … qui disparut alors dans nuages pendant qu’il lâchait des bombes sur le convoi. Le cargo Port Fairey fut touché à la poupe, mais continua sa route.
Un autre Condor apparut alors pour attaquer le convoi, appliquant la même tactique qu’avec le précédent, le PBY monta alors jusqu’à 13000 pieds pour rejoindre le Nazi qui se préparait à attaquer. Une fois arrivés à portée les deux appareils tirèrent en même temps, les tirs du Fw-200 transpercèrent le PBY et le navigateur s’en tira de justesse.
Consolidated PBY Catalina Gun Position |
Guérilla - 015 - La force de l'espoir
015 |
La bataille de Malaisie se déroula en Malaisie britannique et fut l'une des premières opérations du théâtre asiatique de la Seconde Guerre mondiale. Les Japonais prirent rapidement l'avantage face à des forces alliées insuffisamment préparées et équipées, et s'emparèrent des possessions malaises de l'Empire britannique.
Tomoyuki Yamashita |
Le 8 décembre 1941, la 25e armée japonaise commandée par le lieutenant-général Tomoyuki Yamashita débarqua dans la péninsule malaise, une heure seulement avant l'attaque surprise sur Pearl Harbor (la différence de date est causée par le décalage horaire). La première unité qui arriva en Malaisie durant la nuit avait pour but de faire diversion près de Kota Bharu sur la côte est. Le débarquement à proprement parler eut lieu plus tard, à Singora et Pattani au sud-est de la Thaïlande. Les troupes japonaises bénéficiaient d'un appui aérien rapproché nettement supérieur à celui des Britanniques et disposaient de troupes plus aguerries, dont certaines venaient de combattre dans la seconde guerre sino-japonaise.
Le 8 décembre, une force britannique, la colonne "Krohcol", comptant plusieurs régiments indiens, passa la frontière thaïlandaise afin de couper la route aux Japonais, mais se heurta les jours suivants à la résistance de la Police Royale thaïlandaise, notamment dans la ville de Betong. L'opération de contournement fut un échec stratégique pour les troupes alliées qui, attaquées également par l'armée japonaise, durent se retirer de Thaïlande le 11.
Le 9 décembre, l'aérodrome d'Alor Star, clé de voûte de la défense aérienne de la péninsule est évacué par la RAF, sans avoir été totalement mis hors d'usage.
Le 10 décembre, l'attaque de l'aviation japonaise aboutit à couler le HMS Prince of Wales et le HMS Repulse, laissant la côte est de la Malaisie dégarnie face à de nouveaux débarquements des troupes impériales.
Attaque du HMS Prince of Walles par l'aviation nippone |
HMS Prince of Wales |
HMS Repulse |
À cette date, les Japonais avaient réussi à
détruire la majorité des avions alliés, se garantissant la maîtrise quasi-totale des airs. Les aérodromes avaient été installés par la RAF dans des endroits indéfendables, sans consultation de l'Armée.
Mal équipés et mal préparés, les éléments locaux de la Royal Air Force et de la Royal Australian Air Force n'étaient pas de taille face à l'aviation japonaise. Les pilotes britanniques et australiens étaient mal coordonnés entre eux, et ne purent définir d'action commune efficace. L'escadron No. 488 de la Royal New Zealand Air Force et l'Aviation militaire de l'armée royale des Indes néerlandaises prêtèrent également main-forte aux troupes britanniques, les Néerlandais se repliant à la fin de la bataille vers Java.
Des Pz.Kpfw.I Ausf.A avec équipage japonais.... |
Des soldats australiens examinent des tanks japonais débarqués à Milne Bay, en 1942 |
Le 11 décembre, l'armée japonaise battit les troupes indiennes du Royaume-Uni à Jitra. Mieux armées, face à des troupes alliées qui ne disposaient pas de tanks, les troupes japonaises pratiquaient aussi bien l'avance de blindés que l'utilisation de troupes rapides et légères, capables de se déplacer rapidement dans la jungle. De nombreux soldats indiens n'avaient alors jamais vu de tanks.
Les troupes indiennes parvinrent à retarder les Japonais à Perak, mais, le 8 janvier, furent défaites à Slim River. Les Japonais avancèrent rapidement et le 11 janvier, occupèrent Kuala Lumpur sans coup férir. Le 14 janvier, les troupes britanniques et australiennes firent leur jonction dans le détroit de Johor, où elles organisèrent une résistance acharnée protégeant ainsi la retraite du reste de leurs forces armées . Le 27 janvier 1942, Percival ordonna une retraite générale de Johor en direction de l'île de Singapour, où les Alliés furent à nouveau battus par les Japonais.
Churchill considéra la défaite des troupes britanniques en Malaisie britannique comme « le pire désastre et la capitulation la plus importante de l'histoire britannique ».
Guérilla - 028 - Le chasseur solitaire
028 |
Les "S" BOOTE allemands, ainsi nommé pour "schnellboote", c'est à dire bateaux rapides, furent aussi nommés par les Anglais "E" boat pour ennemy boat.
Camouflage du Schnellboote S-26 |
• Déplacement: 78 tonnes.
• Longueur: 34,94m, largeur: 5,10m, vitesse: 39,5 noeuds.
• Moteurs: 3 diesel Daimler-Benz pour 6 000 cv .
• Armement:
- 2 tubes lance-torpilles de 533 mm avec 2 torpilles dans les tubes et 2 torpilles de réserve sur le pont.
- deux canons simples de 20 mm (pour tir contre cibles marines ou contre cibles aériennes)
• il y a eu sur certaines vedettes :
- soit 1 canon de 40 mm et 3 canons de 20 mm.
- soit 1 canon de 37 mm et 4 canons de 20 mm.
Avec la conquête de la Hollande, la Belgique et la France à l'été 1940, les Allemands avait été donné une occasion en or pour déplacer leurs bases navales près du front.
• Longueur: 34,94m, largeur: 5,10m, vitesse: 39,5 noeuds.
• Moteurs: 3 diesel Daimler-Benz pour 6 000 cv .
• Armement:
- 2 tubes lance-torpilles de 533 mm avec 2 torpilles dans les tubes et 2 torpilles de réserve sur le pont.
- deux canons simples de 20 mm (pour tir contre cibles marines ou contre cibles aériennes)
• il y a eu sur certaines vedettes :
- soit 1 canon de 40 mm et 3 canons de 20 mm.
- soit 1 canon de 37 mm et 4 canons de 20 mm.
Des bases de Navire d'attaque rapide (Schnellboot) ont été créés dans les ports de Cherbourg, Boulogne, Ostende, IJmuiden, Le Havre, Dünkirchen, Den Helder, L'Aber Wrac'h, Lézardrieux et Rotterdam.
Déjà à l'été 1941, les premiers bunkers étaient prêts à Ostende et Boulogne et peu de temps après dans IJmuiden, Cherbourgh, Le Havre et Rotterdam.
"Schnellboot bunker" de Bologne |
Le bunker à Boulogne a été conçu avec un espace pour 12 bateaux et derrière le bunker a été construit un bunker pour le stockage des torpilles. Le bunker Torpedo avait des rampes d'accès des deux côtés de la voie ferrée et une petite piste reliait les deux bunkers.
L'épaisseur de toit est de 200 cm. qui, au début de la guerre était suffisant pour protéger les bateaux contre des bombes britanniques, mais que la guerre progressait, les bombes sont devenues plus grandes et plus efficaces.
Le 8 Juin 1944, la Royal Air Force a lancé pour la première fois leur nouvelle «Bomb Tallboy"» et une semaine plus tard, le bunker à Boulogne est attaqué par la même bombe. Près de 300 bombardier ont participé à l'attaque et dix grosses bombes ont été larguées.
Royal Air Force Avro Lancaster et "12,000 pound Tallboy" |
Après l'attaque, le port était inutile et les Allemands déplacèrent rapidement les bateaux qui étaient encore sains et saufs à la base de IJmuiden.
Schnellboot 93 détruit dans un Schnellbootbunker |
Au cours de la Seconde Guerre mondiale les S-Boote ont coulé 101 navires marchands totalisant 214,728 tonnes. En outre, ils ont coulé 12 destroyers, 11 dragueurs de mines, huit navires de débarquement, six vedettes de combat, un torpilleur, un mouilleur de mines, un sous-marin et un certain nombre de petits navires marchands. Ils ont également endommagé deux croiseurs, cinq destroyers, trois navires de débarquement, un navire de réparation, un remorqueur et de nombreux navires marchands. Les mines marines posées par les "S-Boote" ont été responsables de la perte de 37 navires marchands totalisant 148 535 tonnes, un destroyer, deux dragueurs de mines et de quatre navires de débarquement.
Superbe fiche comme à ton habitude Lulu avec quelques originalités qui témoignent de l'esprit de l'époque. Au niveau des BD c'était complet chez moi, mais bravo encore pour cette magnifique fiche et tout le travail qu'elle représente.
RépondreSupprimerMerci pour ce rappel très bien illustré
RépondreSupprimerMerci pour ce récapitulatif... une petite erreur néanmoins : le N°35 est annoncé et il s'agit en fait du N°51!
RépondreSupprimerUne rafale de merci
RépondreSupprimerL'erreur concerne le N°35 de la collection ALERTE et non pas le n°35 de GUERRILLA. Ceci dit, c'est toujours un réel plaisir de voir les fiches historiques de notre passionné lulu. Parfois, cela relève de l'anecdotique ce qui est encore plus fort, car plusieurs anecdotes mises bout à bout finissent par construire le fil de l'Histoire.
RépondreSupprimerMERCI !!!
..Merci beaucoup Lulu...il m'en manquait deux..!.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJ'ai quelques bons souvenirs de lectures avec Guérilla, à la qualité certes inégale suivant les histoires, mais comme toutes sériés.
Cela me ramène à d'autres titres qui essayaient de survivre aux aléas de leur éditeur, Edi-Europe, puis effectivement ensuite SNEC et enfin SEPP, pour ceux qui perduraient, comme Défi, Casse-cou, Blitz, Tigre, Rafales, Torpilles, Tobrouk et quelques autres.
On y retrouvait parfois des plumes vues chez Impéria. On en trouvait relativement facilement ches les bouquinistes du début des années 1990 pour une poignée de francs, mais je ne prenais que si le dessin de l'histoire principale me plaisait, je n'étais pas en mode collection avec ces titres, même si j'ai fini par prendre par défaut quand j'ai commencé à avoir du mal à trouver des Impéria que je n'avais pas encore.
M'enfin, c'était une autre époque...
Merci du partage.
Ah oui, aussi, j'oubliais, toujours impec ces articles accompagnants les numéros partagés.
Supprimermerci
RépondreSupprimerMerci beaucoup :)
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