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dimanche 10 mai 2020

X-13 (compilation des séries éditées sur BDMag 01)



X-13 agent secret est une revue de l'éditeur Impéria.
442 numéros d'avril 1960 à juin 1986.
68 pages jusqu'au N° 271, puis 132 pages jusqu'à la fin.
BD d'espionnage dont le héros est l'agent britannique X-13 durant la seconde guerre mondiale.
C'est une série d'origine britannique appelée Spy 13 publiée dans la revue "Thriller Picture Library" dont la version française reprendra plusieurs couvertures dans les premiers numéros, tout en ne respectant pas forcément l'adéquation entre histoire et couverture.
Rino Ferrari réalisera de nombreuses couvertures.



X-13 Agent secret - 045 - 101 - 114
Lien: 045

Lien: 101

Lien: 114

N'oubliez pas de remercier...


Merci à Kraven 64 pour ce partage.


 X-13 Agent secret - 103 & 129


Je vous propose deux nouveaux numéros :


Lien: 103
Bonne Lecture

 X13 - 068 - 397 - 406 - 409


L'assassinat de Reinhard Heydrich

OPÉRATION ANTHROPOID

Journal tchèques annonçant l'arrivée de Heydrich en tant que Reichsprotektor

En septembre 1941, Hitler décide de remplacer von Neurath, jugé trop modéré et incapable de juguler les mouvements de résistance en Bohême et en Moravie, par un homme à poigne, Reinhard Heydrich. Pour le chef du RSHA, cette affectation est une promotion notable. Le bras droit de Himmler voit dans cette nomination la possibilité de démontrer ses capacités d'homme d’État et d'accéder plus directement au premier cercle du pouvoir nazi, tout en se maintenant à la tête du RSHA* au prix de nombreux allers-retours entre Prague et Berlin.
*(Le RSHA ou Reichssicherheitshauptamt ( « Office central de la sécurité du Reich ») était une organisation créée par le Reichsführer-SS Heinrich Himmler le 22 septembre 1939 par la fusion du SD, de la Gestapo et de la Kriminalpolizei pour neutraliser les « ennemis du Reich » et, en particulier, les « indésirables ».)
Heydrich mène une politique de détente, maniant habilement la carotte et le bâton. Il cherche à obtenir la docilité du monde ouvrier en augmentant les salaires et les rations alimentaires, tout en faisant couler le sang des opposants. Dès les premières semaines de son arrivée, il fait condamner à mort le Premier ministre Alois Eliáš, soupçonné de correspondre secrètement avec le gouvernement de Londres. En deux mois, plusieurs centaines de Tchèques sont condamnés à mort et fusillés. Les déportations des Juifs commencent. Heydrich ne tarde pas à gagner son surnom de « Boucher de Prague ».

À la fin de l'année 1941, une grande partie de l'Europe est sous la botte nazie. Depuis l'arrivée de Heydrich, la plupart des réseaux ont été démantelés ou infiltrés par la Gestapo, et l'activité de la Résistance est au point mort. Les Anglais font pression sur le gouvernement tchécoslovaque en exil pour que la Résistance mène des actions avec plus d’entrain. La restauration de l'État tchécoslovaque ne s'obtiendra pas sans mérite. Edvard Beneš décide alors de mener une action retentissante qui montrerait au monde que les Tchèques sont engagés aux côtés des Alliés. Ainsi germe l'idée d'éliminer Heydrich. Assassiner la « Bête blonde » aurait un impact psychologique et des répercussions énormes.

Jan Kubis                                  Josef Gabcik

Le SOE, en coopération avec l'Armée tchécoslovaque en exil, met sur pied une audacieuse opération commando, baptisée « Anthropoid ». La mission est confiée à un Slovaque, Jozef Gabčík, et à un Morave, Jan Kubiš, deux hommes d'horizons différents, symbole de l'unité d'un peuple. Les deux hommes ont participé à la campagne de France au sein de l'Armée tchécoslovaque en exil. Ils n'ont jamais mis les pieds à Prague, ce qui garantit leur anonymat.



Dans la nuit du 28 décembre 1941, Jozef Gabčík et Jan Kubiš quittent l'Angleterre à bord d'un avion « Halifax » de la RAF. Ils sont accompagnés des groupes « Silver A » (Alfréd Bartoš, Josef Valčík, Jiří Potůček) et « Silver B » (Jan Zemek et Vladimir Škácha). Le groupe « Anthropoid » a pour objectif de sauter au-dessus de Pilsen, ville située à une centaine de kilomètres de Prague, et d'entrer en relation avec les organisations clandestines susceptibles de les aider
Sitôt arrivés à destination, les deux clandestins rencontrent d'importantes difficultés pour entrer en contact avec la Résistance locale. Aux adresses notées, les gens ont été arrêtés, déportés ou fusillés. Après maintes difficultés, le groupe « Anthropoid » réussi à s'installer et se met au travail.
Le commando décide de tendre une embuscade dans le quartier de Libeň. En ce début d'année 1942, Heydrich est « au sommet de sa gloire ». Persuadé d'avoir éradiqué toute forme d'opposition en Bohême, il parcourt la capitale à bord de sa Mercedes noire décapotable, en compagnie de son seul chauffeur.
Le 27 mai 1942, deux cyclistes se présentent au tournant de la rue Holešovičkách. Ils ressemblent en tout point à des ouvriers se rendant à leur travail. Ils s'arrêtent, se promènent, posent leurs bicyclettes en différents endroits.











Gabčík sort un pistolet-mitrailleur « Sten » de sa serviette et le remonte sous son manteau. Kubiš garde deux grenades dans sa serviette. À 10h25, Valčík, dissimulé un peu plus haut, signale, à l'aide d'un petit miroir réfléchissant le soleil, l'approche de la Mercedes du Reichsprotektor.











À l'instant où la voiture ralentit pour aborder le virage, Gabčík se positionne au milieu de la route, rejette son manteau et dirige son arme sur Heydrich qui est assis à côté du chauffeur. Au moment de tirer, sa mitraillette s'enraye. 









Il jette son arme au sol et prend la fuite en direction du nord-ouest. Le Reichsprotektor ordonne d'arrêter la voiture. Erreur fatale. Tandis que Heydrich se lève pour tenter d'abattre Gabčík, Kubiš, dont la présence n'a pas été soupçonnée, entre en action.










Il prend une grenade dans sa serviette et la lance vers la voiture, saute sur sa bicyclette et file vers le sud de la ville.









La bombe explose près de la roue arrière droite. Le souffle de l'explosion soulève la voiture de près d'un mètre et fait voler en éclats les vitres d'un tramway.








Heydrich, descendu à côté de la portière arrachée, pistolet à la main, tente d'appréhender son agresseur. Grièvement blessé, il titube et s'effondre.








La Mercedes de Heydrich après l'attentat. Mal lancée et de faible puissance, la grenade a surtout pour effet de projeter des morceaux de ferraille. En traversant le siège arrière, les éclats ont fait pénétrer dans la plaie des particules du rembourrage constitué de crin de cheval, source d'infection.


Le chauffeur, le SS-Oberscharführer Johannes Klein, se lance à la poursuite de Gabčík. Les deux hommes se livrent à un duel au pistolet. Finalement, le chauffeur SS est blessé d'une balle dans la cuisse et Gabčík parvient à s'échapper. 
Pendant ce temps, Kubiš descend vers la place du quartier Libeň, appuie sa bicyclette devant un magasin et disparaît dans la rue voisine. La famille Novak le recueille et le fait changer de vêtements. Jindriska, leur fille de quatorze ans, va chercher la bicyclette et la cache. Quelques jours plus tard, la famille sera trahie et fusillée.

Touché à la rate, au diaphragme et au poumon, Heydrich est amené en catastrophe à l'hôpital Bulkova dans une camionnette réquisitionnée.









Il est pris en charge par des chirurgiens tchèques, avant que Himmler ne fasse dépêcher sur place les meilleurs spécialistes allemands. On pratique une ablation de la rate. L'opération s'est semble-t-il bien passée. Le Reichsprotektor se remet lentement de ses blessures.
Dans les heures qui suivent l'attentat, la terreur s'installe sur la capitale. La ville est cernée, toutes les issues contrôlées. L'état de siège est proclamé. Les lieux publics sont fermés. Un couvre-feu est instauré de 21 heures à 6 heures. Les murs et les radios sont saturés d'affiches et de messages menaçants. Quiconque quitterait sa maison au cours de la nuit encourt la peine de mort. Dans la soirée, l'état de siège est étendu au pays tout entier. Plus de 4500 hommes issus de toutes les forces disponibles – SS, Gestapo, Kripo – ainsi que la police tchèque se lance dans une chasse à l'homme. Les maisons sont fouillées, de la cave au grenier. Sans succès. Les auteurs de l’attentat se sont volatilisés. En dépit des milliers d'arrestations, l'enquête piétine.

L'état de santé de Reinhard Heydrich s'aggrave brutalement. Le 4 juin, à 4h30 du matin, le SS-Obergruppenführer décède d'une septicémie. Rapatrié à Berlin, son corps a droit à des funérailles nationales.


Face à la mise en échec humiliante des polices nazies, Hitler fulmine. Il exige la terreur et l'exécution de 10 000 Tchèques. Karl Hermann Frank, devenu Reichsprotektor par intérim, fait preuve d'un zèle exemplaire et élabore avec soin un vaste plan de représailles qu'il soumet personnellement à Hitler. Les exécutions de masse commencent. La fureur nazie grandit à mesure que les jours passent. Les Allemands veulent montrer par un bain de sang qu'ils tiennent fermement les rênes du pouvoir. C'est ainsi que le destin d'un petit village à 20 kilomètres de Prague, Lidice, et de ses habitants, se retrouve scellé, suite à la correspondance jugée suspecte de l'un de ses habitants.
Le soir du 9 juin, alors que tous les travailleurs sont rentrés chez eux et que le village s'est endormi, plusieurs unités de SS et de la police arrêtent les habitants. Les hommes sont entassés dans une cave, les femmes et les enfants enfermés dans l'école. Les SS saccagent, pillent, brûlent.

















Les hommes sont abattus, les femmes sont déportées à Ravensbrück, les enfants seront pour la plupart gazés à Chełmno. Quelques-uns seront envoyés dans des Lebensborn et confiés à des familles allemandes.















Une fois vidé de ses habitants, Lidice est entièrement rasé jusqu'au sol et recouvert de terre où le blé est semé. Cette tragédie revêt une portée mondiale et provoque une énorme vague d’indignation. Lidice devient un symbole de la barbarie nazie.



Pendant ce temps, les résistants cherchent en vain le moyen d’exfiltrer les parachutistes. Finalement, Gabčík, Kubiš et les hommes des autres groupes trouvent refuge dans l'église orthodoxe Saints-Cyrille-et-Méthode. La crypte semble être la cachette la plus sûre tant que la tension ne sera pas retombée. Ils sont rejoints par un officier de carrière, le capitaine Opalka, qui bénéficiait jusqu'alors d'une cache au domicile de la veuve d'un officier fusillé lors de l'installation de Heydrich à Prague et sur les ordres du Reichsprotektor.

Le 13 juin, Heinz Pannwitz, le chef de la commission d'enquête, conscient que le climat de terreur instauré par la SS est contre-productif, abat une dernière carte : sous cinq jours, il promet l'amnistie et une récompense de 20 millions de couronnes pour toute personne donnant des informations permettant la capture du commando. Après avoir passé quelque temps à Kolín, Karel Čurda refait surface à Prague. Il se présente, le 16 juin, au palais Peček, quartier général de la Gestapo, pour dénoncer ses camarades.

  1. Le 18 juin, plus de 700 SS encerclent l'église orthodoxe Saints-Cyrille-et-Méthode. 
  2. Les SS tentent de noyer la crypte dans laquelle se sont réfugiés les parachutistes. 
  3. Les assaillants ont tenté d'atteindre le chœur par un escalier étroit, défendu par Opalka
Le 18 juin, à 2 heures du matin, plus de 700 SS encerclent l'église Saints-Cyrille-et-Méthode. 
Vers 4 heures, de petites unités de SS et de la Gestapo pénètrent dans l'église par le corridor de la cure. 
Les parachutistes ont établi un tour de garde. À ce moment, Opalka et deux de ses hommes, dont Kubiš, occupent la galerie qui surplombe la nef. Les nazis sont pris sous le tir de mitraillettes et doivent se retirer. 
Les échanges de tirs se prolongent pendant plus de deux heures, et plusieurs vagues sont repoussées. Un jet de grenades finit par les neutraliser.




































Vers 7 heures, le silence se rétablit. Les SS sortent de l'église un homme mort et deux blessés graves. Transportés à l'hôpital, ils mourront sans avoir repris connaissance.
Le reste du groupe, avec Gabčík, est retranché en dessous, dans la crypte. En allemand et en tchèques, des haut-parleurs les invitent à se rendre, leur promettant d'être traité comme des prisonniers de guerre.

Les quatre hommes se battent avec l’énergie du désespoir. Par une meurtrière donnant sur la crypte, les SS tentent de les enfumer, puis font venir des pompiers pour les noyer. Mais les parachutistes se servent d'une échelle pour rejeter sur le trottoir les tuyaux des lances à incendie.
Les nazis essaient de percer le mur de l'église, mais le mur résiste. Ils finissent par trouver la grande dalle dissimulant l'accès au sous-sol et la font sauter à la dynamite.

















Par l'escalier, ils envoient de petits groupes de SS en vagues d'assaut.
Entre-temps, les pompiers parviennent à s'emparer de l'échelle et la hissent à l'extérieur. L'eau peut désormais envahir la crypte.

Acculés, les quatre hommes vident leurs derniers chargeurs et se donnent la mort.









Il aura fallu 8 heures et des centaines de SS pour venir à bout de sept hommes. Les SS comptabilisent 14 morts et 21 blessés.


Malgré les pertes engendrées, l'opération « Anthropoid » est un succès. Le 5 août 1942, Edvard Beneš est informé que le gouvernement britannique annule les accords de Munich. Deux mois plus tard, le 29 septembre, Charles de Gaulle, au nom de la France libre, reconnaît la Tchécoslovaquie dans ses frontières d'avant 1938. Après le putsch communiste de 1948, l'acte héroïque des parachutistes est systématiquement passé sous silence, parce qu'il fait la part trop belle aux ennemis politiques de l'ouest. Pendant cinquante ans, les membres du commando seront considérés comme les responsables égoïstes du massacre de milliers d’innocents. Leurs noms seront effacés des livres d’histoire pour ne réapparaître qu’après la « révolution de velours », en 1989. Il faudra attendre le 27 mai 2008 pour voir posée la première pierre d’un monument dédié aux parachutistes, dans le quartier de Libeň.


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 X-13 Agent Spécial - 092 - 109 - 112


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Eddie Chapman, une racaille devenue espion de sa Majesté.

Chapman est né à Burnopfield, dans le
comté de Durham, en Angleterre.
 Après son service chez les Coldstream Guards dans les années 1930, période pendant laquelle il fut même en poste à la Tour de Londres et responsable des clefs de la Couronne, Chapman déserte et devient un perceur de coffres dans des gangs du West End de Londres.

Il passe différentes périodes en prison pour purger ses crimes. Ces gangs utilisent de la gelignite pour percer les coffres, ce qui fait que Chapman et ses associés sont connus comme le "Jelly Gang". Il a des relations amoureuses avec des femmes proches de la haute société londonienne et les aurait ensuite fait chanter avec des photos prises par un complice.

Il est arrêté en Écosse et accusé d’avoir fait sauter le coffre du siège central de la Société Coopérative d’Édimbourg. Mis à l’ombre, il fuit à Jersey dans les îles Anglo-Normandes où il tente sans succès de poursuivre son parcours criminel.

(Image extraite du film Triple Cross)
En 1939, Chapman est occupé à dîner avec sa fiancée Betty Farmer à l’Hôtel de la Plage. Lorsqu'il voit la police en civil arriver pour l’arrêter à cause de ses vols en Angleterre, il tente une sortie spectaculaire par la fenêtre (fermée à cet instant-là) de la salle à manger. Cette même nuit il venait de commettre le vol bâclé pour lequel il doit passer deux ans dans une prison de Jersey.







Cette condamnation tourna à l’ironie du sort qui lui épargnera plus tard au moins 14 années de prison dans sa patrie. Il apprend le français et l'allemand en autodidacte durant cette période de captivité.
Chapman est encore en prison quand les îles Anglo-Normandes sont envahies par les Allemands. En prison il fait la connaissance d'Eric Pleasants, ils deviennent amis.

Plus tard ils ont été transférés, avec Anthony Faramus, au Fort de Romainville à Paris. Chapman propose ses services aux Allemands comme espion. Sous la direction du Capitaine Stephan von Gröning, chef de l’Abwehr à Paris, il apprend en France à La Bretonnière près de Nantes le maniement des explosifs, les communications radio, le saut en parachute et d’autres sujets.
(Image extraite du film Triple Cross)

Il est envoyé en Angleterre pour commettre des actes de sabotage.

Il est parachuté près de Littleport dans le Cambridgeshire le 16 décembre 1942 équipé d’une radio, d’un pistolet, d’une capsule de cyanure et ₤1,0005. Sa mission est de saboter les usines d’avion de Havilland à Hatfield.
(Image extraite du film Triple Cross)



Cependant il se rend immédiatement à la police locale et offre ses services au MI5. Grâce à Ultra, le MI5 était déjà informé de sa mission. Il est interrogé à Latchmere House à l’Ouest de Londres, mieux connu sous le nom de Camp 020. Le MI5 décide de l’utiliser contre les Allemands et désigne Ronnie Reed comme son Officier traitant. (Reed est invité à rejoindre le MI5 en 1940 et y reste jusqu'à sa pension en 1976).

Dans la nuit du 29 au 30 janvier 1943, Chapman et des officiers du MI5 simulent un sabotage sur sa cible, les usines Dans la nuit du 29 au 30 janvier 1943, Chapman et des officiers du MI5 simulent un sabotage sur sa cible, les usines de Havilland à Hatfield, Hertfordshire, où le Mosquito est construit.
L’usine d'avions De Haviland à Hatfield
Bâtiment de montage des avions  Mosquito  dans l'usine De Havilland à Hatfield, 1943

Des avions de reconnaissance allemands photographient le site et les dégâts simulés par Jasper Maskelyne et cela convainc les contrôleurs de Chapman que l’attaque est un succès. 
En mai 1943 il rentre sous la mise de Hugh Anson, un banal steward indiscipliné, voyageant sur un bateau marchand, le 'City of Lancaster', de Liverpool à Lisbonne au Portugal neutre où il change de bateau.
Les faux papiers de Chapman, l'identifiant comme Hugh Anson, avec lequel il est retourné au Portugal en 1942 pour rétablir le contact avec l'Abwehr.




























'City of Lancaster'
Lors de son contact avec les Allemands à l’ambassade à Lisbonne, contre un gage de £20 000 on lui donne une bombe maquillée en masse de charbon à placer dans la soute à charbon. Cependant il remet la bombe au capitaine du bateau. Les Allemands ne remarquent pas que le bateau n’est pas affecté à son voyage de retour.

En avril 1943, Chapman est envoyé en Norvège pour enseigner dans une école d’espion à Oslo.

Après un débriefing par von Grunen, la croix de fer est décernée à Chapman pour avoir apparemment endommagé les chantiers Havilland et le 'City of Lancaster', faisant de lui le premier anglais à recevoir un tel honneur depuis la Guerre franco-allemande de 1870-1871. Chapman est incorporé à l’Armée allemande comme Oberleutnant c’est-à-dire premier Lieutenant. Chapman est aussi récompensé avec 110 000 Reichsmark et son propre yacht.



Un officier du MI5 écrit dans une évaluation 'les Allemands en arrivent à aimer Chapman… mais quoiqu'il passe cyniquement à travers toutes les apparences, il n’a pas eu les mêmes sentiments. Chapman s’aime lui-même, aime l’aventure, et aime son pays, probablement dans cet ordre’. Quand il est à Oslo il photographie en secret les agents allemands qui vivent dans sa maison protégée.

Lors de son retour en Angleterre, il propose au MI5 de réaliser une attaque suicide sur Adolf Hitler. En effet Stephan von Gröning, son agent traitant (du côté allemand), lui promet qu'en cas de réussite de sa mission de sabotage, il sera placé en première ou deuxième ligne près du podium d'Hitler durant un meeting nazi. Pour des raisons inconnues cette mission n'est pas organisée et Ronnie Reed, son agent traitant anglais, demande à Chapman de n'entreprendre aucune mission folle.



Après l’Operation Overlord il est renvoyé en Angleterre pour signaler la précision des tirs de missiles V-1. Il raconte aux Allemands que les bombes atteignent leur cible dans le centre de Londres alors qu’elles arrivaient plus bas. À cause probablement de cette désinformation, les Allemands ne corrigèrent jamais leur tirs avec pour résultat que la plupart des bombes ont touché le Sud de Londres ou la campagne du Kent, faisant beaucoup moins de dégâts qu’ils auraient dû en faire. Durant cette période il est impliqué dans des activités de dopage de lévriers et s'associe avec des gangsters dans des boîtes de nuit du West-End londonien. Il est aussi indiscret à propos de la source de ses revenus et par conséquent le MI5, incapable de le contrôler, le démet le 2 novembre 1944. Chapman reçoit une solde de £6 000 du MI5 et est autorisé à garder £1 000 de l’argent reçu des Allemands. On lui accorde l’indulgence pour ses activités d’avant-guerre et les rapports du MI5 disent qu’il vit dans des endroits de Londres à la mode toujours en compagnie de jolies femmes aux mœurs raffinées.
Le MI5 appréhendait que Chapman puisse reprendre ses activités criminelles lorsqu’il viendrait à court d’argent et qu’une fois pris il plaiderait la clémence à la suite de ses prestations ultra secrètes durant la guerre. Il a des démêlés avec la police pour différentes affaires dont de la contrebande en Afrique du Nord et à plusieurs reprises bénéficie d’appuis d’anciens officiers du service de renseignement qui confirment sa grande contribution à l’effort de guerre.

Il s'adonne durant quelques années au commerce d'antiquités et vit alors à Philadelphie. Le 7 novembre 1954 il est interdit de séjour en France, Italie, Maroc et Côte d'Ivoire.

Chapman et son épouse ouvrent alors une ferme de remise en forme (Shenley Lodge, Shenley, Hertfordshire) et possèdent un château en Irlande. Après la guerre Chapman reste ami avec le Baron Stefan von Grunen, son agent traitant de l’Abwehr (connu aussi sous le nom de von Gröning, et le nom de guerre Doctor Graumann), qui traverse alors une période difficile. Plus tard, Von Grunen assiste au mariage de la fille d’Eddie Chapman5.

Chapman meurt le 11 décembre 1997 d’une crise cardiaque.

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L’Orchestre rouge (die Rote Kapelle') est le nom d'un réseau d'informateurs en Europe occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, qui opérait sous contrôle et pour l'URSS.

Léopold Trepper

« Je suis devenu communiste parce que je suis Juif ». Léopold Trepper était convaincu que le communisme devait mettre fin à l’antisémitisme et laissaient espérer une société sans haine, abolissant le sectarisme et le nationalisme, une société où régneraient l’égalité et la tolérance entre tous les hommes.

Dombrova, 1922. Leopold Trepper avec les combattants Hachomer Hatzair (Leopold Trepper se trouve dans le centre de la première rangée). A Cracovie, en 1923, Trepper participe à la grande grève générale. Il se cache mais est  arrêté. Une fois libéré de prison, il part pour la Palestine en même temps que dix autres compagnons. Là en 1925 il rejoint le Parti communiste Palestinien qui vise à unir les Juifs et les Palestiniens contre la présence militaire britannique. Emprisonné à nouveau, il se réfugie en Union soviétique, où il  est recruté par le GRU (services secrets soviétiques).

Édouard Pétrovitch Berzine est un militaire russe, puis un cadre de la
police secrète soviétique, la Tchéka. Il est surtout connu pour avoir
 créé et dirigé le système des camps de travail forcé de la Kolyma,
dans le nord-est de la Sibérie, où périrent des centaines de milliers
 de prisonniers du Goulag. En 1937, peu de temps après des vacances
passées avec sa famille en Italie Berzine fut convoqué à Moscou et
arrêté le 19 décembre dans le Transsibérien, à Aleksandrov, à 70 km
de la capitale. Il fut accusé d'espionnage au profit du Royaume-Uni
et de l'Allemagne et aussi d'avoir préparé la prise de Magadan par
 les Japonais. A l'apogée des Grandes Purges, Berzine fut jugé — ainsi
que tous ses collaborateurs — et aussitôt exécuté à la prison
de la Loubianka, à Moscou, le 1er août 1938. 




























Exécution sommaire dans les sous-sols de la Tchecka à Moscou dans
le bâtiment de la Loubianka (rue Grande-Loubianka). 
Comme Léopold Trepper, le général Berzine, chef du  Renseignement de l’Armée rouge est conscient de la survenue prochaine  d’une  guerre et d’une attaque allemande contre l’URSS et il l’encourage dans son projet de réseau d’espionnage antinazi en Europe, mais cette vision de l’avenir n’est pas celle du parti, c’est-à-dire de Staline qui interdit l’envoi d’agents soviétiques en Allemagne, à l’heure du  rapprochement avec l’Allemagne nazie ; en 1938 Berzine est destitué  puis exécuté par la Guépéou.
















C’est donc un Trepper privé du soutien du Centre, qui se lance dans cette entreprise, la constitution d’un réseau dont les membres doivent chacun disposer d’une « couverture »  et d’une indépendance financière, ainsi que d’ opérateurs  radio et d’experts dans l’art du « chiffre » (coder et décoder les messages), et cela dans les capitales de l’Europe, y compris Berlin, en faisant en sorte que ces agents aient des contacts dans les hautes sphères du pouvoir nazi et de ses collaborateurs. Ces contacts privilégiés permettront aux agents de l’Orchestre de disposer d’ausweis vers des zones militaires et d’informations de première main. L'idée de Trepper est de créer des sociétés commerciales qui serviront à la fois de couverture et de source de financement du réseau. Les buts premiers de cette organisation étaient de recueillir des renseignements sur la capacité de production du complexe militaro industriel allemand et d'autres informations importantes permettant de détecter les préparatifs de guerre de l'ennemi.

L’opération Barbarossa nommée en référence à l'empereur Frédéric
Barberousse, est le nom de code désignant l'invasion par le IIIe Reich
de l'Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale.
À l'actif de ce réseau, il y a notamment l'annonce de l'opération Barbarossa (le plan d'invasion de l'URSS), et les microfilms du char d’assaut « Tigre » et du chasseur « Messerschmitt » en cours de fabrication.

Le 14 juillet 1942, la station d'écoute allemande intercepte un message codé provenant de Moscou qui avait maladroitement divulgué les noms et adresses de certains agents. L'Abwehr, par triangulation radio, est parvenu à localiser un émetteur à Bruxelles, Belgique.
La chasse aux agents de l'Orchestre rouge avait commencé, dirigée par le service spécial de contre-espionnage allemand, le Sonderkommando Rote Kapelle. Utilisant les informations recueillies lors des arrestations, les Allemands démantèlent le réseau berlinois. Peu après, plusieurs agents ont craqué sous la torture et les Allemands ont mis fin aux activités du réseau.





Appréhendé le 24 novembre 1942 chez son dentiste, Léopold Trepper est détenu rue des  Saussaies, dans les locaux de la Gestapo, étroitement surveillé, il fait l’objet d’un étrange marché, qu’il décrit sous le nom  de « Grand Jeu » : dissimuler son arrestation, conserver les contacts avec le Centre de Moscou et lui faire part du désir de l’Allemagne de négocier une paix séparée avec l’URSS. Trepper feint d’acquiescer et parviendra à prévenir le Centre qu’il est aux mains de l’ennemi.
Le 13  septembre 1943 Trepper se rend en voiture de sa « résidence » de Neuilly au siège de la Gestapo, rue des Saussaies. Berg, son geôlier, grand alcoolique, souffre de pénibles douleurs gastriques. Compatissant, Trepper lui propose d’acheter un médicament qui devrait le soulager. La voiture s’arrête devant la pharmacie Bailly dont Trepper sait qu’elle dispose d’une deuxième entrée au 4 rue du Rocher. A la grande surprise de  son prisonnier, Berg, confiant, le laisse pénétrer seul dans l’officine. Et le Grand Chef, en un instant, traverse  la pharmacie et se retrouve, libre, rue du Rocher.
La pharmacie Bailly aujourd'hui - et la porte - ci-dessous
le croix verte - où Trepper est entré ce-jour là
Et il sorti de ce côté.














En quelques minutes, il gagne  une station de métro  proche et après un changement, le fuyard est au terminus de la ligne « Pont de Neuilly » où il prend un bus pour Saint-Germain en Laye. Liberté précaire : sitôt l’alerte donnée, la police allemande est à ses trousses.


Poursuivi sans cesse, isolé, Trepper vit les heures difficiles d’un vagabond, d’un SDF errant dans les rues du Paris de l’occupation, battant le pavé dans la journée, se réfugiant la nuit dans des abris précaires, gares,  maison close, ou encore chez une infirmière, un chauffeur de vélo-taxi, des hommes et des femmes désintéressés qui lui offraient l’hospitalité malgré les risques. Le chef traqué, dont la photo était diffusée à toutes les polices de la métropole, une capsule de cyanure dans la poche, est heureusement méconnaissable, amaigri, porteur de lunettes et affublé de moustaches. Il trouve enfin un domicile stable avenue du Maine jusqu’à la libération de Paris à laquelle il participe aux côtés des insurgés français. mais le Grand Chef échappera à toutes les recherches.
À la fin du printemps 1943, 150 personnes, dont beaucoup étaient étrangères à l'organisation, furent incarcérées et des familles entières d'innocents arrêtées. Léopold Trepper donnera une liste non exhaustive des membres de l'Orchestre Rouge qui ont été arrêtés, déportés ou condamnés à mort par les nazis dont 27 sont passés par la prison de Breendonk, 24 ont été fusillés, 3 se sont suicidés, 5 ont disparu, 10 sont morts en déportation, 48 arrêtés en France et en Belgique sont morts pendant la guerre.

Le Fort de Breendonck fait partie de la ceinture fortifiée d'Anvers et il date de 1906 Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le fort situé près de Malines a servi de camp de concentration pour les prisonniers politiques. Dès la fin des combats, la Sicherheitspolizei utilise le fort comme camp de concentration : le 20 septembre 1940 sous le commandement du Sturmbannführer Philipp Schmitt, les premiers prisonniers arrivent à Breendonk. Durant l’année 1940, ce sont principalement des juifs qui y sont détenus, avant d’être libérés ou transférés vers d’autres camps. Breendonk sert aussi de centre d’internement pour les contrevenants aux mesures antijuives et les « asociaux », au sens nazi du terme. De 1940 à 1942 Breendonk sert de camp de transit, avant la déportation vers d’autres camps, comme Neuengamme ou Ravensbruck. Le Auffangslager Breendonk comptera au moins 3 532 détenus jusqu’en septembre 1944, 733 ne survivront pas à la guerre et aux maltraitances de Breendonk ou des autres camps par lesquels ils passeront. Au fort de Breendonk, ce seront près de 200 prisonniers qui seront exécutés.





























Le commandant du fort, M. Schmitt au milieu et l’un de ses adjoints appelé Popeye par les prisonniers à droite. Tous deux étaient des tortionnaires.
 Le SS-Sturmbannführer Philipp Schmitt fut arrêté aux Pays-Bas en 1945. Incarcéré à la prison de Rotterdam. Le 20 novembre 1945, il est extradé en Belgique et sera détenu à l'endroit même où il sévit des années durant en tant que commandant. La cour martiale d'Anvers le poursuivit pour, entre autres exactions, 83 meurtres perpétrés à Breendonk tandis qu'il en était le commandant. Le procès débuta le 2 août 1949. La cour martiale rendit son verdict le 25 novembre 1949 : la mort. Ce procès avait été différé longtemps en raison du fait qu'au sortir de la guerre, la loi belge ne prévoyait pas qu'un soldat allemand pût être jugé par une juridiction belge. Philippe Schmitt fut exécuté dans l'ancienne boulangerie militaire d'Hoboken, le 8 août 1950 à 6 h du matin par un peloton d'exécution composé de gendarmes. Philippe Schmitt fut le seul dignitaire nazi à être jugé en Belgique et sera le dernier condamné à mort effectivement exécuté en Belgique.

29 personnes arrêtées ont survécu dont Jules Jaspar arrêté par la Gestapo à Marseille le 30 novembre 1942 après avoir été dénoncé, et qui fut transféré à la prison de Fresnes puis déporté Nacht und Nebel à Mauthausen. Son épouse Claire Legrand fut également arrêtée et déportée à Auschwitz où elle sera victime des chambres à gaz. Léo Grossvogel, un des principaux collaborateurs de Léopold Trepper, sera arrêté par la Gestapo le 16 décembre 1942 à Bruxelles et condamné à mort par les nazis en mai 1944. D'autres agents de l'Orchestre rouge ont été exécutés à la prison de Plotzensee.


En janvier 1945 il regagne Moscou dans un avion soviétique. Il pense qu’il sera reçu  en héros, mais, il est incarcéré dans la «  Loubianka » sans avoir revu sa famille : on lui reproche d’avoir été de la « clique du contre-révolutionnaire  Berzine », l’ancien chef des services secrets « destitué » par Staline. Il y connaitra les interrogatoires épuisants, renouvelés nuit après nuit, la sous-alimentation, le voisinage dans sa cellule d’un bourreau nazi. On veut lui faire signer un document dans lequel il reconnaît ses crimes contre l’Union soviétique. En réalité, il était condamné d’avance, suspect aux yeux du pouvoir comme tous ceux qui avaient séjourné des mois ou des années en Occident, fussent-ils les citoyens les plus loyaux ou des étrangers amis de l’URSS.

Le Goulag est l’organisme central gérant les camps de travail forcé en Union soviétique. Les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale marquent l’apogée du système concentrationnaire : le nombre de détenus augmente jusqu’en 1950 pour dépasser les deux millions. Le taux de mortalité dans les camps a considérablement varié dans le temps : de 2,5 % à la veille des procès de Moscou (1936) on passe à 17,6 % au plus fort de la guerre (1942). Le taux de mortalité s'élevait à 10 % par an entre 1939 et 1953 (au total, 12 millions de morts), ce qui aurait fait une moyenne de 855 000 morts par an. En réalité, le chiffre révélé par les archives au début des années 1990 était de 49 000 en temps de paix. Les conditions effroyables du temps de guerre contre l'Allemagne multiplient le taux de mortalité par 4, ainsi il monte à 194 000 par an.

























Trepper est resté prisonnier jusqu’en 1953. Condamné à 10 ans de détention, il a été libéré avant terme à la mort de Staline, comme de nombreux prisonniers politiques injustement accusés de trahison.  Quelques mois  plus tard, il revient en Pologne, son pays d’origine, où il devient le président de ce qui reste de la communauté juive. La guerre des Six-jours en 1967 donne lieu à la résurgence d’un antisémitisme d’Etat  virulent, ce qui le décide à demander un visa d’émigration vers Israël.

 X-13 - 010 - 029 - 030 - 031 - 036 - 040 - 075 - 102 - 142 - 154 - 160 - 162 - 164 - 188



Dessinateurs des couvertures: John Steele, Rino Ferrari.
"...Une looooongue série Evidemment, garder des espions secrets pendant 442 numéros est difficile. L'éditeur s'en est sorti en rééditant des histoires, sporadiquement à partir du numéro 300 et jusqu'à systématiquement à la fin..."  Database du Loup

Récits d’espionnage et de guerre durant la seconde guerre mondiale.
Série principale:
C'est une bande britannique appelée Spy 13 publiée dans la revue "Thriller Picture Library" dont la version française reprendra plusieurs couvertures dans les premiers numéros, tout en ne respectant pas forcément l'adéquation entre histoire et couverture. La série a été publiée originellement dans "Knock-Out" à partir de 1953 sous le nom World War II Master Spy dessinée par Graham Coton.
Un premier épisode est paru en France dans Super Boy n° 153 (mai 1962) "Le radar mystérieux".

X-13 l’espion le plus célèbre des petits formats. C‘est un Anglais. David Holden (David Doughty dans la version anglaise) appartient au service secret britannique et opère sous le nom de X-13 pendant la seconde guerre mondiale.

Scénario de Ramon Ortega, dessiné par Luis Ramos, Pedro Martinez Henares, Adolfo Buylla, Aurelio Bevia, Pedro Ananos, Alberto Breccia (n°30 et 31)


Episodes trouvés :
- Aventures
- Bataille Navale
- Détectives en herbe
scénario de R. de Barba, dessin de Raffaelle Paparelle
- Diaman
scénario d'Hervas, dessin d'Antonio Piqueras et Juan Apparici
Cette série raconte les aventures de deux agents secret anglais, Diaman, le héros, et sa camarade Peggy Moore. Tout deux sont sous les ordres de Sir Hammond Lorys.
- Espionnage
- Le Funambule
- Guerre
- Guerre du Pacifique
- Interpol
- Jet Morgan
scénario de Molina, dessin de Cesar Lopez
- Policier
- Le Résistant
- Rudy Brett
- Rex Agent Secret
Rex est un agent secret allié pendant la deuxième guerre mondiale. Ses amis l’appellent Rudy, mais il est mieux connu sous le nom de Rex. Une de ses spécialités est l’art de se transformer physiquement grâce à sa trousse de maquillage.

Infos complémentaires:
http://www.dlgdl.com/GENPAGES/DSE_CX13.HTM
http://www.comicbd.fr/Se-X-13-Agent-Secret.html
http://belatednerd.com/thriller-picture-library-spy-13/




Je vous propose  14 n° de X-13 et un épisode en VO


































Bonne Lecture !!!
Merci aux scaneurs et retoucheurs
Aven, Even et 212, Baron, Bogof39 et les autres

Doc Marx13

X-13 - 143 - 166 - 283 - 365 - 395

Lien: 143
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27 commentaires:

  1. ...Merci Lulu pour la rétro..mais pour une fois, je les avais tous...!.mais super de vérifier..!..

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  2. Encore une super fiche, merci Lulu.

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  3. Merci beaucoup pour cette superbe compilation.

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  4. Super compil "Prima Qualität" !!
    A voir HHhH film historique français coécrit et réalisé par Cédric Jimenez, sorti en 2017.
    Il s'agit de l'adaptation cinématographique du roman du même nom de Laurent Binet, publié en 2010 et qui remporta le prix Goncourt du premier roman (HHhH est le sigle de la phrase en allemand « Himmlers Hirn heißt Heydrich », littéralement traduit par « le cerveau de Himmler s'appelle Heydrich »).
    Merci Lulu

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    1. https://www.youtube.com/watch?v=5p73U7QRBS4

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    2. Merci Doc, je vais voir si je trouve ce film…je ne connaissais pas ce titre. Je te recommande un film hollandais…Black Book…superbe film, à voir.

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    3. Je viens de visionner le film…superbe et fin émouvante. Merci de me l’avoir signalé.

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  5. Aucune baisse de régime. Toujours aussi efficace. Merci.

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  6. le Numéro 15 en plus!
    https://www.mediafire.com/file/gv2giqhsm2vt3q8/X-13_Agent_Secret_-_015_%28Sur_442%29_%281961_6%29.rar/file
    Bon Dimanche !

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    1. A titre infos, c'est en réalité le N°038, mais merci quand même, c'est l'intention qui compte.

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    2. pff ! déolé pour la fausse joie... merci pour le rectificatif...
      Je vous ai posté quelques Super J aussi!

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  7. Dans la mesure où la Solution Finale du Problème Juif était déjà planifié, la question se pose de savoir si les alliés n'avaient pas un train de retard (quand on pense à tous ceux qui arrivaient dans les camps). Lidice était une réponse logique, concernant la SS, et agir plus tôt aurait peut-être permis de mettre un sacré grain de sable dans le dispositif nazi, quoiqu'ils ne manquaient pas d'hommes aussi barré que Heydrich.
    Qu'un PF comme X-13 soit la source d'une telle fiche, ne peut que relever l'intérêt qu'on peut y porter. Bravo, lulu !

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    1. Tout indique que les alliés étaient très tôt au courant…et ils n’ont rien fait...ou pas assez.Lamentable.

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  8. J'ai tout pris, j'ai dévalisé le rayon ... X
    13 fois merci

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  9. Le lien pour ((SPY 13 - 258)) ne fonctionne pas!

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  10. Here as well, the links don't work. Could you place new ones, please? Thank you so much.

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  11. Réponses
    1. Thank you very much for your service! Just the link for No. 188 does not work; if you could repair it? Merci beaucoup!

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  12. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  13. Merci pour tout les informations bien détaillées qui permettent de ne pas oublié les hommes de l'ombre merci pour ce devoir de mémoire

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  14. Merci beaucoup pour cette compilation et le travail accompli.
    John49

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Un petit merci et quelques mots font toujours plaisir, alors ne soyez pas timides ^^