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samedi 25 juillet 2020

Guerilla (compilation des séries éditées sur BDMag 01)



Guerilla est une revue de bandes dessinées petit format parue chez l'éditeur Edi Europe, Snec et Sepp. 64 numéros du 07/1966 au 11/1976. Format de parution 13 x 18 cm. Principalement des histoires de guerre. Episodes trouvés : - Bataille Aérienne - Guerre - Guerre du Désert - Guerre du Pacifique - Humour - Serge Robert Brigitte - Société - Steve Roper - Western.



Guerilla n° 002-005-010



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Pendant la seconde guerre mondiale et sous l'occupation, les médias ont joué un rôle important en diffusant beaucoup d'informations aux civils avec les journaux, la radio, les actualités cinématographiques. Mais ces médias ne disaient pas toujours la vérité : les civils devaient se méfier des informations mensongères, de la propagande et de la censure. Voici un florilège de caricatures datant de la seconde guerre mondiale retrouvé dans divers magazines et journaux. 



7 CARICATURISTES PARISIENS

L’esprit de Paris!

POUR témoigner de la diversité des idées surgies chaque jour, sous un nouvel aspect, nous avons sélectionné pour Signal quelques œuvres de caricaturistes parisiens. Certains d'entre eux ont bien voulu dessiner à l'intention de nos lecteurs toute une série de croquis variés. Il s'en dégage des relents d'humour venus en droite ligne des Boulevards, un bouquet d'esprit à l’emporte-pièce, de répliques mordantes et fines, blaguant tous les soucis des Parisiens et de Paris. Les tickets, le manque de tabac sont les mines d’or où piochent les caricaturistes. Les dessinateurs se soucient peu du style de leurs dessins; c'est l'idée qui l’emporte. Ils ne s'effarouchent d'aucune exagération et leur simplicité touche parfois à la naïveté. Avec un minimum de moyens, ils obtiennent les plus vifs effets.



Un petit baiser, pour un ticket seulement!
Comme dans toute période troublée, le commerce fonctionne mal. Ceux qui détiennent des marchandises les cachent (comme l’exemple d’un charcutier qui avait caché un cochon dans son lit, une information parue dans la tribune de l’Est, semaine du 13 au 19 décembre 1942). En 1940, les mairies distribuent chaque mois des tickets d’alimentation que les habitants doivent remettre aux commerçants en échange de marchandises. 

"Monsieur ne m'a-t-il pas donné carte blanche pour le ressemelage de ses chaussures."
Les chaussures représentent un gros problème. Le cuir est rare, il est réquisitionné pour l’armée allemande. Pour renouveler les vieilles chaussures on appliquait des semelles de bois fixées par des clous ; on fabriquait également des spartiates avec des semelles de bois et des lanières de cuir et de vieilles courroies. L’industrie fabrique même des chaussures à semelles de bois articulées. Les chaussures étaient parfois taillées dans les pneus de voiture. 

Oh! le beau morceau de tissu.
Des tickets ou bons sont nécessaires pour obtenir tissus, vêtements, laine, chaussures. On fait durer ce que l’on a, on réutilise les vêtements, les lainages usagés. On recousait et réparait les habits.

"Ah toi!...Si tu n'avais pas été raconter à la famille que notre appartement était chauffé!"
 Le charbon est utilisé en priorité pour les usines travaillant en Allemagne. Les tickets n’accordent que des quantités insuffisante, même si on ne chauffe qu’une seule pièce et les hivers de cette période ont été très rigoureux.

"Pas plus tard qu'hier, mon cher, j'ai disputé un  mégot au baron de la Huchette en personne!"
On cultiva a domicile tout ce qui était possible, dans des bacs sur les balcons, dans les cours, rebords des fenêtres etc. Exemple: des feuilles d'eucalyptus à la place de tabac

"A ton tour d'essayer de la faire pondre."
Les quantités varient selon les besoins estimés de la population répartie en 11 catégories : depuis E (enfants de moins de 3 ans), à V (personnes de plus de 70 ans), en passant par J1 (jeunes de 3 à 6 ans), J2 (6 à 13 ans), J3 (13 à 21 ans)et A (adultes de 21 à 70 ans). Les travailleurs de force et le femmes enceintes ou qui allaitent ont droit à des rations supplémentaires (exemple de rationnement : en 1938, un adulte consomme en moyenne 3,4 kg de bœuf par mois ; en mai 1941, un adulte A n’a le droit qu’à 350g par mois et en 1943, à 260g par mois). Les quantités prévues, déjà faibles au départ, diminuent au cour des années ; en Avril 1943, la ration de viande est de 120g par semaine, à défaut d’autres légumes, on mange du rutabagas ou du topinambour. Les habitants des villes n’ayant pas d’amis ou de famille à la campagne et ceux qui n’ont rien à échanger souffrent beaucoup. 

"Que désirez-vous me demander, chéri...!- Un rendez-vous! - Ah bon! Je croyais que vous vouliez des tickets de pain!"
En ce qui concerne le pain, la ration journalière descendra à 275 grammes jour en 1942. Ce pain (de régime!) était constitué de farines de maïs, fève, seigle ou orge auquel on ajoutait des brisures de riz.

Quotidien Bruxellois fondé en 1936 à Bruxelles juste avant les élections. Il est l'organe de presse du mouvement rexiste de Léon Degrelle. Le journal à ses débuts connût un certain succès mais rapidement, le rexisme montrera son vrai visage: le journal sera franchement collaborateur pendant toute la guerre. Le pays réel s'arrête de paraître avec la libération début septembre 1944.


















Léon Degrelle (15 juin 1906 à Bouillon, Belgique – 31 mars 1994 à Malaga, Espagne) était un écrivain, journaliste et directeur de presse au sein de la mouvance catholique belge. Il entama ensuite une carrière politique, en fondant le mouvement Rex, au départ parti nationaliste proche des milieux catholiques, qui devint rapidement un parti fasciste, puis durant la Seconde Guerre mondiale, se rapprocha du national-socialisme, pour finir dans la collaboration avec l'occupant allemand. Combattant sur le front de l'Est avec la 28e division SS Wallonie, il termina la guerre en tant que SS-Obersturmbannführer et Volksführer der Wallonen. Exilé en Espagne en 1945 et naturalisé en 1954, il y vécut près de cinquante années en construisant sa propre légende et s'érigeant comme un ardent défenseur du nazisme et des thèses négationnistes. Il s'imposa comme une référence de l'extrême droite.
Afin de situer le personnage, voici ce qu'il écrivit en janvier 1941 dans le journal "Le pays réel":

Ce sera l’œuvre suprême d’Hitler, de cet ouvrier, pauvre et inconnu, devenu le plus grand bâtisseur politique et social des temps modernes, de ce simple caporal qui balaya, de la Vistule à la Gironde, les plus prétentieux des généraux et des maréchaux, de ce conducteur de peuples, si extraordinairement complet : homme d’état, stratège, poète grandiose.
Il a sauvé son pays, réorganisé toute l’Europe Centrale, libéré la France de la tyrannie politicienne, ouvert à l’Occident des possibilités imprévues : demain, c’est l’Europe entière que son génie va modeler. Nous avons foi dans sa force et dans son humanité, dans la grandeur de ses projets et la poésie de ses rêves. Nous savons qu’il sera vainqueur et que l’Europe qui sortira de ses mains sera grandiose.
A lui, nos vœux, notre confiance, notre espérance ; en sauvant l’Europe, il nous sauvera! Heil Hitler !
Léon DEGRELLE.



Résolution de limoges: le baron Nothomb.
Une virginité politique.

Le chef du gouvernement, Hubert Pierlot, et les deux chambres du Parlement vont s'exiler à Limoges durant quelques semaines et c'est de la capitale porcelainière que députés et sénateurs belges condamnent, le 31 mai 1940, la « honteuse capitulation ». Quand le gouvernement en provenance de Poitiers s'était présenté devant la mairie, quelques minutes auparavant, les parlementaires l'avaient accueilli aux cris de « Vive la République Belge, Vive Pierlot ! ». Dès l'arrivée de tout ce petit monde, le maire de Limoges, Léon Betoulle, prononce un discours de bienvenue dans lequel il stigmatise l'attitude de Léopold : « Un traître non seulement à ses alliés, mais aussi à son peuple ». Il parle également de « la conscience française, soulevée de dégoût pour la félonie du roi Léopold ».

M.SALOMON ROBENHOF:
Un certificat de baptême;

Déclaration de Léon Degrelle dans "le pays réel":
De repaire en repaire, la vieille ploutocratie mondiale sera traquée et chassée. Ce ne sont pas les Juifs de New-York qui sauveront les Juifs britanniques, pas plus que ceux-ci n’avaient sauvé les Rotschild parisiens, les Zay, les Mandei et les Léon Blum ! Car ce n’est plus une guerre militaire qui étreint le monde, mais une guerre de religion où des millions de jeunes hommes se sentent solidaires, quel que soit leur pays natal. Qu’ils suivent Hitler ou Mussolini, qu’ils suivent Franco ou Horia Sima, qu’ils suivent Quisling ou Mussert, ou les drapeaux rouges de la Révolution rexiste, tous sont pris par le même idéal politique et social, par la même mystique. Ils s’élancent avec la même foi débordante à l’assaut d’un vieux monde, égoïste, pourri, où tout était désordre, injustice, sénilité. C’est ce vieux monde qu'ils vont culbuter, tous ensemble, pour lui substituer, en Europe, une solidarité fervente des âmes et des biens. 

LE DR.VAN ZEELAND:
Une douzaine de diplôme honoris causa. Une cagnotte.

Paul Van Zeeland, en avril 1937, est confronté à Léon Degrelle, chef du mouvement rexiste, dans le cadre d'une élection partielle. Soutenu par le parti catholique, le parti ouvrier belge, le parti libéral et le parti communiste, il défait aisément Degrelle en décrochant 275.844 voix pour 69.242 au chef de Rex. Réfugié à partir de 1940 à Londres, il participe au Conseil législatif belge installé à Londres. 

Devrèze et Lippens
La reprise du travail dans les Ateliers
En 1933, Albert Devèze, ministre de la Défense Nationale, dépose un projet de loi interdisant toute propagande pacifiste et toute diffusion d'idées antimilitaristes. L’optique militaire de Devèze fut de résister à une éventuelle offensive allemande dans les Ardennes, en attendant l'arrivée de l'armée française (il fut ministre au temps où la convention militaire franco-belge était en vigueur). Cette optique fut remplacée après 1936, sous la pression flamande, voire flamingante ("Los van Frankrijk !"), et l'influence du pacifisme des socialistes, par la politique dite des mains libres visant à tenir la balance égale entre les grandes puissances, et donc à s'éloigner de la France. Devèze dut quitter le gouvernement.

FRANCOIS BOVESSE/
Une petite charité, s.v.p

Ministre auprès de Paul Van Zeeland jusqu’à l’élection partielle du 11 avril 1937 qui voit le Premier ministre affronter Léon Degrelle, il marque sa volonté d’en finir avec le rexisme. Il va combattre inlassablement le mouvement fasciste Rex et Léon Degrelle. Arrêté et condamné par le Conseil de Guerre à six mois de forteresse en Allemagne pour outrage à l’armée allemande, il est ensuite pris à plusieurs reprises comme otage. Le 1er février 1944, François Bovesse est assassiné par des collaborateurs qu’il n’a jamais cessé de dénoncer

LOUIS PIERARD:
Une nouvelle princesse (pour payer les menus frais)

Au cours de la Seconde Guerre mondiale Piérard a suivi le gouvernement en France et était présent à la réunion parlementaire à Limoges en Juin 1940. Il ne revient pas en Belgique et est resté en France non occupée où il pouvait encore publier. Il a écrit et publié sur la Belgique et les relations avec la France. Après le 11 Novembre 1942  il s’est caché suite à l'occupation allemande de la «Zone libre».

CES MESSIEURS DE LONDRES:
Ce que le maître voudra bien leur donner.

Le gouvernement Pierlot IV était un gouvernement belge tripartite d'union nationale en exil à Londres qui gouverna le pays du 23 octobre 1940 au 26 septembre 1944. Le chef du gouvernement, Hubert Pierlot, entre dans un conflit grave avec le roi Léopold III, qui refusa de suivre son gouvernement à l'étranger.



Elle traite de la reddition de la 6 éme armée à Stalingrad, notamment du maréchal Paulus et de pas moins de 24 généraux, ceux ci marchent avec une rigueur toute prussienne vers un camps de prisonniers soviétiques... vous remarquerez l’inscription: Drang nach osten, "La marche vers l'est", une manière de railler la politique de colonisation germanique vers l'est.
Caricature de David Low paru dans le Evening Standard le 30 mars 1943 : "La fin de la ligne de Mareth"
Construite entre 1936 et 1940, elle est conçue pour défendre la Tunisie contre les tendances expansionnistes des Italiens depuis la Libye alors colonie italienne. Baptisée « ligne Maginot du désert », elle court sur 45 kilomètres en traversant la route côtière. Elle comporte quarante casemates d'infanterie, huit grandes casemates d'artillerie, quinze postes de commandement et 28 points d'appui. Au lendemain de la bataille de France, ces ouvrages sont démilitarisés par une commission germano-italienne. À la suite de la défaite de ces derniers à la seconde bataille d'El Alamein, les ouvrages sont de nouveau réarmés par l'Afrika Korps (novembre 1942 - mars 1943) pour retarder l'avance de la huitième armée britannique dirigée par le général Bernard Montgomery : 100 kilomètres de barbelés sont posés, 100 000 mines antichar, 70 000 mines antipersonnel et des abris sont mis en place et les ouvrages sont renforcés par des canons antichars et antiaériens. 

Caricature de David Low paru dans le Evening Standard le 20 avril 1943 : "Que faisons-nous de ça? Le transformer en fort?"
Le 10 septembre 1943 la Wehrmacht atteint Rome et arrive devant la place Saint-Pierre. Pie XII avait fait savoir à son entourage qu’il comptait se livrer aux troupes allemandes pour éviter un bain de sang au Vatican. Le commandant des gardes suisses, prit cependant l’initiative de leur demander de sortir avec leurs hallebardes et de bloquer symboliquement la frontière du Vatican. Les gardes suisses firent donc courageusement face aux automitrailleuses de la Wehrmacht. Ce geste surprit le général allemand qui les commandait et qui, par prudence, arrêta ses troupes et voulu se couvrir en contactant par radio (le) Maréchal Albert Kesselring commandant en chef des troupes allemandes en Italie : « Monsieur le Maréchal, devons-nous oui ou non entrer au Vatican ? ». Le Maréchal Kesselring jugea la question trop délicate pour être tranchée par lui et contacta à Berlin, le général Alfred Jold, chef d’État-major de toutes les forces armées allemandes, bras droit d’Adolf Hitler. Celui-ci refusa également de se prononcer et fit remonter la question au Führer lui-même. Celui-ci, après avoir interrogé son ministre des Affaires Étrangères Joachim von Ribbentrop qui lui fit valoir que de porter la main sur la personne du pape lui vaudrait immédiatement la perte de tous les soutiens de l’Allemagne dans les pays d’Amérique centrale et du sud (dont beaucoup étaient encore neutres dans le conflit mondial), donna finalement l’ordre suivant « Nos troupes n’entrent pas au Vatican ! ». Depuis la fenêtre de ses appartements Pie XII vit ce spectacle incroyable : l’armée allemande faire demi-tour face aux gardes suisses avec leurs hallebardes. Un cas unique dans la Seconde Guerre Mondiale.

Guérilla - 050 - 035

Guérilla - 050 - le rachat

050


L’opération Shingle était un plan allié durant la campagne d'Italie de la Seconde Guerre mondiale qui se déroula le 22 janvier 1944. C'était un assaut amphibie contre les troupes de l'Axe qui se trouvaient dans les environs d'Anzio et de Nettuno. Elle était commandée par le Major General John P. Lucas et avait été prévue pour déborder les forces allemandes de la ligne Gustave, ce qui aurait ainsi permis une attaque sur Rome. Le combat qui s'ensuit est généralement appelé la bataille d'Anzio.

                                             


February 21,1944



Des bombes encadrent dans la bais d'Anzio deux navires alliés, tandis que des débris tombent à proximité dans l’eau. Les allemands bombardent les navires de ravitaillement avec une moyenne de six fois par jour



Série de photos montrant un avion juste après avoir été touché et ce jusqu'à ce qu'il disparaisse dans la mer. Ces photos ont été faites par Robert Capa avec un Contax. 



Un 57 mm canon antichar est mis en                          Un allemand est couché mort 
place dans une rue d'Anzio lorsque                               à côté d'une voiture de commandent
l’attaque des chars allemands est                                 et sur la ligne blanche indiquant le 
signalée. L’amer combat a prouvé                                centre d'une route vers Anzio. Ici le 
plus tard que l'optimisme précoce                                 soleil est présent. Plus tard, les
sur la tête de pont était injustifié.                                tempêtes hivernales italiennes
                                                                                   ont éclaté et ont apporté des 
                                                                                   coups de vent et de la pluie.
                                                                             
APRÈS LE DEBARQUEMENT LES ALLIES AVANCENT A TRAVERS LES FLATLANDS AU-DELÀ D'ANZIO.

Déclaration du  photographe Robert Capa du magazine LIFE, qui a pris ces photos des opérations militaires sur la tête de pont italienne: «La guerre est comme une actrice qui vieillit. Elle est de moins en moins photogénique et de plus en plus dangereuse.
"Certes, la lutte qui s’est déroulée la semaine dernière en Italie est de plus en plus dangereuse. Alors que sur les principaux fronts, les troupes alliées ont légèrement avancé à travers les rues sanglantes de Cassino, les Allemands ont lancé contre la tête de pont à Anzio des attaques de blindés et tentent de rejeter les Britanniques et les Américains à la mer. Là, pour une raison inexpliquée, les Alliés n’avaient pas été en mesure d'exploiter leurs débarquements originaux. Quand ils sont arrivés à terre, ils ont rencontré peu de résistance de la part des allemands. Au lieu de pousser vers Rome ou au moins vers les montagnes au-delà d’Aprilia, ils se sont contentés d’avancer à l'intérieur des terres de 10 miles et ils ont attendu. Comme on pouvait s'y attendre, les Allemands ont déplacé quelques six divisions, y compris la Division d'élite Hermann Goring, et ont pris des dispositions de contre-attaque. Au moment où les contre-attaques se sont développées, la critique sur l'ensemble de la campagne italienne a été exprimée aux U. S. A. et en Grande-Bretagne. Le Premier ministre du Canada Mackenzie King est même allé jusqu'à dire que la guerre pourrait être rallongée pour des années à cause de ce qui se passait en Italie.
Ces craintes extrêmes semblent sans fondement. Seuls ceux qui connaissent les objectifs stratégiques et tactiques en Europe sont en mesure de juger dans quelle mesure la campagne italienne a échoué. En dépit de la publicité donnée, la tête de pont Anzio n’était pas un engagement décisif. Il était simplement un petit préliminaire aux batailles encore à venir en Europe occidentale. Pour les Alliés il représente, jusqu'à présent, une déception coûteuse. Beaucoup d'hommes ont été tués, du matériel perdu et des navires coulés. Mais les Allemands ont subi également  des pertes. Dans les combats de la semaine dernière plus de 3000 de leurs meilleures troupes ont été capturées. En outre, jusqu’à la fin de semaine, il semble probable que toutes leurs attaques échoueront, que le Beach Head resterait aux mains des Alliés et que finalement l'offensive alliée sera reprise. La lutte pour Rome serait, selon les Allemands, "aussi mauvais que le front russe», mais ils déclarent qu’ils la gagneront.
Les images ici montrent l'avance des Alliées à travers les plaines au-delà d’Anzio. La plupart d'entre elles ont été prises à partir d'une ferme où le Lieutenant- Colonel John Toffey de Great Neck, Long Island, avait établi son poste de commandement du bataillon. Alors que les obus ennemis tombaient à proximité, des mortiers ont été tirés à travers les fenêtres du deuxième étage, les chars ont tiraillé à partir d'un bâtiment voisin et de l'infanterie s’est avancée vers la prairie à proximité. Lorsque l'excitation était à son comble, le Colonel Toffey décrocha un téléphone et parla à un lieutenant en charge de l’avance de la compagnie. «Regardez, Benny, ne vous excitez pas. Nous venons de vous tuer plusieurs Boches et nous allons vous en tuer un peu plus dès que vous nous direz où ils sont ".


Alors qu'un obus allemand explose à proximité, un fantassin accroupi court à l'abri vers un trou. A droite, les serveurs d’un canon antichar sont cachés dans leurs trous. Quand les Allemands ont commencé à tirer, la première chose qu’ils ont touché ce sont les poulets dans la ferme à partir de laquelle ces photos ont été prises. "Si tout ce qu'ils obtiennent ce sont des poulets, nous sommes d'accord", a déclaré le colonel U.S en charge.
Des hommes accroupis dans leurs tranchées pendant que l’ennemi continue à tirer dangereusement sur eux. D'autres explosions secouent la maison et l’étable. Les Allemands sont dans les maisons du fond et les troupes américaines tirent sur eux avec des chars et des bazookas. Bientôt. En dépit du tir allemand, des brancardiers vont commencer à traverser ce champ pour ramener l'Américain blessé. 
Un tank en feu derrière une ferme et des troupes allemandes fuyant leurs positions. La photo montre non seulement le tank en flamme, mais aussi les obus qui éclatent sur la route. Une minute plus tard le tank derrière le bâtiment explose un canon allemand. Pendant ce temps plusieurs Spitfires pourchassaient deux chasseurs-bombardiers allemands qui venaient de mitrailler la plage.
Un char allemand brûle à côté de la ferme après avoir été frappé par des canons antichars. A travers le champ parsemé de fleurs, l'infanterie se déplace afin de conquérir la ferme, anciennement détenue par les Allemands. Mais ce n’est sans opposition. Déjà un canon allemand avec des obus à haute vélocité tire sur eux et le colonel américain tente de placer ses chars et ses mortiers de telle sorte qu’ils peuvent l’éliminer.

Un écran de fumée est établi contre les montagnes par des mortiers chimiques de 4,2 pouces. Il cache l’avance des fantassins américains. Cette image montre l’avantage qu’ont les Allemands sur le terrain. Les positions alliées sont sur le terrain plat, tandis que les Allemands sont dans les montagnes environnantes. Des critiques disent que les troupes Alliées auraient dû avancer jusqu'à ce qu'ils aient pris les montagnes.




051
Attention: Les images et textes proviennent des magazines Signal et Der Adler. Ceux-ci s’adressent à un public averti, en effet servant la propagande nazi, les articles parus dans Signal et Der Adler, ne sont évidemment pas le reflet de la vérité, mais ils peuvent être à la base de réflexion et de travaux sur cette période terrible.

Der Adler - Jahrgang 1944 - Heft 07 - 28. März 1944


LA TÊTE DE PONT DE NETTUNO

Dessins du correspondant de guerre Eugen Gross, relatant 
des événements vécus par lui sur le front de Nettuno.


L'enfer est déchaîné au-dessus de la petite ville de Nettuno.
Des bombardiers-chasseurs allemands ont réussi à franchir
le barrage de ballons de l'ennemi et, pendant que la D.C.A.
déchaîne contre eux un feu meurtrier, ils livrent contre l'ennemi,
bien supérieur en nombre, des combats acharnés.
Des unités anglo-américaines appuyées par un énorme déploiement de forces navales et aériennes, débarquèrent à la fin de janvier 1944 dans la région portuaire d’Anzio-Nettuno, au sud de Roma. Accompagnée par une bruyante campagne de propagande, cette entreprise devait, d’une part, inaugurer la marche victorieuse sur Rome, et, d’autre part, porter le coup de grâce, en les encerclant, à plusieurs divisions allemandes qui combattaient au sud-est de Nettumo. Depuis lors, le rempart de Nettuno est devenu pour les adversaires qui s’y mesurent, l’épreuve exemplaire de leurs forces respectives. Aucun des buts que ne se proposait d’atteindre l’ennemi n’a pu être réalisé par lui. Bien que l’adversaire amène jour et nuit de nouveaux renforts, afin de forcer la décision, le barrage allemand au nord et à l’est tient bon. Les Anglo-Américains ont construit sur leur tête de pont nombre d’ouvrages qui en font une sorte de forteresse et la lutte acharnée pour gagner le moindre pouce de terrain est menée avec toutes les ressources de la technique de guerre moderne, sur terre, sur mer et dans l’air.

Les avions de combat allemands harcèlent sans cesse l'ennemi depuis le crépuscule. A haute altitude ils survolent la tête de pont ennemie. des parachutes éclairants donnent visibilité sur toute l'étendue du port. Venant du sud-ouest, une machine après l'autre se prépare à piquer pour atteindre les navires de guerre et les bateaux de transport ancrés dans le port.  Les batteries des navires et celles de la D.CA. tirent sans relâche , mais ne font pas allumer leurs projecteurs. En dépit de tout, nos avions de combat attaquent l'objectif, les débarquements de matériel et d'effectifs que l'ennemi effectue surtout de nuit pour renforcer son front. Chaque jour l'ennemi doit subir les pertes les plus graves, car les ports d'Anzio et de Nettuno sont sa seule base de ravitaillement.
En rase-mottes, les Américains font feu de toutes leurs armes, balayant routes et chemins du sud. Nos parachutistes viennent de rencontrer une mère désespérée, dont l'enfant a été tué sur le chariot qui emportait les fugitifs; 

La D.C.A. allemande est à l’affût jour et nuit pour protéger la "route de pierraille", principale voie d'accès aux divers secteurs du front de Nettuno. De nombreuses machines ennemies, qui s'approchent trop près de cette importante voie de ravitaillements, sont victimes des projectiles bien placés des pièces "à quatre canons".
 Guerilla- 013 - 015 - 028

Guérilla est une revue de bandes dessinées petit format parue chez l'éditeur Edi Europe, Snec et Sepp. 64 numéros du 07/1966 au 11/1976. Format de parution 13 x 18 cm. Principalement des histoires de guerre. 

Série annexe: Robert, Brigitte et Serge.









Robert, Brigitte et Serge sont les héros de cette série humoristique sur les relations entre jeunes. Brigitte est passionnée de shopping, les garçons de sport et leurs relations ne sont pas sans heurts. Mais l’amitié finie toujours par triomphe













Guérilla - 013 - Les griffes de la peur



A la fin du premier trimestre 1943, les Allemands utilisèrent une nouvelle tactique dans leurs zones d’intervention. Ils commencèrent à envoyer des quadrimoteurs Fw-200 Condor et des Ju-88 participer à l’attaque des convois.
Focke-Wulf Fw 200 Condor
Envergure : 32.86 m
Longueur : 23.46 m
Hauteur : 6.30 m
Motorisation : 4 moteurs à piston BMW Bramo-Fafnir 323R2
Puissance totale : 4 x 1200 ch.
Armement : 1 canon 15 mm en tourelle avant dorsale
1 mitrailleuse 7,92 mm arrière dorsale
1 canon 20 mm ventral avant
1 mitrailleuse 7,92 mm de chaque côté
jusqu'à 1500 Kg de bombes
Poids en charge : 22700 kg
Vitesse max. : 330 km/h
Plafond pratique : 5800 m
Distance max. : 3550 Km
Equipage : 5

Il était alors inévitable que les PBY Cataline et les appareils allemands allaient devoir s’affronter, un premier Ju-88 fut abattu par un tir depuis la tourelle arrière d’un Catalina.

PBY Cataline

2 Moteurs Pratt Whitney R-1830
2 X 1200 Ch
314 Km/h
2 Mitrailleuses 12.7 mm et 3 de 7.62 mm 1800 Kg de bombes ou charges de profondeurs
16066 Kg en charge
4000 m de plafond pratique
4030 Km en distance franchissable
8 Equipiers





Puis vinrent les rencontres avec le Condor, baptisé "Fléau de l’Atlantique" par Winston Churchill. Précédemment le Condor avait été seulement utilisé comme éclaireur pour localiser les convois et alerter les sous-marins.
Attaque combinée U-Boot/ FW-200
En mai deux violentes attaques furent menées par les Focke Wulf contre de petits convois britanniques, et un mois plus tard trois d’entre eux attaquèrent un convoi au Cap Espechel. Le 11 juillet 1943, des PBY arrivèrent un peu tardivement sur une zone où un convoi venait de subir une attaque, au cours de laquelle les Fw-200 avaient déjà coulé deux navires marchands. 
Attaque d'un convoi par des Focke-Wulf Fw 200 Condor

Le jour suivant deux PBY furent envoyés pour couvrir le cargo Port Fairey et une corvette d’escorte qui s’efforçaient de secourir les survivants de l’attaque de la veille.
Sauvetage de naufragés d'un torpillage
L’un des appareils volait à basse altitude pour prévenir une attaque de sous-marins, et l’autre volait à haute altitude pour surveiller les Condor.

Le second PBY n’eut pas longtemps à attendre, un Condor apparut se dirigeant droit sur les bateaux. Le Fw-200 était presque deux fois plus rapide que le Catalina et possédait quatre mitrailleuses et un canon, mais bravement le pilote fit prendre de l’altitude à son PBY et vint se placer entre l’avion ennemi et le petit convoi. Les deux appareils se rapprochèrent et tirèrent en même temps, à la dernière minute le Condor vira pour ne pas se faire éperonner, il continua à monter pour se préparer à effectuer une passe sur les bateaux, et le PBY suivit le mouvement, on imagine un Catalina chassant le Fock Wulf … qui disparut alors dans nuages pendant qu’il lâchait des bombes sur le convoi. Le cargo Port Fairey fut touché à la poupe, mais continua sa route. 


Un autre Condor apparut alors pour attaquer le convoi, appliquant la même tactique qu’avec le précédent, le PBY monta alors jusqu’à 13000 pieds pour rejoindre le Nazi qui se préparait à attaquer. Une fois arrivés à portée les deux appareils tirèrent en même temps, les tirs du Fw-200 transpercèrent le PBY et le navigateur s’en tira de justesse.
Consolidated PBY Catalina Gun Position
Le mitrailleur avant du Catalina réussit de bons coups au but en maniant ses mitrailleuses de haut en bas comme un levier de pompe. Le Condor laissa alors échapper une traînée de fumée et prit le cap du retour. L'équipage du Catalina reçut la Distinguished Flying Cross pour ce fait d'arme.

Guérilla - 015 - La force de l'espoir

015

La bataille de Malaisie se déroula en Malaisie britannique et fut l'une des premières opérations du théâtre asiatique de la Seconde Guerre mondiale. Les Japonais prirent rapidement l'avantage face à des forces alliées insuffisamment préparées et équipées, et s'emparèrent des possessions malaises de l'Empire britannique.

Tomoyuki Yamashita
Le 8 décembre 1941, la 25e armée japonaise commandée par le lieutenant-général Tomoyuki Yamashita débarqua dans la péninsule malaise, une heure seulement avant l'attaque surprise sur Pearl Harbor (la différence de date est causée par le décalage horaire). La première unité qui arriva en Malaisie durant la nuit avait pour but de faire diversion près de Kota Bharu sur la côte est. Le débarquement à proprement parler eut lieu plus tard, à Singora et Pattani au sud-est de la Thaïlande. Les troupes japonaises bénéficiaient d'un appui aérien rapproché nettement supérieur à celui des Britanniques et disposaient de troupes plus aguerries, dont certaines venaient de combattre dans la seconde guerre sino-japonaise.
Le 8 décembre, une force britannique, la colonne "Krohcol", comptant plusieurs régiments indiens, passa la frontière thaïlandaise afin de couper la route aux Japonais, mais se heurta les jours suivants à la résistance de la Police Royale thaïlandaise, notamment dans la ville de Betong. L'opération de contournement fut un échec stratégique pour les troupes alliées qui, attaquées également par l'armée japonaise, durent se retirer de Thaïlande le 11.
Le 9 décembre, l'aérodrome d'Alor Star, clé de voûte de la défense aérienne de la péninsule est évacué par la RAF, sans avoir été totalement mis hors d'usage.
 Le 10 décembre, l'attaque de l'aviation japonaise aboutit à couler le HMS Prince of Wales et le HMS Repulse, laissant la côte est de la Malaisie dégarnie face à de nouveaux débarquements des troupes impériales.
Attaque du HMS Prince of Walles  par l'aviation nippone
 HMS Prince of Wales


HMS Repulse
                     

À cette date, les Japonais avaient réussi à 
détruire la majorité des avions alliés, se garantissant la maîtrise quasi-totale des airs. Les aérodromes avaient été installés par la RAF dans des endroits indéfendables, sans consultation de l'Armée.
Mal équipés et mal préparés, les éléments locaux de la Royal Air Force et de la Royal Australian   Air Force n'étaient pas de taille face à l'aviation japonaise. Les pilotes britanniques et australiens étaient mal coordonnés entre eux, et ne purent définir d'action commune efficace. L'escadron No. 488 de la Royal New Zealand Air Force et l'Aviation militaire de l'armée royale des Indes néerlandaises prêtèrent également main-forte aux troupes britanniques, les Néerlandais se repliant à la fin de la bataille vers Java.
Des Pz.Kpfw.I Ausf.A avec équipage japonais....
Des soldats australiens examinent des tanks japonais débarqués à Milne Bay, en 1942
Le 11 décembre, l'armée japonaise battit les troupes indiennes du Royaume-Uni à Jitra. Mieux armées, face à des troupes alliées qui ne disposaient pas de tanks, les troupes japonaises pratiquaient aussi bien l'avance de blindés que l'utilisation de troupes rapides et légères, capables de se déplacer rapidement dans la jungle. De nombreux soldats indiens n'avaient alors jamais vu de tanks.
Les troupes indiennes parvinrent à retarder les Japonais à Perak, mais, le 8 janvier, furent défaites à Slim River. Les Japonais avancèrent rapidement et le 11 janvier, occupèrent Kuala Lumpur sans coup férir. Le 14 janvier, les troupes britanniques et australiennes firent leur jonction dans le détroit de Johor, où elles organisèrent une résistance acharnée  protégeant ainsi la retraite du reste de leurs forces armées . Le 27 janvier 1942, Percival ordonna une retraite générale de Johor en direction de l'île de Singapour, où les Alliés furent à nouveau battus par les Japonais.
Churchill considéra la défaite des troupes britanniques en Malaisie britannique comme « le pire désastre et la capitulation la plus importante de l'histoire britannique ».

Guérilla - 028 - Le chasseur solitaire
028

Les "S" BOOTE allemands, ainsi nommé pour "schnellboote", c'est à dire bateaux rapides, furent aussi nommés par les Anglais "E" boat pour ennemy boat.

Camouflage du Schnellboote S-26
Déplacement: 78 tonnes.
Longueur: 34,94m, largeur: 5,10m, vitesse: 39,5 noeuds. 
Moteurs: 3 diesel Daimler-Benz pour 6 000 cv . 
Armement:
- 2 tubes lance-torpilles de 533 mm avec 2 torpilles dans les tubes et 2 torpilles de réserve sur le pont.
- deux canons simples de 20 mm (pour tir contre cibles marines ou contre cibles aériennes) 
il y a eu sur certaines vedettes : 
        - soit 1 canon de 40 mm et 3 canons de 20 mm. 
       - soit 1 canon de 37 mm et 4 canons de 20 mm.

Avec la conquête de la Hollande, la Belgique et la France à l'été 1940, les Allemands avait été donné une occasion en or pour déplacer leurs bases navales près du front.
Des bases de Navire d'attaque rapide (Schnellboot) ont été créés dans les ports de Cherbourg, Boulogne, Ostende, IJmuiden, Le Havre, Dünkirchen, Den Helder, L'Aber Wrac'h, Lézardrieux et Rotterdam. 
Déjà à l'été 1941, les premiers bunkers étaient prêts à Ostende et Boulogne et peu de temps après dans IJmuiden, Cherbourgh, Le Havre et Rotterdam.
"Schnellboot bunker" de Bologne

Le bunker à Boulogne a été conçu avec un espace pour 12 bateaux et derrière le bunker a été construit un bunker pour le stockage des torpilles. Le bunker Torpedo avait des rampes d'accès des deux côtés de la voie ferrée et une petite piste reliait les deux bunkers.
L'épaisseur de toit est de 200 cm. qui, au début de la guerre était suffisant pour protéger les bateaux contre des bombes britanniques, mais que la guerre progressait, les bombes sont devenues plus grandes et plus efficaces.
 Royal Air Force Avro Lancaster et "12,000 pound Tallboy"
Le 8 Juin 1944, la Royal Air Force a lancé pour la première fois leur nouvelle «Bomb Tallboy"» et une semaine plus tard, le bunker à Boulogne est attaqué par la même bombe. Près de 300 bombardier ont participé à l'attaque et dix grosses bombes ont été larguées.
Après l'attaque, le port était inutile et les Allemands déplacèrent rapidement les bateaux qui étaient encore sains et saufs à la base de IJmuiden.


Schnellboot 93 détruit dans un  Schnellbootbunker

Au cours de la Seconde Guerre mondiale les S-Boote ont coulé 101 navires marchands totalisant 214,728 tonnes. En outre, ils ont coulé 12 destroyers, 11 dragueurs de mines, huit navires de débarquement, six vedettes de combat, un torpilleur, un mouilleur de mines, un sous-marin et un certain nombre de petits navires marchands. Ils ont également endommagé deux croiseurs, cinq destroyers, trois navires de débarquement, un navire de réparation, un remorqueur et de nombreux navires marchands. Les mines marines posées par les "S-Boote" ont été responsables de la perte de 37 navires marchands totalisant 148 535 tonnes, un destroyer, deux dragueurs de mines et de quatre navires de débarquement.

10 commentaires:

  1. Superbe fiche comme à ton habitude Lulu avec quelques originalités qui témoignent de l'esprit de l'époque. Au niveau des BD c'était complet chez moi, mais bravo encore pour cette magnifique fiche et tout le travail qu'elle représente.

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  2. Merci pour ce rappel très bien illustré

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  3. Merci pour ce récapitulatif... une petite erreur néanmoins : le N°35 est annoncé et il s'agit en fait du N°51!

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  4. L'erreur concerne le N°35 de la collection ALERTE et non pas le n°35 de GUERRILLA. Ceci dit, c'est toujours un réel plaisir de voir les fiches historiques de notre passionné lulu. Parfois, cela relève de l'anecdotique ce qui est encore plus fort, car plusieurs anecdotes mises bout à bout finissent par construire le fil de l'Histoire.
    MERCI !!!

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  5. ..Merci beaucoup Lulu...il m'en manquait deux..!.

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  6. Bonjour,
    J'ai quelques bons souvenirs de lectures avec Guérilla, à la qualité certes inégale suivant les histoires, mais comme toutes sériés.
    Cela me ramène à d'autres titres qui essayaient de survivre aux aléas de leur éditeur, Edi-Europe, puis effectivement ensuite SNEC et enfin SEPP, pour ceux qui perduraient, comme Défi, Casse-cou, Blitz, Tigre, Rafales, Torpilles, Tobrouk et quelques autres.
    On y retrouvait parfois des plumes vues chez Impéria. On en trouvait relativement facilement ches les bouquinistes du début des années 1990 pour une poignée de francs, mais je ne prenais que si le dessin de l'histoire principale me plaisait, je n'étais pas en mode collection avec ces titres, même si j'ai fini par prendre par défaut quand j'ai commencé à avoir du mal à trouver des Impéria que je n'avais pas encore.
    M'enfin, c'était une autre époque...
    Merci du partage.

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    1. Ah oui, aussi, j'oubliais, toujours impec ces articles accompagnants les numéros partagés.

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Un petit merci et quelques mots font toujours plaisir, alors ne soyez pas timides ^^